Article sur la Scientologie publié dans le Bulletins de l'Association d'étude et d'information sur les mouvements religieux (AEIMR).
Dans l'article « Scientologie : procès pour escroquerie » du bulletin d'octobre, de nombreuses erreurs se sont glissées, donnant une fausse image de ce procès dont le verdict est suspendu et dont l’Eglise a fait appel.
Sans rentrer dans tous les détails de l'article, une mise au point générale et parfois particulière s'impose.
Le danger de commenter sans avoir assisté aux audiences et en se fiant aux comptes-rendus journalistiques est que beaucoup d'éléments manquent au tableau.
Voici quelques exemples. Madame Bartek est une « fausse victime »
Dans son ordonnance de renvoi rendue publique en septembre 2008, le juge d’instruction avait glissé un chapitre (le cas Bartek) sur une prétendue « victime de la scientologie ». Dans l’ordonnance de renvoi, le cas Bartek donnait une image totalement déformée de la Scientologie et de ses pratiques. Un examen du cas Bartek révéla les choses suivantes : la prétendue victime avait déclaré à plusieurs reprises avoir commencé son parcours en Scientologie en 1997 à l'Église de Scientologie de la rue de Dunkerque, dans le IXème arrondissement de Paris. Or depuis décembre 1995 cette Église n'existait plus. Premier fait propre à éveiller les soupçons sur la crédibilité de ce témoignage.
Puis étrangement, lorsque la police avait enquêté sur les comptes de la prétendue victime, elle n’avait pu retrouver aucune trace des sommes qu’elle disait avoir versées à l’Eglise. Comme le montrent les procès-verbaux des policiers, aucune des personnes interrogées ne connaissait cette personne, et aucune trace d’éventuels versements de Madame Bartek n’a pu être retrouvée dans les fichiers de membres des églises parisiennes.
Qui plus est, lorsque les policiers ont examiné les échanges téléphoniques de ladite « victime », ils ont découvert qu’à la date où elle indiquait dans sa plainte avoir soi-disant reçu des menaces de mort sur son téléphone portable, celui-ci n’avait pas encore été mis en service.
Sur la base de ces éléments, on pouvait s’attendre à ce que la plainte soit classée sans suite, voire même à ce que la plaignante fasse l’objet de poursuites de la part du Parquet pour plainte abusive, l’Etat demandant compte du temps perdu par ses agents et son juge d’instruction.
Mais dès lors qu’il s’agit d’un dossier concernant un nouveau mouvement religieux, la norme n’a plus cours. Bien que Madame Bartek ait expressément retiré sa plainte en mars 2002 et refusé de répondre à toutes questions concernant ses précédentes déclarations, le juge d’instruction a consacré 1 page au cas Bartek dans son ordonnance de renvoi. Une page donnant une image totalement déformée de la scientologie, qui se base exclusivement sur les allégations fantaisistes et mensongères d’une personne n’ayant jamais fréquenté une Eglise de Scientologie, et « oublie » de mentionner les très nombreuses preuves à décharge relevées lors de l’enquête préliminaire.
Le cas Réziga Le cas Reziga est une autre anomalie de ce procès. Cette dame est venue à la barre après avoir porté plainte sur les conseils de l'Unadfi. Elle était venue trois ou quatre fois au Celebrity Centre, et s'est dite très contente de ce qu'elle y avait fait. Elle avait un lourd contentieux avec son ancien employeur, membre de l'Eglise de Scientologie, lequel, décédé 1 an avant le procès, n'a absolument pas pu se défendre des allégations à son encontre. Le contradictoire n'ayant pu être exercé, il est étonnant qu'on ait laissé Madame Réziga jointe à la procédure, même si finalement son intervention se solda par une extinction de l'action pénale.
Le cas Malton Madame Malton est une personne qui a pratiqué la scientologie en 1998. De nombreuses lettres de sa part montrent qu'elle était très heureuse de ce qu'elle apprenait en scientologie et qu'elle avait changé positivement sa vie en quelques mois. Son enthousiasme pour la scientologie était tel qu'elle s'apprêtait à devenir membre actif du Celebrity Centre dans un souci d'aider les autres à bénéficier de ce qu'elle avait acquis elle-même. Ces lettres ont été produites lors des audiences. Même lors des premières auditions de Madame Malton par la Police, celle-ci déclarait avoir fait des contributions au Celebrity Centre parce qu'elle était heureuse de les faire et se sentait très très bien.
Puis Madame Malton s'est rendue auprès de sa famille. Ceux-là la conduisirent auprès de l'Unadfi qui entama un travail de propagande anti-scientologue pour la convaincre qu'elle devait absolument cesser ses activités scientologues. Sur le fondement d'un texte attribué à Monsieur Hubbard alors qu'il n'était absolument pas de lui, comme l'a montré un examen des publications du fondateur de la scientologie, Madame Malton décida de demander le remboursement des sommes qu'elle avait versées à l'Église. L'Église établit dans les 15 jours un chèque de remboursement au nom de Madame Malton, et le fit parvenir à son Conseil, Me Morice, qui se trouve être aussi le conseil de l'Unadfi. Ce dernier refusa le chèque au dernier moment, préférant mener l'affaire devant les tribunaux. Finalement Madame Malton fut tout de même intégralement remboursée des sommes qu'elle avait versées à l'Église.
Les pratiques religieuses
De nombreuses pratiques de la religion de scientologie ont été stigmatisées lors de ce procès et il importe de rétablir quelques vérités au sujet de ces pratiques religieuses protégées par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948.
La vérité sur l’électromètre
Dans les années 50, au tout début de la scientologie, un électronicien, V. Matthison, travailla sur un instrument de mesure particulier à la demande de Monsieur Hubbard et sur ses indications. Il s’agissait d’un électropsychomètre destiné à mesurer les variations de résistance électriques provoquées par un changement spirituel, mental ou émotionnel chez l’individu. L’électromètre est rapidement devenu un outil religieux utilisé par les scientologues dans le cadre de leur progression spirituelle.
De nombreux modèles de plus en plus perfectionnés virent le jour, et aujourd’hui l’électromètre est considéré par les scientologues comme un instrument religieux d’une grande utilité.
Il convient donc de remettre les choses à leur place et de se rendre compte que de nombreuses études existent sur cet appareil et sa capacité de mesure des différences de résistance électrique.
L’électromètre est et restera un instrument utilisé dans un cadre religieux, uniquement destiné à accompagner l'accroissement de la conscience spirituelle des paroissiens de l’Eglise de Scientologie produit par l'audition. C’est pourquoi cette revue des "expertises" est faite à titre indicatif.
M.J Auvray, professeur d’électronique à l’université Pierre et Marie Curie a écrit : « Il me semble donc incontestable qu’une variation de l’état mental du sujet s’accompagne de modifications importantes de la résistance mesurée par l’électromètre. Il s’agit là du résultat fondamental. (...) Ce qui est certain, c’est que des modifications de l’état émotionnel du sujet sont bien mises en évidence et c’est cela, à mon avis, l’essentiel(...) Cet appareil remplit bien la fonction pour laquelle il a été construit et est d’un emploi très commode comme j’ai pu le constater en l’utilisant pendant plusieurs heures au cours des essais décrits plus haut*. »
De même, en 1996, Philippe Guilguet, ingénieur expert auprès de la Cour d’appel de Paris, agréé par la Cour de Cassation, écrivait dans son rapport d’expertise : « On peut considérer, comme le font observer les rapports des deux professeurs qui ont été consultés, qu’il est probable que de telles variations (…) peuvent résulter d’une modification de l’état mental du sujet, voire des émotions momentanées ou non qui sont les siennes dans certaines circonstances. »
En 1977, Yves Robin-Jouan, Ingénieur expert à la Division Aérospatiale, écrivait déjà : « Je certifie que les scientologues utilisant cet instrument suivent un entraînement très poussé que j’ai pu observer de moi-même(...) J’ai pu voir que les scientologues ne faisaient pas de mystère à son sujet, et si besoin était, prenaient le soin d’éclaircir loyalement les questions posées à son propos(...)En Conclusion, je considère que cet instrument peut concourir à améliorer la connaissance de l’homme. »
Les ministres du culte scientologues apprennent à l’utiliser de manière experte pour en faire usage dans le cadre du conseil pastoral et découvrir leur univers intérieur.
En lui-même, l’électromètre ne fait que mesurer des changements spirituels chez l’individu, permettant à ce dernier et au ministre du culte de découvrir plus vite et plus efficacement les blocages spirituels qui entravent la pleine conscience de l’être spirituel que nous sommes. Les scientologues sont aujourd’hui des millions à utiliser cet instrument à travers le monde.
Comment fonctionne l’électromètre ?
Les différents mouvements de l’aiguille ont des significations exactes et la compréhension complète de toutes les réactions de l’électromètre fait partie du savoir-faire du ministre du culte.
La théorie qui sous-tend l’audition (conseil pastoral) repose sur des préceptes fondamentaux de la Scientologie notamment: "La règle générale de l’audition est que toute chose qui est indésirable et qui pourtant persiste doit être regardée intégralement, et à ce moment là, elle disparaîtra. Si on ne la regarde qu’en partie, son intensité au moins diminuera."
La scientologie enseigne que lorsque la charge émotionnelle d’un incident spirituel du passé diminue, la personne augmente son aptitude à penser clairement dans ce domaine et son potentiel de survie augmente de façon proportionnelle. Suite à cela, la personne découvre de nouveaux aspects de sa vie et d'elle-même. Ces nouvelles prises de conscience sur l’existence sont des points marquants sur la route de ses progrès spirituels.
Quand l’électromètre est en marche et qu’une personne tient les électrodes, un très léger flux d’énergie électrique (environ 1,5 volts – moins que la pile d’une lampe de poche) passe par les fils de l’électromètre et à travers son corps, avant de revenir dans l’électromètre. Le flux d’énergie est si faible qu’aucune sensation physique n’est ressentie lorsqu’on tient les électrodes.
