Eric Roux, Scientologie


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Eric Roux
Eric Roux
Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi administrateur pour l'Europe du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...

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Communiqué du 17 janvier 2017
Eglise de scientologie


La Cour de Cassation confirme la condamnation de l’UNADFI face à L’Eglise de Scientologie
Le 12 janvier 2017, la Cour de Cassation a rendu un arrêt dans lequel elle rejette un pourvoi de l’UNADFI (Union des Associations de Défense des Familles et de l’Individu), qui se plaignait d’avoir été condamnée par la Cour d’Appel de Paris pour abus de droit.
 
En effet, l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie - Celebrity Centre (ASES-CC) avait assigné l’UNADFI en lui reprochant d’avoir commis un abus de droit, en se portant partie civile contre l’Eglise dans un procès qui s’était déroulé en 2009 pour la première instance et en 2011 pour l’appel. L’Eglise de Scientologie estimait que cette constitution de partie civile abusive avait pollué les débats judiciaires, et que la mauvaise foi de l’UNADFI était caractérisée par le fait que cette dernière savait pertinemment bien qu’elle était irrecevable, mais que son seul but était de nuire à l’Eglise et d’influencer illégalement les débats judiciaires en cours.
 
En novembre 2015, la Cour d’appel de Paris a donné raison à l’Eglise de Scientologie en reconnaissant qu’il était « certain que la présence de l’UNADFI a influencé le déroulement du procès et le fond des débats », et en jugeant que la mauvaise foi de l’UNADFI était établie. La Cour avait aussi estimé que les propos « cette demande est le fruit de l’arrogance d’une association présente à tous les niveaux de l’Etat, se sachant soutenue par la MIVILUDES et le Ministère de la Justice, assurant depuis plus de 13 ans des formations aux magistrats du siège, et que tous les ministères importants, y compris le Premier Ministre, financent à coût de centaines de milliers d’euros », tenus par l’ASES-CC, n’étaient pas diffamatoires.
 
L’UNADFI avait été condamnée à verser 21 000 euro à l’ASES-CC et à ses membres. Elle s’était pourvue en Cassation.
 
C’est cette décision que la Cour de Cassation a confirmé aujourd’hui, en rejetant toutes les prétentions de l’UNADFI, estimant qu’il était manifeste que les arguments soulevés par l’UNADFI ne pouvaient entraîner la Cassation.
 
Pour le Président de l’Union des Eglises de Scientologie de France, Eric Roux : « Il s’agit là d’une décision importante, non seulement pour l’Eglise de scientologie, qui voit ainsi confirmer par la juridiction suprême le fait que l’UNADFI a été la source d’une influence indue autant qu’illégale dans le procès en question, mais pour la justice en général, puisqu’aujourd’hui il faut réfléchir à deux fois avant de se constituer partie civile dans un procès sans légitimité et en toute mauvaise foi. Il faut maintenant que l’UNADFI tire les leçons de ce cuisant échec, mais aussi que les pouvoirs publics réalisent que lorsqu’ils soutiennent financièrement de telles actions, ils sont complices dans l’illégalité et dans l’abus. »
Eric Roux
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Liberté de conscience

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La faculté de religion comparée d'Anvers publie un nouveau livre sur la scientologie
Le 25 janvier, la Faculté d'étude comparative des religions d'Anvers organise le lancement d'un ouvrage de 284 pages entièrement consacré à la scientologie. Une conférence de presse aura lieu à 16h dans les locaux de la faculté.

Il s'agit d'un ouvrage bilingue (anglais/français), composé d'articles d'éminents universitaires venus des USA, de France, d'Italie, de Belgique et d'Australie. Les articles couvrent des sujets aussi divers qu'une comparaison entre la scientologie et le gnosticisme, une étude de cas de l'histoire intellectuelle de la scientologie à travers certains de ses "sites sacrés", une recherche sur l'identité juridique de l'Eglise de scientologie, et d'autres thèmes liés à divers aspects de cette religion d'envergure mondiale.

Le Professeur Gordon Melton, dans son article Recherches sur la Scientologie, perspectives et pièges, écrit fort à propos :
"L'Église de Scientologie nous présente une gamme fascinante de questions, de son succès relatif à la croissance d'une organisation ésotérique qui comprend la projection d'une grande visibilité pour le grand public, à travers ses églises locales et ses programmes d'amélioration comme Narconon et la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme. (...) Il y a des défis supplémentaires à notre travail, mais la Scientologie semble être l'un des groupes du siècle dernier qui va survivre et même réellement prospérer au cours des prochaines décennies."

En insistant sur l'importance de la recherche universitaire sur la scientologie, Donald Westbrook, de l'Université de l'Etat de Californie, écrit : "Alors que la scientologie reçoit de plus en plus d’attention comme sujet d’étude universitaire, que ce soit dans le cadre ou en dehors de l’étude des Nouveaux Mouvements Religieux, les chercheurs ont jusqu’à présent accordé assez peu de temps à l’étude systématique de la théologie et des pratiques de L. Ron Hubbard, et encore moins aux facteurs sociaux ou intellectuels qui ont accompagné la naissance de la Dianétique et de la scientologie." De son coté, Aldo Natale Terrin, professeur en science des religions à l'Institut pastorale de San Giustina, écrit prophétiquement : "Je pense que la scientologie, par ses principes novateurs sur le monde physique et spirituel montre la direction que devraient peut-être prendre, ensemble, les religions et l’humanité."

Enfin, la Faculté m'ayant fait l'honneur de me laisser écrire la postface de l'ouvrage, je me permets de vous en livrer la conclusion : 
"Pour conclure, je pense que le véritable point fort de cet ouvrage réside dans la diversité des approches qui le composent. Chacun des universitaires qui y a contribué a abordé un aspect microcosmique du sujet, et on sent que même ainsi, chacun d’entre eux a montré qu’il y a beaucoup plus à explorer dans les détails de ces études. S’il y eut un certain nombre d’illustres sociologues qui avaient, en précurseurs, tenté de décrire la scientologie dans son ensemble, on se souvient par exemple des travaux de Brian Wilson, qui n’ont encore à ce jour pas d’équivalent à mon sens, même si d’autres sociologues brillants ont apporté leurs pierres à l’édifice, il était temps que les approches se diversifient et se focalisent sur des aspects plus précis, plus localisés, voire secondaires de la scientologie. Ce n’est qu’ainsi que la sociologie pourra comprendre cette totalité philosophique et religieuse qu’est la scientologie, par cet aller-retour entre vision d’ensemble et scrutation du particulier. Bien sûr, pour moi, rien ne remplacera la pratique et l’expérience directe et subjective. Mais puisse ce dialogue entre le profane non scientologue et le profane non universitaire s’amplifier, et mener, je l’espère, à une plus grande compréhension mutuelle, où chacun apporte à l’autre les éléments nécessaires à sa complétude et à son progrès vers un savoir dégagé des scories de la confusion."

Le livre est déjà disponible sur le site de l'Observatoire Européen des religions et de la laïcité : http://www.observatoire-religion.com/2016/12/scientology-in-a-scholarly-perspective/
Eric Roux