Lorsqu’un individu a une idée, regarde une image mentale, refait l’expérience d’incidents ou remue et déplace des images dans son mental, selon la doctrine scientologue, il manipule de l’énergie mentale. Ces modifications dans le mental affectent le faible courant électrique envoyé par l’électromètre, ce qui fait bouger l’aiguille sur le cadran.
Les scientologues sont convaincus que l’électromètre mesure les changements que l’être spirituel produit dans son propre mental. Les réactions de l’aiguille de l’électromètre disent au ministre du culte où se situe la charge, qui doit alors être abordée avec un procédé adapté.
Ceci est accompli en aidant la personne, comme être spirituel, à examiner progressivement sa propre existence et améliorer son aptitude à faire face à ce qu’il est et où il est, le dégageant peu à peu de toutes ces couches d’expériences qui pesaient si lourdement sur lui. Ainsi, l’audition n’est pas quelque chose que l’on fait à une personne.
Seules une participation active de sa part et une bonne communication pourront lui permettre d’en bénéficier.
L’audition n’est pas une vague forme d’exploration mentale, et l’auditeur n’offre pas de solutions, de conseils ou de jugement. L’un de ses principes fondamentaux repose sur le fait que la seule façon de permettre à un individu de progresser est de le laisser trouver ses propres réponses aux problèmes de la vie.
Un expert remis en question
Un « expert » qui avait été commandité par un juge d’instruction zélé avait produit une expertise destinée à dénigrer l’électromètre. Cet « expert » dont l’expertise avait été reprise par de nombreux médias et le juge d’instruction en question de septembre 2008 à mai 2009, avait écrit que « l’électromètre est un leurre… ». Quelques recherches ont permis de découvrir qu’il avait expertisé un instrument défectueux et avait tenté de le réparer lui-même. Lorsque deux experts agréés par la Cour d’appel ont produit à leur tour leurs avis, démontrant que l’appellation « leurre » était totalement dénuée de fondements et que l’expertise du précédent était sans aucun doute bâclée et inexacte, ce dernier, malgré la convocation du juge, ne se présenta au tribunal. Une absence qui en dit long.
Pour finir sur l'électromètre
Voici un extrait de l'expertise de Dario Sabattucci, Professeur d’histoire des religions à l’université de Rome :
« La Scientologie n’attribue pas de fonctions curatives à l’E-Meter ; il lui est attribué des fonctions qu’on pourrait qualifier de “diagnostics”, bien qu’on ne doive pas confondre le diagnostic de la médecine officielle avec le diagnostic de la Scientologie. Les limites objectives de l’E-Meter sont celles d’un instrument mesurant la résistance du corps humain au flux d’un courant électrique. L’existence et la qualité de cette résistance - qui diffère d’une personne à une autre et à différents moments sur le même sujet - est tout ce que l’E-Meter a à offrir. Cela n’a pas de sens pour la science médicale (c’est-à-dire pour des objectifs de diagnostic et pour la guérison des maladies) alors que c’est plein de sens pour la Scientologie qui identifie la résistance du corps humain considéré comme un conducteur électrique à la résistance offerte par l’initié (pré-clair) - à cause de sa condition psycho-physique - pour le procédé d’initiation lui-même (audition) qui va l’élever jusqu’au niveau du parfait initié (clair). Une telle identification d’une réalité physique avec la réalité spirituelle est typiquement religieuse… Pour la Scientologie, l’E-Meter mesure le degré de libération des entraves créant des barrières (c’est-à-dire opposant une “résistance”) à la conscience qu’a de lui-même le Thétan qui veut dire - dans la doctrine de Hubbard - l”essence inaltérable” de tous les hommes. (...) L’initiation en Scientologie est graduelle comme dans les mystères des religions antiques et dans la chrétienté elle-même. Le procédé amenant de la première condition - le pré-clair - à la dernière condition (le clair) est conçu comme un processus de libération. »
La vérité sur le programme de purification
Les scientologues, au cours de leur cursus et de leur progression spirituelle, procèdent pendant une quinzaine de jours à un programme précis appelé « programme de purification ».
La purification a existé dans pratiquement toutes les religions avant la scientologie, sous diverses formes. Certaines religions conseillent le jeun comme pratique purificatrice, les sioux d’Amérique du nord ont un sauna particulier qui leur sert à se purifier « corps et esprit », le Ramadan peut être considéré comme une forme de purification, le carême chez les catholiques peut avoir une fonction similaire et la médecine ayurvédique chez les hindous est très centrée sur la purification tant physique que spirituelle.
Le Programme de purification a ceci de particulier en scientologie qu’il est très précis et cherche à atteindre un objectif très particulier : libérer une personne des résidus toxiques qui agissent comme des entraves à sa progression spirituelle, en diminuant la conscience de l’individu.
Le programme a été examiné par de nombreux experts issus de domaines variés.
Le Docteur Serge Bornstein, neuropsychiatre, Expert inscrit agréé près le Bureau de la Cour de Cassation, Responsable du Diplôme de Psychiatrie Légale à la Faculté de Médecine de Paris-Sud, a rendu une consultation complète sur le Programme de Purification, dans laquelle il écrit :
« Le Programme de Purification entend débarrasser le corps des fidèles, au début de leur progression spirituelle, des toxines et résidus chimiques retenus par le corps. Les proportions de rétention en seraient faibles mais du fait de l'accumulation au long des années, le total s'avérerait générateur d'un amoindrissement mental significatif. Des tests de Q.I., de caractéristiques de l'état psychique du sujet et de sa vitesse de réaction (tests de rapidité) sont effectués avant et après le programme afin d'en mesurer les bénéfices. Le programme est effectué une fois pour toutes au début de la progression. »
« Compte tenu de son objectif spirituel, une appréciation d'un tel programme d'un point de vue scientifique semblerait a priori déplacée. II m'apparaît d'emblée que l'on doive l'apparenter à un rite initiatique ou introductif insistant sur l'idée de Purification que l'on retrouve dans les diverses religions sous une forme ou une autre. »
« Le Programme est, en lui-même, destiné à réconcilier l'être (l'âme) avec le corps qui se trouve désormais lavé de ses résidus exogènes, indésirables et néfastes, en vue d'un nouvel élan vers le futur. »
« En conclusion, la méthode de purification rapportée nous semble devoir être vue à travers le courant spiritualiste qui l'a inspirée, renouvelant les principes initiatiques prônés par les grandes religions depuis des temps ancestraux.
Ron HUBBARD va conjuguer des processus naturels et déjà connus, course à pied, sauna et vitamines, dans le but de prévenir d'une manière très pragmatique l'individu contre les agents toxiques qu'il est susceptible de rencontrer dans la vie moderne.»
Comment fonctionne le Programme de purification
Le déroulement complet du programme est décrit de manière très précise dans le livre « Un corps pur, l'esprit clair », et ce programme ne peut être suivi avec succès que sous une supervision étroite garantissant son plein résultat.
Les grandes lignes du Programme de Purification sont les suivantes :
Examen médical par un médecin et présentation du programme.
Une alimentation équilibrée et des compléments de vitamines et minéraux pris selon le livre « Un corps pur l'esprit clair », sont un facteur vital pour aider le corps à éliminer les substances toxiques accumulées et autres substances chimiques.
Le programme est suivi quotidiennement sur la base d'un horaire régulier jusqu'à obtention du résultat final.
Vous vous échauffez un moment pour activer votre circulation sanguine. Selon la doctrine scientologue le sang pénètre alors plus profondément dans les tissus, là où les dépôts de produits toxiques sont retenus. Cette action aide à débloquer ces dépôts, mais surtout c'est ce qui permet à une vitamine « intelligente », la vitamine pp (niacine), d'agir efficacement.
Ensuite, vous éliminez par transpiration lente les résidus de substances chimiques toxiques dans un sauna à température réduite. Nous croyons que la vitamine pp permet de déloger les résidus incrustés.
La combinaison précise d'échauffement, transpiration, nutrition et repos adéquats permet d'arriver à ce qui est attendu du programme.
Ce que l'on escompte du programme de Purification est un corps purifié, libéré des impuretés, résidus de drogues et autres produits toxiques qui s'y étaient accumulés et qui gênaient son potentiel spirituel et amoindrissaient sa conscience. La personne est arrivée maintenant à un niveau où elle peut véritablement progresser mentalement et spirituellement. On peut régulièrement constater, chez les personnes qui ont suivi ce programme, une nette augmentation de leurs aptitudes et de leurs perceptions, une capacité à penser plus clairement, à être plus éveillées et plus rapides, un regain d'énergie, une vitalité retrouvée.
Un docteur à Tchernobyl
Le Docteur David Root, membre du Collège Américain de la Médecine Environnementale et de la Médecine du travail, membre de l’Association Médicale Aérospatiale et membre de la Société Royale Aéronautique en Angleterre, a découvert le programme de purification il y a plus de 20 ans. Chrétien, non scientologue, il a développé un programme de détoxification similaire en tous points à celui de l'Église, basé sur les travaux de Monsieur Hubbard, si ce n’est qu’il l’utilise dans un cadre médical, quand l'Église l’utilise dans un cadre religieux sur des gens bien portants.
Le Dr Root est venu porter son témoignage au Tribunal de Grande instance de Paris en mai 2009, après 20 ans de pratique et plus de 4 000 cas traités. Il a raconté comment il avait utilisé le programme avec des résultats étonnants à Tchernobyl, sur le « Ground zero » du 11 septembre pour aider au rétablissement des pompiers intoxiqués au plus haut degré par les retombées, en Utah pour sauver des policiers intoxiqués dans les laboratoires clandestins de « Christal Meth » une drogue particulièrement dangereuse, etc.
Sa conclusion : le programme pratiqué exactement comme les scientologues le pratiquent est très bénéfique, d’une efficacité incontestable, sans aucun danger, et ceux-ci sont parfaitement formés pour l’administrer dans un cadre religieux sur des gens bien portants.
La vérité sur le test de personnalité
L’étude de la personnalité humaine appartient traditionnellement aux domaines de la philosophie et de la philosophie religieuse, comme en atteste l’histoire de la philosophie et des religions tant européenne qu’asiatique. Philosophies védiques, grecques ou latines, théologie chrétienne ou philosophies des lumières, toutes ont abordé la personnalité et sa transformation grâce à l’expérience philosophique ou religieuse.
À ce sujet, Régis Deriquebourg, Sociologue des religions, écrivait en mai 2009 dans une étude révélatrice :
« Ces conceptions de l'homme ne font pas l'objet d'une vérification scientifique comme celle qui est exigée par la psychologie universitaire contemporaine. Elles s'apparentent à la psychologie philosophique qui décrit le fonctionnement psychique à partir du raisonnement, de l'observation et de l'introspection. Dans le cas des religions, elles peuvent s'appeler des théopsychologies.
Dans l'esprit des théologiens, l'âme s'individualise peu à peu en concentrant toute la vie psychologique du croyant. Elle a conscience d'elle-même (activité autoréflexive), elle est porteuse des sentiments, des idées, des représentations, de la vie intellectuelle et affective. On retrouve là les attributs du moi dans la psychologie moderne. L'anthropologie chrétienne a sans doute donné son empreinte à la psychologie occidentale qui fonctionne autour de ces idées de conscience, de vie intellectuelle (cognitive) et affective. »
Dans les années 50, la scientologie évoluant dans un monde habitué aux tests psychologiques, une psychologue du nom de Juliette Salva Lewis développa le test Oxford Capacity Analysis pour qu’il soit utilisé dans le cadre de la progression spirituelle des scientologues. L’objectif étant de pouvoir mesurer les changements spirituels qui ne manquaient pas de s’opérer chez les scientologues, et voir si ces changements pouvaient être enregistrés sur un test simple et classique. Le modèle de test utilisé était le Johnson Temperament Analysis, un test très largement utilisé à l’époque. Quelques changements furent introduits pour qu’il corresponde à l’aspect spirituel des changements positifs observés dans la personnalité des individus, et l’aventure passionna les scientologues.
Une différence fondamentale existait cependant entre l’interprétation des tests de personnalité par les psychologues et son interprétation dans le cadre de la religion scientologue : la scientologie mettait l’accent uniquement sur les aptitudes, comme décrit dans cette conférence sur les tests donnée par M. Hubbard en 1955 : « Vous comprenez que ce sont des découvertes de la scientométrie, ce sont des tests psychométriques, ainsi sont-ils exprimés en terme de perturbation, et ainsi de suite. Les perturbations ne nous intéressent pas. C’est une des premières choses que vous devriez apprendre, vous savez, au sujet de la scientologie - que c’est une méthode de pensée entièrement différente. La psychothérapie n’a rien à voir avec cela, parce que la psychothérapie tente et essaye tant qu’elle peut de trouver quelque chose qui ne va pas, vous voyez, elle essaye vraiment de trouver quelque chose qui ne va pas chez la personne afin de pouvoir le corriger. En scientologie, nous supposons qu’il doit y avoir quelque chose de bien à son sujet, et nous le rendons meilleur. Nous nous intéressons seulement à ses aptitudes, nous ne nous intéressons pas à ses maladies. Mais nous voyons ces changements énormes se produire, simplement en ce qui concerne la maîtrise de soi. Maintenant, c’est une des choses les plus intéressantes. Nous travaillons directement sur l’identité spirituelle de la personne, vous voyez, en augmentant son autodétermination. »
Depuis cette époque, le test de personnalité Oxford Capacity Analysis est utilisé par les paroissiens dans le cadre de leur progression spirituelle au sein de l’Eglise de Scientologie.
Expertises Bien que son utilisation s’inscrive dans le domaine strictement religieux des activités de l’Eglise, de nombreux spécialistes ont déjà indiqué qu'il s'agissait d'un test sérieux.
Ainsi, dans une consultation présentée au tribunal par la défense de l’Eglise, une spécialiste psychologue, enseignante de psychosociologie des organisations, écrivait :
« Le Taylor-Johnson Temperament Analysis peut être administré aux adolescents et aux adultes. Ce test révisé en 2002 par Stephen N. Axford est un outil très utilisé et qui fait l'objet de nombreuses publications. Il est répertorié dans le BUROS Mental Measurements Yearbook de 2005… Il faut faire remarquer, au crédit de Julia Salmon Lewis, le développeur du test OCA, que les 200 items qui forment ce questionnaire mesurent en effet les dix traits de personnalité mentionnés et permettent même d'évaluer des états émotionnels stables et/ou passagers comme la tristesse ou la vivacité. Le test OCA présente des critères de validité. Il a une validité de surface, les questions sont pertinentes, tant par la formulation que par les cadres visés. Il semble posséder une validité de contenu, c'est-à-dire le test étant conçu pour explorer des zones mentales, il peut en effet mesurer des 8 comportements, des attitudes et des tendances. Nous avons trouvé que le test permettait d'évaluer la perception qu'un individu a de lui-même, son jugement et la qualité de ses relations interpersonnelles. »
De son coté, Serge Bornstein, Psychiatre des Hôpitaux, Expert près de la Cour d'appel de Paris agréé auprès de la Cour de Cassation, écrivait dans sa consultation :
« Le test OCA s'inscrit dans une longue lignée de travaux des écoles psychologiques internationales. C'est un bon test étalonné sérieusement qui regroupe les qualités fondamentales d'objectivité, d'homogénéité, de fiabilité, de sensibilité tout en se montrant intéressant, rapide à passer et à dépouiller même pour un scrutateur non versé en psychologie. »
Utilisé tel que préconisé dans les écritures religieuses de l’Eglise de Scientologie, le test de personnalité OCA est un outil destiné aux paroissiens afin de leur permettre de mieux se connaître et d’envisager leurs progrès spirituels sous un angle positif et orienté vers l’avenir.
Conclusion
Alors que la situation de la scientologie dans le monde a totalement changé et qu’elle est maintenant reconnue dans beaucoup de pays d’Europe comme une religion à part entière, la France a développé depuis les années 1980 une politique de discrimination religieuse considérée dans le reste des pays démocratiques comme particulièrement dangereuse en ce qui concerne la liberté de conscience.
Récemment, le secrétaire d'état à la justice a déclaré qu'il avait organisé des réunions entre les conseillers de la Miviludes et les magistrats du parquet en charge d'affaires avec « des dérives sectaires présumés ». Ce qui pourrait expliquer le revirement incompréhensible du parquet dans ce procès, qui a complètement changé son fusil d'épaule alors qu'après 8 ans d'enquête minutieuse, le procureur de Paris avait requis un non-lieu, estimant qu'il n'y avait rien à reprocher à l'Eglise ni aux scientologues. C'est quoi qu'il en soit une dangereuse intrusion du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire dont l'indépendance aurait dû être garantie par notre constitution.
Pendant ce temps, la scientologie fête cette année ses 50 ans d'existence en France. Elle parraine la plus grosse association non gouvernementale de prévention anti-drogue que nous ayons jamais eue dans notre pays (association dont l'utilité est reconnue par la Commission Européenne dans le cadre de son travail de prévention anti-drogue). Elle est à la source d'une campagne d'éducation sur les droits de l'Homme qui fait le tour du monde avec des résultats extraordinaires. Elle promeut une campagne sur des valeurs morales fondées sur le bon sens (le Chemin du Bonheur) qui transforme des pays entiers. Le gouvernement colombien, par exemple, a adopté cette campagne au niveau national lorsqu'il a vu les résultats obtenus sur la baisse de la criminalité.
Les scientologues sont des gens respectueux des lois, orientés sur l'aide qu'ils peuvent apporter à leur prochain et à leur communauté. Ils représentent une communauté religieuse internationale forte de 12 millions de membres. Chaque mois, la demande pour les livres de son fondateur s'accroît. Ron Hubbard est aujourd'hui l'homme le plus publié et le plus traduit de la planète d’après le Guinness Book. Ses livres fondamentaux ont été traduits dernièrement en 50 langues pour répondre à la demande.
Depuis 50 ans, la scientologie a obtenu plus d'une centaine de décisions judiciaires et administratives favorables dans le monde, parfois en appel, et il n'y a pas de doute que la France finira par reconnaître la Scientologie pour ce qu'elle est, une confession religieuse qui a sa place parmi les autres mouvements de pensée de notre pays.
Sans rentrer dans tous les détails de l'article, une mise au point générale et parfois particulière s'impose.
Le danger de commenter sans avoir assisté aux audiences et en se fiant aux comptes-rendus journalistiques est que beaucoup d'éléments manquent au tableau.
Voici quelques exemples. Madame Bartek est une « fausse victime »
Dans son ordonnance de renvoi rendue publique en septembre 2008, le juge d’instruction avait glissé un chapitre (le cas Bartek) sur une prétendue « victime de la scientologie ». Dans l’ordonnance de renvoi, le cas Bartek donnait une image totalement déformée de la Scientologie et de ses pratiques. Un examen du cas Bartek révéla les choses suivantes : la prétendue victime avait déclaré à plusieurs reprises avoir commencé son parcours en Scientologie en 1997 à l'Église de Scientologie de la rue de Dunkerque, dans le IXème arrondissement de Paris. Or depuis décembre 1995 cette Église n'existait plus. Premier fait propre à éveiller les soupçons sur la crédibilité de ce témoignage.
Puis étrangement, lorsque la police avait enquêté sur les comptes de la prétendue victime, elle n’avait pu retrouver aucune trace des sommes qu’elle disait avoir versées à l’Eglise. Comme le montrent les procès-verbaux des policiers, aucune des personnes interrogées ne connaissait cette personne, et aucune trace d’éventuels versements de Madame Bartek n’a pu être retrouvée dans les fichiers de membres des églises parisiennes.
Qui plus est, lorsque les policiers ont examiné les échanges téléphoniques de ladite « victime », ils ont découvert qu’à la date où elle indiquait dans sa plainte avoir soi-disant reçu des menaces de mort sur son téléphone portable, celui-ci n’avait pas encore été mis en service.
Sur la base de ces éléments, on pouvait s’attendre à ce que la plainte soit classée sans suite, voire même à ce que la plaignante fasse l’objet de poursuites de la part du Parquet pour plainte abusive, l’Etat demandant compte du temps perdu par ses agents et son juge d’instruction.
Mais dès lors qu’il s’agit d’un dossier concernant un nouveau mouvement religieux, la norme n’a plus cours. Bien que Madame Bartek ait expressément retiré sa plainte en mars 2002 et refusé de répondre à toutes questions concernant ses précédentes déclarations, le juge d’instruction a consacré 1 page au cas Bartek dans son ordonnance de renvoi. Une page donnant une image totalement déformée de la scientologie, qui se base exclusivement sur les allégations fantaisistes et mensongères d’une personne n’ayant jamais fréquenté une Eglise de Scientologie, et « oublie » de mentionner les très nombreuses preuves à décharge relevées lors de l’enquête préliminaire.
Le cas Réziga Le cas Reziga est une autre anomalie de ce procès. Cette dame est venue à la barre après avoir porté plainte sur les conseils de l'Unadfi. Elle était venue trois ou quatre fois au Celebrity Centre, et s'est dite très contente de ce qu'elle y avait fait. Elle avait un lourd contentieux avec son ancien employeur, membre de l'Eglise de Scientologie, lequel, décédé 1 an avant le procès, n'a absolument pas pu se défendre des allégations à son encontre. Le contradictoire n'ayant pu être exercé, il est étonnant qu'on ait laissé Madame Réziga jointe à la procédure, même si finalement son intervention se solda par une extinction de l'action pénale.
Le cas Malton Madame Malton est une personne qui a pratiqué la scientologie en 1998. De nombreuses lettres de sa part montrent qu'elle était très heureuse de ce qu'elle apprenait en scientologie et qu'elle avait changé positivement sa vie en quelques mois. Son enthousiasme pour la scientologie était tel qu'elle s'apprêtait à devenir membre actif du Celebrity Centre dans un souci d'aider les autres à bénéficier de ce qu'elle avait acquis elle-même. Ces lettres ont été produites lors des audiences. Même lors des premières auditions de Madame Malton par la Police, celle-ci déclarait avoir fait des contributions au Celebrity Centre parce qu'elle était heureuse de les faire et se sentait très très bien.
Puis Madame Malton s'est rendue auprès de sa famille. Ceux-là la conduisirent auprès de l'Unadfi qui entama un travail de propagande anti-scientologue pour la convaincre qu'elle devait absolument cesser ses activités scientologues. Sur le fondement d'un texte attribué à Monsieur Hubbard alors qu'il n'était absolument pas de lui, comme l'a montré un examen des publications du fondateur de la scientologie, Madame Malton décida de demander le remboursement des sommes qu'elle avait versées à l'Église. L'Église établit dans les 15 jours un chèque de remboursement au nom de Madame Malton, et le fit parvenir à son Conseil, Me Morice, qui se trouve être aussi le conseil de l'Unadfi. Ce dernier refusa le chèque au dernier moment, préférant mener l'affaire devant les tribunaux. Finalement Madame Malton fut tout de même intégralement remboursée des sommes qu'elle avait versées à l'Église.
Les pratiques religieuses
De nombreuses pratiques de la religion de scientologie ont été stigmatisées lors de ce procès et il importe de rétablir quelques vérités au sujet de ces pratiques religieuses protégées par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948.
La vérité sur l’électromètre
Dans les années 50, au tout début de la scientologie, un électronicien, V. Matthison, travailla sur un instrument de mesure particulier à la demande de Monsieur Hubbard et sur ses indications. Il s’agissait d’un électropsychomètre destiné à mesurer les variations de résistance électriques provoquées par un changement spirituel, mental ou émotionnel chez l’individu. L’électromètre est rapidement devenu un outil religieux utilisé par les scientologues dans le cadre de leur progression spirituelle.
De nombreux modèles de plus en plus perfectionnés virent le jour, et aujourd’hui l’électromètre est considéré par les scientologues comme un instrument religieux d’une grande utilité.
Il convient donc de remettre les choses à leur place et de se rendre compte que de nombreuses études existent sur cet appareil et sa capacité de mesure des différences de résistance électrique.
L’électromètre est et restera un instrument utilisé dans un cadre religieux, uniquement destiné à accompagner l'accroissement de la conscience spirituelle des paroissiens de l’Eglise de Scientologie produit par l'audition. C’est pourquoi cette revue des "expertises" est faite à titre indicatif.
M.J Auvray, professeur d’électronique à l’université Pierre et Marie Curie a écrit : « Il me semble donc incontestable qu’une variation de l’état mental du sujet s’accompagne de modifications importantes de la résistance mesurée par l’électromètre. Il s’agit là du résultat fondamental. (...) Ce qui est certain, c’est que des modifications de l’état émotionnel du sujet sont bien mises en évidence et c’est cela, à mon avis, l’essentiel(...) Cet appareil remplit bien la fonction pour laquelle il a été construit et est d’un emploi très commode comme j’ai pu le constater en l’utilisant pendant plusieurs heures au cours des essais décrits plus haut*. »
De même, en 1996, Philippe Guilguet, ingénieur expert auprès de la Cour d’appel de Paris, agréé par la Cour de Cassation, écrivait dans son rapport d’expertise : « On peut considérer, comme le font observer les rapports des deux professeurs qui ont été consultés, qu’il est probable que de telles variations (…) peuvent résulter d’une modification de l’état mental du sujet, voire des émotions momentanées ou non qui sont les siennes dans certaines circonstances. »
En 1977, Yves Robin-Jouan, Ingénieur expert à la Division Aérospatiale, écrivait déjà : « Je certifie que les scientologues utilisant cet instrument suivent un entraînement très poussé que j’ai pu observer de moi-même(...) J’ai pu voir que les scientologues ne faisaient pas de mystère à son sujet, et si besoin était, prenaient le soin d’éclaircir loyalement les questions posées à son propos(...)En Conclusion, je considère que cet instrument peut concourir à améliorer la connaissance de l’homme. »
Les ministres du culte scientologues apprennent à l’utiliser de manière experte pour en faire usage dans le cadre du conseil pastoral et découvrir leur univers intérieur.
En lui-même, l’électromètre ne fait que mesurer des changements spirituels chez l’individu, permettant à ce dernier et au ministre du culte de découvrir plus vite et plus efficacement les blocages spirituels qui entravent la pleine conscience de l’être spirituel que nous sommes. Les scientologues sont aujourd’hui des millions à utiliser cet instrument à travers le monde.
Comment fonctionne l’électromètre ?
Les différents mouvements de l’aiguille ont des significations exactes et la compréhension complète de toutes les réactions de l’électromètre fait partie du savoir-faire du ministre du culte.
La théorie qui sous-tend l’audition (conseil pastoral) repose sur des préceptes fondamentaux de la Scientologie notamment: "La règle générale de l’audition est que toute chose qui est indésirable et qui pourtant persiste doit être regardée intégralement, et à ce moment là, elle disparaîtra. Si on ne la regarde qu’en partie, son intensité au moins diminuera."
La scientologie enseigne que lorsque la charge émotionnelle d’un incident spirituel du passé diminue, la personne augmente son aptitude à penser clairement dans ce domaine et son potentiel de survie augmente de façon proportionnelle. Suite à cela, la personne découvre de nouveaux aspects de sa vie et d'elle-même. Ces nouvelles prises de conscience sur l’existence sont des points marquants sur la route de ses progrès spirituels.
Quand l’électromètre est en marche et qu’une personne tient les électrodes, un très léger flux d’énergie électrique (environ 1,5 volts – moins que la pile d’une lampe de poche) passe par les fils de l’électromètre et à travers son corps, avant de revenir dans l’électromètre. Le flux d’énergie est si faible qu’aucune sensation physique n’est ressentie lorsqu’on tient les électrodes.
Lorsqu’un individu a une idée, regarde une image mentale, refait l’expérience d’incidents ou remue et déplace des images dans son mental, selon la doctrine scientologue, il manipule de l’énergie mentale. Ces modifications dans le mental affectent le faible courant électrique envoyé par l’électromètre, ce qui fait bouger l’aiguille sur le cadran.
Les scientologues sont convaincus que l’électromètre mesure les changements que l’être spirituel produit dans son propre mental. Les réactions de l’aiguille de l’électromètre disent au ministre du culte où se situe la charge, qui doit alors être abordée avec un procédé adapté.
Ceci est accompli en aidant la personne, comme être spirituel, à examiner progressivement sa propre existence et améliorer son aptitude à faire face à ce qu’il est et où il est, le dégageant peu à peu de toutes ces couches d’expériences qui pesaient si lourdement sur lui. Ainsi, l’audition n’est pas quelque chose que l’on fait à une personne.
Seules une participation active de sa part et une bonne communication pourront lui permettre d’en bénéficier.
L’audition n’est pas une vague forme d’exploration mentale, et l’auditeur n’offre pas de solutions, de conseils ou de jugement. L’un de ses principes fondamentaux repose sur le fait que la seule façon de permettre à un individu de progresser est de le laisser trouver ses propres réponses aux problèmes de la vie.
Un expert remis en question
Un « expert » qui avait été commandité par un juge d’instruction zélé avait produit une expertise destinée à dénigrer l’électromètre. Cet « expert » dont l’expertise avait été reprise par de nombreux médias et le juge d’instruction en question de septembre 2008 à mai 2009, avait écrit que « l’électromètre est un leurre… ». Quelques recherches ont permis de découvrir qu’il avait expertisé un instrument défectueux et avait tenté de le réparer lui-même. Lorsque deux experts agréés par la Cour d’appel ont produit à leur tour leurs avis, démontrant que l’appellation « leurre » était totalement dénuée de fondements et que l’expertise du précédent était sans aucun doute bâclée et inexacte, ce dernier, malgré la convocation du juge, ne se présenta au tribunal. Une absence qui en dit long.
Pour finir sur l'électromètre
Voici un extrait de l'expertise de Dario Sabattucci, Professeur d’histoire des religions à l’université de Rome :
« La Scientologie n’attribue pas de fonctions curatives à l’E-Meter ; il lui est attribué des fonctions qu’on pourrait qualifier de “diagnostics”, bien qu’on ne doive pas confondre le diagnostic de la médecine officielle avec le diagnostic de la Scientologie. Les limites objectives de l’E-Meter sont celles d’un instrument mesurant la résistance du corps humain au flux d’un courant électrique. L’existence et la qualité de cette résistance - qui diffère d’une personne à une autre et à différents moments sur le même sujet - est tout ce que l’E-Meter a à offrir. Cela n’a pas de sens pour la science médicale (c’est-à-dire pour des objectifs de diagnostic et pour la guérison des maladies) alors que c’est plein de sens pour la Scientologie qui identifie la résistance du corps humain considéré comme un conducteur électrique à la résistance offerte par l’initié (pré-clair) - à cause de sa condition psycho-physique - pour le procédé d’initiation lui-même (audition) qui va l’élever jusqu’au niveau du parfait initié (clair). Une telle identification d’une réalité physique avec la réalité spirituelle est typiquement religieuse… Pour la Scientologie, l’E-Meter mesure le degré de libération des entraves créant des barrières (c’est-à-dire opposant une “résistance”) à la conscience qu’a de lui-même le Thétan qui veut dire - dans la doctrine de Hubbard - l”essence inaltérable” de tous les hommes. (...) L’initiation en Scientologie est graduelle comme dans les mystères des religions antiques et dans la chrétienté elle-même. Le procédé amenant de la première condition - le pré-clair - à la dernière condition (le clair) est conçu comme un processus de libération. »
La vérité sur le programme de purification
Les scientologues, au cours de leur cursus et de leur progression spirituelle, procèdent pendant une quinzaine de jours à un programme précis appelé « programme de purification ».
La purification a existé dans pratiquement toutes les religions avant la scientologie, sous diverses formes. Certaines religions conseillent le jeun comme pratique purificatrice, les sioux d’Amérique du nord ont un sauna particulier qui leur sert à se purifier « corps et esprit », le Ramadan peut être considéré comme une forme de purification, le carême chez les catholiques peut avoir une fonction similaire et la médecine ayurvédique chez les hindous est très centrée sur la purification tant physique que spirituelle.
Le Programme de purification a ceci de particulier en scientologie qu’il est très précis et cherche à atteindre un objectif très particulier : libérer une personne des résidus toxiques qui agissent comme des entraves à sa progression spirituelle, en diminuant la conscience de l’individu.
Le programme a été examiné par de nombreux experts issus de domaines variés.
Le Docteur Serge Bornstein, neuropsychiatre, Expert inscrit agréé près le Bureau de la Cour de Cassation, Responsable du Diplôme de Psychiatrie Légale à la Faculté de Médecine de Paris-Sud, a rendu une consultation complète sur le Programme de Purification, dans laquelle il écrit :
« Le Programme de Purification entend débarrasser le corps des fidèles, au début de leur progression spirituelle, des toxines et résidus chimiques retenus par le corps. Les proportions de rétention en seraient faibles mais du fait de l'accumulation au long des années, le total s'avérerait générateur d'un amoindrissement mental significatif. Des tests de Q.I., de caractéristiques de l'état psychique du sujet et de sa vitesse de réaction (tests de rapidité) sont effectués avant et après le programme afin d'en mesurer les bénéfices. Le programme est effectué une fois pour toutes au début de la progression. »
« Compte tenu de son objectif spirituel, une appréciation d'un tel programme d'un point de vue scientifique semblerait a priori déplacée. II m'apparaît d'emblée que l'on doive l'apparenter à un rite initiatique ou introductif insistant sur l'idée de Purification que l'on retrouve dans les diverses religions sous une forme ou une autre. »
« Le Programme est, en lui-même, destiné à réconcilier l'être (l'âme) avec le corps qui se trouve désormais lavé de ses résidus exogènes, indésirables et néfastes, en vue d'un nouvel élan vers le futur. »
« En conclusion, la méthode de purification rapportée nous semble devoir être vue à travers le courant spiritualiste qui l'a inspirée, renouvelant les principes initiatiques prônés par les grandes religions depuis des temps ancestraux.
Ron HUBBARD va conjuguer des processus naturels et déjà connus, course à pied, sauna et vitamines, dans le but de prévenir d'une manière très pragmatique l'individu contre les agents toxiques qu'il est susceptible de rencontrer dans la vie moderne.»
Comment fonctionne le Programme de purification
Le déroulement complet du programme est décrit de manière très précise dans le livre « Un corps pur, l'esprit clair », et ce programme ne peut être suivi avec succès que sous une supervision étroite garantissant son plein résultat.
Les grandes lignes du Programme de Purification sont les suivantes :
Examen médical par un médecin et présentation du programme.
Une alimentation équilibrée et des compléments de vitamines et minéraux pris selon le livre « Un corps pur l'esprit clair », sont un facteur vital pour aider le corps à éliminer les substances toxiques accumulées et autres substances chimiques.
Le programme est suivi quotidiennement sur la base d'un horaire régulier jusqu'à obtention du résultat final.
Vous vous échauffez un moment pour activer votre circulation sanguine. Selon la doctrine scientologue le sang pénètre alors plus profondément dans les tissus, là où les dépôts de produits toxiques sont retenus. Cette action aide à débloquer ces dépôts, mais surtout c'est ce qui permet à une vitamine « intelligente », la vitamine pp (niacine), d'agir efficacement.
Ensuite, vous éliminez par transpiration lente les résidus de substances chimiques toxiques dans un sauna à température réduite. Nous croyons que la vitamine pp permet de déloger les résidus incrustés.
La combinaison précise d'échauffement, transpiration, nutrition et repos adéquats permet d'arriver à ce qui est attendu du programme.
Ce que l'on escompte du programme de Purification est un corps purifié, libéré des impuretés, résidus de drogues et autres produits toxiques qui s'y étaient accumulés et qui gênaient son potentiel spirituel et amoindrissaient sa conscience. La personne est arrivée maintenant à un niveau où elle peut véritablement progresser mentalement et spirituellement. On peut régulièrement constater, chez les personnes qui ont suivi ce programme, une nette augmentation de leurs aptitudes et de leurs perceptions, une capacité à penser plus clairement, à être plus éveillées et plus rapides, un regain d'énergie, une vitalité retrouvée.
Un docteur à Tchernobyl
Le Docteur David Root, membre du Collège Américain de la Médecine Environnementale et de la Médecine du travail, membre de l’Association Médicale Aérospatiale et membre de la Société Royale Aéronautique en Angleterre, a découvert le programme de purification il y a plus de 20 ans. Chrétien, non scientologue, il a développé un programme de détoxification similaire en tous points à celui de l'Église, basé sur les travaux de Monsieur Hubbard, si ce n’est qu’il l’utilise dans un cadre médical, quand l'Église l’utilise dans un cadre religieux sur des gens bien portants.
Le Dr Root est venu porter son témoignage au Tribunal de Grande instance de Paris en mai 2009, après 20 ans de pratique et plus de 4 000 cas traités. Il a raconté comment il avait utilisé le programme avec des résultats étonnants à Tchernobyl, sur le « Ground zero » du 11 septembre pour aider au rétablissement des pompiers intoxiqués au plus haut degré par les retombées, en Utah pour sauver des policiers intoxiqués dans les laboratoires clandestins de « Christal Meth » une drogue particulièrement dangereuse, etc.
Sa conclusion : le programme pratiqué exactement comme les scientologues le pratiquent est très bénéfique, d’une efficacité incontestable, sans aucun danger, et ceux-ci sont parfaitement formés pour l’administrer dans un cadre religieux sur des gens bien portants.
La vérité sur le test de personnalité
L’étude de la personnalité humaine appartient traditionnellement aux domaines de la philosophie et de la philosophie religieuse, comme en atteste l’histoire de la philosophie et des religions tant européenne qu’asiatique. Philosophies védiques, grecques ou latines, théologie chrétienne ou philosophies des lumières, toutes ont abordé la personnalité et sa transformation grâce à l’expérience philosophique ou religieuse.
À ce sujet, Régis Deriquebourg, Sociologue des religions, écrivait en mai 2009 dans une étude révélatrice :
« Ces conceptions de l'homme ne font pas l'objet d'une vérification scientifique comme celle qui est exigée par la psychologie universitaire contemporaine. Elles s'apparentent à la psychologie philosophique qui décrit le fonctionnement psychique à partir du raisonnement, de l'observation et de l'introspection. Dans le cas des religions, elles peuvent s'appeler des théopsychologies.
Dans l'esprit des théologiens, l'âme s'individualise peu à peu en concentrant toute la vie psychologique du croyant. Elle a conscience d'elle-même (activité autoréflexive), elle est porteuse des sentiments, des idées, des représentations, de la vie intellectuelle et affective. On retrouve là les attributs du moi dans la psychologie moderne. L'anthropologie chrétienne a sans doute donné son empreinte à la psychologie occidentale qui fonctionne autour de ces idées de conscience, de vie intellectuelle (cognitive) et affective. »
Dans les années 50, la scientologie évoluant dans un monde habitué aux tests psychologiques, une psychologue du nom de Juliette Salva Lewis développa le test Oxford Capacity Analysis pour qu’il soit utilisé dans le cadre de la progression spirituelle des scientologues. L’objectif étant de pouvoir mesurer les changements spirituels qui ne manquaient pas de s’opérer chez les scientologues, et voir si ces changements pouvaient être enregistrés sur un test simple et classique. Le modèle de test utilisé était le Johnson Temperament Analysis, un test très largement utilisé à l’époque. Quelques changements furent introduits pour qu’il corresponde à l’aspect spirituel des changements positifs observés dans la personnalité des individus, et l’aventure passionna les scientologues.
Une différence fondamentale existait cependant entre l’interprétation des tests de personnalité par les psychologues et son interprétation dans le cadre de la religion scientologue : la scientologie mettait l’accent uniquement sur les aptitudes, comme décrit dans cette conférence sur les tests donnée par M. Hubbard en 1955 : « Vous comprenez que ce sont des découvertes de la scientométrie, ce sont des tests psychométriques, ainsi sont-ils exprimés en terme de perturbation, et ainsi de suite. Les perturbations ne nous intéressent pas. C’est une des premières choses que vous devriez apprendre, vous savez, au sujet de la scientologie - que c’est une méthode de pensée entièrement différente. La psychothérapie n’a rien à voir avec cela, parce que la psychothérapie tente et essaye tant qu’elle peut de trouver quelque chose qui ne va pas, vous voyez, elle essaye vraiment de trouver quelque chose qui ne va pas chez la personne afin de pouvoir le corriger. En scientologie, nous supposons qu’il doit y avoir quelque chose de bien à son sujet, et nous le rendons meilleur. Nous nous intéressons seulement à ses aptitudes, nous ne nous intéressons pas à ses maladies. Mais nous voyons ces changements énormes se produire, simplement en ce qui concerne la maîtrise de soi. Maintenant, c’est une des choses les plus intéressantes. Nous travaillons directement sur l’identité spirituelle de la personne, vous voyez, en augmentant son autodétermination. »
Depuis cette époque, le test de personnalité Oxford Capacity Analysis est utilisé par les paroissiens dans le cadre de leur progression spirituelle au sein de l’Eglise de Scientologie.
Expertises Bien que son utilisation s’inscrive dans le domaine strictement religieux des activités de l’Eglise, de nombreux spécialistes ont déjà indiqué qu'il s'agissait d'un test sérieux.
Ainsi, dans une consultation présentée au tribunal par la défense de l’Eglise, une spécialiste psychologue, enseignante de psychosociologie des organisations, écrivait :
« Le Taylor-Johnson Temperament Analysis peut être administré aux adolescents et aux adultes. Ce test révisé en 2002 par Stephen N. Axford est un outil très utilisé et qui fait l'objet de nombreuses publications. Il est répertorié dans le BUROS Mental Measurements Yearbook de 2005… Il faut faire remarquer, au crédit de Julia Salmon Lewis, le développeur du test OCA, que les 200 items qui forment ce questionnaire mesurent en effet les dix traits de personnalité mentionnés et permettent même d'évaluer des états émotionnels stables et/ou passagers comme la tristesse ou la vivacité. Le test OCA présente des critères de validité. Il a une validité de surface, les questions sont pertinentes, tant par la formulation que par les cadres visés. Il semble posséder une validité de contenu, c'est-à-dire le test étant conçu pour explorer des zones mentales, il peut en effet mesurer des 8 comportements, des attitudes et des tendances. Nous avons trouvé que le test permettait d'évaluer la perception qu'un individu a de lui-même, son jugement et la qualité de ses relations interpersonnelles. »
De son coté, Serge Bornstein, Psychiatre des Hôpitaux, Expert près de la Cour d'appel de Paris agréé auprès de la Cour de Cassation, écrivait dans sa consultation :
« Le test OCA s'inscrit dans une longue lignée de travaux des écoles psychologiques internationales. C'est un bon test étalonné sérieusement qui regroupe les qualités fondamentales d'objectivité, d'homogénéité, de fiabilité, de sensibilité tout en se montrant intéressant, rapide à passer et à dépouiller même pour un scrutateur non versé en psychologie. »
Utilisé tel que préconisé dans les écritures religieuses de l’Eglise de Scientologie, le test de personnalité OCA est un outil destiné aux paroissiens afin de leur permettre de mieux se connaître et d’envisager leurs progrès spirituels sous un angle positif et orienté vers l’avenir.
Conclusion
Alors que la situation de la scientologie dans le monde a totalement changé et qu’elle est maintenant reconnue dans beaucoup de pays d’Europe comme une religion à part entière, la France a développé depuis les années 1980 une politique de discrimination religieuse considérée dans le reste des pays démocratiques comme particulièrement dangereuse en ce qui concerne la liberté de conscience.
Récemment, le secrétaire d'état à la justice a déclaré qu'il avait organisé des réunions entre les conseillers de la Miviludes et les magistrats du parquet en charge d'affaires avec « des dérives sectaires présumés ». Ce qui pourrait expliquer le revirement incompréhensible du parquet dans ce procès, qui a complètement changé son fusil d'épaule alors qu'après 8 ans d'enquête minutieuse, le procureur de Paris avait requis un non-lieu, estimant qu'il n'y avait rien à reprocher à l'Eglise ni aux scientologues. C'est quoi qu'il en soit une dangereuse intrusion du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire dont l'indépendance aurait dû être garantie par notre constitution.
Pendant ce temps, la scientologie fête cette année ses 50 ans d'existence en France. Elle parraine la plus grosse association non gouvernementale de prévention anti-drogue que nous ayons jamais eue dans notre pays (association dont l'utilité est reconnue par la Commission Européenne dans le cadre de son travail de prévention anti-drogue). Elle est à la source d'une campagne d'éducation sur les droits de l'Homme qui fait le tour du monde avec des résultats extraordinaires. Elle promeut une campagne sur des valeurs morales fondées sur le bon sens (le Chemin du Bonheur) qui transforme des pays entiers. Le gouvernement colombien, par exemple, a adopté cette campagne au niveau national lorsqu'il a vu les résultats obtenus sur la baisse de la criminalité.
Les scientologues sont des gens respectueux des lois, orientés sur l'aide qu'ils peuvent apporter à leur prochain et à leur communauté. Ils représentent une communauté religieuse internationale forte de 12 millions de membres. Chaque mois, la demande pour les livres de son fondateur s'accroît. Ron Hubbard est aujourd'hui l'homme le plus publié et le plus traduit de la planète d’après le Guinness Book. Ses livres fondamentaux ont été traduits dernièrement en 50 langues pour répondre à la demande.
Depuis 50 ans, la scientologie a obtenu plus d'une centaine de décisions judiciaires et administratives favorables dans le monde, parfois en appel, et il n'y a pas de doute que la France finira par reconnaître la Scientologie pour ce qu'elle est, une confession religieuse qui a sa place parmi les autres mouvements de pensée de notre pays.
L’étude de la personnalité humaine est traditionnellement un domaine réservé aux philosophes et aux philosophes religieux, comme en atteste l’histoire de la philosophie et des religions tant européenne qu’asiatique. Philosophies védiques, grecques ou latines, théologie chrétienne ou philosophies des lumières, toutes ont abordé la personnalité et sa transformation grâce à l’expérience philosophique ou religieuse.
A ce sujet, Régis Deriquebourg, Sociologue des religions, écrivait en mai 2009 dans une étude révélatrice :
« Ces conceptions de l'homme ne font pas l'objet d'une vérification scientifique comme celle qui est exigée par la psychologie universitaire contemporaine. Elles s'apparentent à la psychologie philosophique qui décrit le fonctionnement psychique à partir du raisonnement, de l'observation et de l'introspection. Dans le cas des religions, elles peuvent s'appeler des théopsychologies.
Dans l'esprit des théologiens, l'âme s'individualise peu à peu en concentrant toute la vie psychologique du croyant. Elle a conscience d'elle-même (activité autoréflexive), elle est porteuse des sentiments, des idées, des représentations, de la vie intellectuelle et affective. On retrouve là les attributs du moi dans la psychologie moderne. L'anthropologie chrétienne a sans doute donné son empreinte à la psychologie occidentale qui fonctionne autour de ces idées de conscience, de vie intellectuelle (cognitive) et affective. »
Dans les années 50, la scientologie évoluant dans un monde habitué aux tests psychologiques, une psychologue du nom de Juliette Salva Lewis développa le test Oxford Capacity Analysis pour qu’il soit utilisé dans le cadre de la progression spirituelle des scientologues. L’objectif étant de pouvoir mesurer les changements spirituels qui ne manquaient pas de s’opérer chez les scientologues, et voir si ces changements pouvaient être enregistrés sur un test simple et classique. Le modèle de test utilisé était le Taylor Johnson Temperament Analysis, un test d’une fiabilité reconnue dans de nombreuses revues scientifiques de l’époque. Quelques changements furent introduits pour qu’il corresponde à l’aspect spirituel des changements positifs observés dans la personnalité des individus, et l’aventure passionna les scientologues.
Une différence fondamentale existait cependant entre l’interprétation des tests de personnalité par les psychologues et son interprétation dans le cadre de la religion scientologue : la scientologie mettait l’accent uniquement sur les aptitudes, comme décrit dans cette conférence sur les tests donnée par M. Hubbard en 1955 : « Vous comprenez que ce sont des découvertes de la scientométrie, ce sont des tests psychométriques, ainsi sont-ils exprimés en terme de perturbation, et ainsi de suite. Les perturbations ne nous intéressent pas. C’est une des premières choses que vous devriez apprendre, vous savez, au sujet de la scientologie - que c’est une méthode de pensée entièrement différente. La psychothérapie n’a rien à voir avec cela, parce que la psychothérapie tente et essaye tant qu’elle peut de trouver quelque chose qui ne va pas, vous voyez, elle essaye vraiment de trouver quelque chose qui ne va pas chez la personne afin de pouvoir le corriger. En scientologie, nous supposons qu’il doit y avoir quelque chose de bien à son sujet, et nous le rendons meilleur. Nous nous intéressons seulement à ses aptitudes, nous ne nous intéressons pas à ses maladies. Mais nous voyons ces changements énormes se produire, simplement en ce qui concerne la maîtrise de soi. Maintenant, c’est une des choses les plus intéressantes. Nous travaillons directement sur l’identité spirituelle de la personne, vous voyez, en augmentant son autodétermination. »
Depuis cette époque, le test de personnalité Oxford Capacity Analysis est utilisé par les paroissiens dans le cadre de leur progression spirituelle au sein de l’Eglise de Scientologie.
expertises
Bien que son utilisation s’inscrive dans le domaine strictement religieux des activités de l’Eglise, de nombreux spécialistes ont déjà expertisé ce test pour en valider sa fiabilité.
Ainsi la spécialiste Gracieuse Paget-Blanc, Psychologue, Enseignante de psychosociologie des organisations, écrivait dans une consultation de 2006 :
« Le Taylor-Johnson Temperament Analysis peut être administré aux adolescents et aux adultes. Ce test révisé en 2002 par Stephen N. Axford est un outil très utilisé et qui fait l'objet de nombreuses publications. Il est répertorié dans le BUROS Mental Measurements Yearbook de 2005… Il faut faire remarquer, au crédit de Julia Salmon Lewis, le développeur du test OCA, que les 200 items qui forment ce questionnaire mesurent en effet les dix traits de personnalité mentionnés et permettent même d'évaluer des états émotionnels stables et/ou passagers comme la tristesse ou la vivacité. Le test OCA présente des critères de validité. Il a une validité de surface, les questions sont pertinentes, tant par la formulation que par les cadres visés. Il semble posséder une validité de contenu, c'est-à-dire le test étant conçu pour explorer des zones mentales, il peut en effet mesurer des 8 comportements, des attitudes et des tendances. Nous avons trouvé que le test permettait d'évaluer la perception qu'un individu a de lui-même, son jugement et la qualité de ses relations interpersonnelles. »
De son coté, Serge Bornstein, Psychiatre des Hôpitaux, Expert près de la Cour d'appel de Paris agréé auprès de la Cour de Cassation, écrivait dans sa consultation :
« Le test OCA s'inscrit dans une longue lignée de travaux des écoles psychologiques internationales. C'est un bon test étalonné sérieusement qui regroupe les qualités fondamentales d'objectivité, d'homogénéité, de fiabilité, de sensibilité tout en se montrant intéressant, rapide à passer et à dépouiller même pour un scrutateur non versé en psychologie. »
Utilisé dans tel que préconisé dans les écritures religieuses de l’Eglise de Scientologie, le test de personnalité OCA est un outil destiné aux paroissiens afin de leur permettre de mieux se connaître et d’envisager leurs progrès spirituels sous un angle positif et orienté vers l’avenir.
Mensonges :
En mai 2009, un militant anti-scientologue a tenté de faire croire à des magistrats que le test de personnalité OCA serait un test « truqué ». Heureusement, son absence de compétence et la malhonnêteté de sa démonstration en la matière sont rapidement devenues manifestes. Régis Dericquebourg, Diplomé de Psychologie clinique de l’Université Paris 7 et Sociologue des religions, a été mandaté pour étudier les déclarations de ce militant. Voici ses conclusions :
« Ce principe est valable pour tous les tests psychologiques pratiqués jusqu’à ce jour. Monsieur X ignore donc apparemment la logique inhérente à la construction des tests de personnalité.
Monsieur X ne semble pas avoir la compétence pour analyser un test. Il critique des aspects que l’on retrouve dans d’autres tests comme je l’ai montré en effectuant une comparaison entre l’OCA et le MMPI. Monsieur X n’apporte pas de démonstration convaincante que le test est « truqué ». Pour critiquer le test OCA, il aurait dû se former à la psychométrie des tests de personnalité et des tests d’aptitude. Il semble qu’il se consacre plutôt à l’hypercritique. »
A ce sujet, Régis Deriquebourg, Sociologue des religions, écrivait en mai 2009 dans une étude révélatrice :
« Ces conceptions de l'homme ne font pas l'objet d'une vérification scientifique comme celle qui est exigée par la psychologie universitaire contemporaine. Elles s'apparentent à la psychologie philosophique qui décrit le fonctionnement psychique à partir du raisonnement, de l'observation et de l'introspection. Dans le cas des religions, elles peuvent s'appeler des théopsychologies.
Dans l'esprit des théologiens, l'âme s'individualise peu à peu en concentrant toute la vie psychologique du croyant. Elle a conscience d'elle-même (activité autoréflexive), elle est porteuse des sentiments, des idées, des représentations, de la vie intellectuelle et affective. On retrouve là les attributs du moi dans la psychologie moderne. L'anthropologie chrétienne a sans doute donné son empreinte à la psychologie occidentale qui fonctionne autour de ces idées de conscience, de vie intellectuelle (cognitive) et affective. »
Dans les années 50, la scientologie évoluant dans un monde habitué aux tests psychologiques, une psychologue du nom de Juliette Salva Lewis développa le test Oxford Capacity Analysis pour qu’il soit utilisé dans le cadre de la progression spirituelle des scientologues. L’objectif étant de pouvoir mesurer les changements spirituels qui ne manquaient pas de s’opérer chez les scientologues, et voir si ces changements pouvaient être enregistrés sur un test simple et classique. Le modèle de test utilisé était le Taylor Johnson Temperament Analysis, un test d’une fiabilité reconnue dans de nombreuses revues scientifiques de l’époque. Quelques changements furent introduits pour qu’il corresponde à l’aspect spirituel des changements positifs observés dans la personnalité des individus, et l’aventure passionna les scientologues.
Une différence fondamentale existait cependant entre l’interprétation des tests de personnalité par les psychologues et son interprétation dans le cadre de la religion scientologue : la scientologie mettait l’accent uniquement sur les aptitudes, comme décrit dans cette conférence sur les tests donnée par M. Hubbard en 1955 : « Vous comprenez que ce sont des découvertes de la scientométrie, ce sont des tests psychométriques, ainsi sont-ils exprimés en terme de perturbation, et ainsi de suite. Les perturbations ne nous intéressent pas. C’est une des premières choses que vous devriez apprendre, vous savez, au sujet de la scientologie - que c’est une méthode de pensée entièrement différente. La psychothérapie n’a rien à voir avec cela, parce que la psychothérapie tente et essaye tant qu’elle peut de trouver quelque chose qui ne va pas, vous voyez, elle essaye vraiment de trouver quelque chose qui ne va pas chez la personne afin de pouvoir le corriger. En scientologie, nous supposons qu’il doit y avoir quelque chose de bien à son sujet, et nous le rendons meilleur. Nous nous intéressons seulement à ses aptitudes, nous ne nous intéressons pas à ses maladies. Mais nous voyons ces changements énormes se produire, simplement en ce qui concerne la maîtrise de soi. Maintenant, c’est une des choses les plus intéressantes. Nous travaillons directement sur l’identité spirituelle de la personne, vous voyez, en augmentant son autodétermination. »
Depuis cette époque, le test de personnalité Oxford Capacity Analysis est utilisé par les paroissiens dans le cadre de leur progression spirituelle au sein de l’Eglise de Scientologie.
expertises
Bien que son utilisation s’inscrive dans le domaine strictement religieux des activités de l’Eglise, de nombreux spécialistes ont déjà expertisé ce test pour en valider sa fiabilité.
Ainsi la spécialiste Gracieuse Paget-Blanc, Psychologue, Enseignante de psychosociologie des organisations, écrivait dans une consultation de 2006 :
« Le Taylor-Johnson Temperament Analysis peut être administré aux adolescents et aux adultes. Ce test révisé en 2002 par Stephen N. Axford est un outil très utilisé et qui fait l'objet de nombreuses publications. Il est répertorié dans le BUROS Mental Measurements Yearbook de 2005… Il faut faire remarquer, au crédit de Julia Salmon Lewis, le développeur du test OCA, que les 200 items qui forment ce questionnaire mesurent en effet les dix traits de personnalité mentionnés et permettent même d'évaluer des états émotionnels stables et/ou passagers comme la tristesse ou la vivacité. Le test OCA présente des critères de validité. Il a une validité de surface, les questions sont pertinentes, tant par la formulation que par les cadres visés. Il semble posséder une validité de contenu, c'est-à-dire le test étant conçu pour explorer des zones mentales, il peut en effet mesurer des 8 comportements, des attitudes et des tendances. Nous avons trouvé que le test permettait d'évaluer la perception qu'un individu a de lui-même, son jugement et la qualité de ses relations interpersonnelles. »
De son coté, Serge Bornstein, Psychiatre des Hôpitaux, Expert près de la Cour d'appel de Paris agréé auprès de la Cour de Cassation, écrivait dans sa consultation :
« Le test OCA s'inscrit dans une longue lignée de travaux des écoles psychologiques internationales. C'est un bon test étalonné sérieusement qui regroupe les qualités fondamentales d'objectivité, d'homogénéité, de fiabilité, de sensibilité tout en se montrant intéressant, rapide à passer et à dépouiller même pour un scrutateur non versé en psychologie. »
Utilisé dans tel que préconisé dans les écritures religieuses de l’Eglise de Scientologie, le test de personnalité OCA est un outil destiné aux paroissiens afin de leur permettre de mieux se connaître et d’envisager leurs progrès spirituels sous un angle positif et orienté vers l’avenir.
Mensonges :
En mai 2009, un militant anti-scientologue a tenté de faire croire à des magistrats que le test de personnalité OCA serait un test « truqué ». Heureusement, son absence de compétence et la malhonnêteté de sa démonstration en la matière sont rapidement devenues manifestes. Régis Dericquebourg, Diplomé de Psychologie clinique de l’Université Paris 7 et Sociologue des religions, a été mandaté pour étudier les déclarations de ce militant. Voici ses conclusions :
« Ce principe est valable pour tous les tests psychologiques pratiqués jusqu’à ce jour. Monsieur X ignore donc apparemment la logique inhérente à la construction des tests de personnalité.
Monsieur X ne semble pas avoir la compétence pour analyser un test. Il critique des aspects que l’on retrouve dans d’autres tests comme je l’ai montré en effectuant une comparaison entre l’OCA et le MMPI. Monsieur X n’apporte pas de démonstration convaincante que le test est « truqué ». Pour critiquer le test OCA, il aurait dû se former à la psychométrie des tests de personnalité et des tests d’aptitude. Il semble qu’il se consacre plutôt à l’hypercritique. »
Article écrit en 1969 par L. Ron Hubbard. Publié dans le magazine Le Défenseur de la Liberté.
Un de nos ministres, qui s’était présenté aux Nations unies, fut soudain confronté par une délégation qui, l’ayant reconnu comme étant scientologue, se précipita sur lui et lui demanda : « Qu’allez-vous faire avec les Nations unies ? »
Certaines personnes ont la mauvaise habitude de raconter des histoires extravagantes sur la Scientologie. C’est une tactique typique de l’ennemi. (Typique également de n’importe quelle organisation de renseignements.) Mais tout ce que ces néo-totalitaires arrivent à faire, c’est à créer une image effrayante de la Scientologie.
Les véritables intentions et états d’être de la Scientologie, de ses organisations et de ses groupes doivent donc être énoncés en se basant sur les faits.
En 1949, une technologie amicale et très pratique de la pensée fut développée. Elle résolvait les problèmes du mental sans contrainte ni hypnotisme.
Elle fut offerte aux professionnels de la médecine et de la psychiatrie mais ils refusèrent ce don.
Un livre populaire fut écrit et devint instantanément un best-seller.
Dans le monde entier, des organisations émergèrent à un niveau populaire, soutenues par le public.
Voyant la menace économique immédiate que représentait une technologie qui produisait de meilleurs résultats, les groupes de façade psychiatriques commencèrent immédiatement à lutter contre cette connaissance nouvelle en utilisant des agents provocateurs et des tactiques de services de renseignements.
De nombreux mensonges et de nombreuses menaces émanèrent de ces éléments hostiles.
Les politiciens que ces groupes de façade psychiatriques faisaient chanter essayèrent d’éveiller l’intérêt de la police mais échouèrent. Ils recoururent alors à des « investigations gouvernementales » pour obtenir des interdictions.
Les organisations de Scientologie continuèrent à s’agrandir. Le soutien du public s’intensifia.
Les hommes de main politiques de la psychiatrie commencèrent à perdre leurs sièges et leur prestige.
La Scientologie découvrit que la psychiatrie dirigeait des camps de la mort et constituait une nouvelle forme d’oppression de la population.
Les groupes et organisations de Scientologie continuèrent à s’agrandir.
Le nouveau sujet connut même d’autres développements bien qu’il fût entravé par le fait que la psychiatrie absorbait insatiablement les finances publiques pour le domaine de la santé mentale.
On commença à établir le fait que les « gouvernements » n’avaient absolument aucune preuve contre la Scientologie, son fondateur ou ses organisations ; les groupes de façade psychiatriques perdirent leur prestige et commencèrent eux-mêmes à faire l’objet d’examens approfondis, face à des accusations aussi graves que sabotage à l’encontre du public, actions d’agents provocateurs, détournements de fonds et meurtres.
C’est, en résumé, l’histoire de dix-neuf années.
Parce que la Scientologie a fait ce qu’elle a dit, n’avait aucune mauvaise intention et a essayé d’accomplir sa tâche avec intégrité, elle était bien trop puissante pour être éradiquée, malgré un complot international qui dépensa des millions pour la détruire.
Les véritables intentions du fondateur, des scientologues et des organisations de Scientologie sont facilement établies, facilement prouvées :
1. Rendre les êtres humains heureux et en bonne santé à l’aide de l’audition individuelle.
2. Etre amical et toujours prêt à aider.
3. Créer un environnement sans danger en protestant contre l’emploi de l’hypnotisme, des traitements violents et du fait de se saisir illégalement des gens.
4. Créer un monde meilleur en rendant les individus plus capables.
5. Se diriger vers la liberté spirituelle.
6. Apporter son soutien au gouvernement légal du pays dans lequel se trouve chaque organisation.
7. Faire en sorte que la technologie de l’organisation et les autres découvertes soient facilement et généralement disponibles.
8. Ne pas entraver les us et coutumes des peuples.
9. Ne jamais refuser d’aider quelqu’un en raison de sa race, sa couleur ou sa croyance.
10. Mener des activités de bons citoyens travaillant dans l’intérêt du pays.
Ce sont les intentions totales de la Scientologie, de ses organisations et de ses membres.
Toute déclaration contraire de l’ennemi est un effort pour discréditer un développement qui lui ferait perdre ses prétentions divines, ainsi que les pouvoirs et les finances qu’il a obtenus illégalement.
Les organisations de Scientologie sont composées de bons citoyens pour leur pays, en qui on peut avoir confiance et qui travaillent pour l’organisation parce qu’ils croient qu’il y a de l’espoir.
Il n’existe pas la moindre preuve où que ce soit dans le monde qui puisse réfuter les faits susmentionnés.
Des milliers de documents, d’actes quotidiens et de bonnes actions existent pour le prouver.
Le monde a vu l’arrivée d’une percée technologique dans le domaine de l’esprit.
Toute chose nouvelle passe des moments difficiles.
La seule chose dont on pourrait vraiment accuser la Scientologie, c’est qu’elle produit des résultats rapides, qu’elle marche et qu’elle fait exactement ce qu’elle dit qu’elle peut faire. Et comme c’est le cas, il n’y a pas de place pour des hommes qui prétendent guérir les maladies mentales pour devenir les oppresseurs de l’humanité et les ennemis de l’Etat.
On pourrait dire en toute vérité à la délégation des Nations unies : « Ce que nous allons faire avec les Nations unies ? Eh bien, nous allons aider les individus qui en font partie à devenir suffisamment intelligents et suffisamment compétents pour qu’ils puissent accomplir leur devoir et ainsi, peut-être, apporter la paix au monde. »
On dit que Diogène avait beaucoup de mal à trouver un honnête homme. Mais toute organisation honnête se trouvant dans un monde aussi troublé et empli de souffrance que celui-ci rencontrera nombre de problèmes, jusqu’à ce que les gens se rendent enfin compte que la seule menace qu’elle représente, c’est de rendre les gens honnêtes.
L. Ron Hubbard
Certaines personnes ont la mauvaise habitude de raconter des histoires extravagantes sur la Scientologie. C’est une tactique typique de l’ennemi. (Typique également de n’importe quelle organisation de renseignements.) Mais tout ce que ces néo-totalitaires arrivent à faire, c’est à créer une image effrayante de la Scientologie.
Les véritables intentions et états d’être de la Scientologie, de ses organisations et de ses groupes doivent donc être énoncés en se basant sur les faits.
En 1949, une technologie amicale et très pratique de la pensée fut développée. Elle résolvait les problèmes du mental sans contrainte ni hypnotisme.
Elle fut offerte aux professionnels de la médecine et de la psychiatrie mais ils refusèrent ce don.
Un livre populaire fut écrit et devint instantanément un best-seller.
Dans le monde entier, des organisations émergèrent à un niveau populaire, soutenues par le public.
Voyant la menace économique immédiate que représentait une technologie qui produisait de meilleurs résultats, les groupes de façade psychiatriques commencèrent immédiatement à lutter contre cette connaissance nouvelle en utilisant des agents provocateurs et des tactiques de services de renseignements.
De nombreux mensonges et de nombreuses menaces émanèrent de ces éléments hostiles.
Les politiciens que ces groupes de façade psychiatriques faisaient chanter essayèrent d’éveiller l’intérêt de la police mais échouèrent. Ils recoururent alors à des « investigations gouvernementales » pour obtenir des interdictions.
Les organisations de Scientologie continuèrent à s’agrandir. Le soutien du public s’intensifia.
Les hommes de main politiques de la psychiatrie commencèrent à perdre leurs sièges et leur prestige.
La Scientologie découvrit que la psychiatrie dirigeait des camps de la mort et constituait une nouvelle forme d’oppression de la population.
Les groupes et organisations de Scientologie continuèrent à s’agrandir.
Le nouveau sujet connut même d’autres développements bien qu’il fût entravé par le fait que la psychiatrie absorbait insatiablement les finances publiques pour le domaine de la santé mentale.
On commença à établir le fait que les « gouvernements » n’avaient absolument aucune preuve contre la Scientologie, son fondateur ou ses organisations ; les groupes de façade psychiatriques perdirent leur prestige et commencèrent eux-mêmes à faire l’objet d’examens approfondis, face à des accusations aussi graves que sabotage à l’encontre du public, actions d’agents provocateurs, détournements de fonds et meurtres.
C’est, en résumé, l’histoire de dix-neuf années.
Parce que la Scientologie a fait ce qu’elle a dit, n’avait aucune mauvaise intention et a essayé d’accomplir sa tâche avec intégrité, elle était bien trop puissante pour être éradiquée, malgré un complot international qui dépensa des millions pour la détruire.
Les véritables intentions du fondateur, des scientologues et des organisations de Scientologie sont facilement établies, facilement prouvées :
1. Rendre les êtres humains heureux et en bonne santé à l’aide de l’audition individuelle.
2. Etre amical et toujours prêt à aider.
3. Créer un environnement sans danger en protestant contre l’emploi de l’hypnotisme, des traitements violents et du fait de se saisir illégalement des gens.
4. Créer un monde meilleur en rendant les individus plus capables.
5. Se diriger vers la liberté spirituelle.
6. Apporter son soutien au gouvernement légal du pays dans lequel se trouve chaque organisation.
7. Faire en sorte que la technologie de l’organisation et les autres découvertes soient facilement et généralement disponibles.
8. Ne pas entraver les us et coutumes des peuples.
9. Ne jamais refuser d’aider quelqu’un en raison de sa race, sa couleur ou sa croyance.
10. Mener des activités de bons citoyens travaillant dans l’intérêt du pays.
Ce sont les intentions totales de la Scientologie, de ses organisations et de ses membres.
Toute déclaration contraire de l’ennemi est un effort pour discréditer un développement qui lui ferait perdre ses prétentions divines, ainsi que les pouvoirs et les finances qu’il a obtenus illégalement.
Les organisations de Scientologie sont composées de bons citoyens pour leur pays, en qui on peut avoir confiance et qui travaillent pour l’organisation parce qu’ils croient qu’il y a de l’espoir.
Il n’existe pas la moindre preuve où que ce soit dans le monde qui puisse réfuter les faits susmentionnés.
Des milliers de documents, d’actes quotidiens et de bonnes actions existent pour le prouver.
Le monde a vu l’arrivée d’une percée technologique dans le domaine de l’esprit.
Toute chose nouvelle passe des moments difficiles.
La seule chose dont on pourrait vraiment accuser la Scientologie, c’est qu’elle produit des résultats rapides, qu’elle marche et qu’elle fait exactement ce qu’elle dit qu’elle peut faire. Et comme c’est le cas, il n’y a pas de place pour des hommes qui prétendent guérir les maladies mentales pour devenir les oppresseurs de l’humanité et les ennemis de l’Etat.
On pourrait dire en toute vérité à la délégation des Nations unies : « Ce que nous allons faire avec les Nations unies ? Eh bien, nous allons aider les individus qui en font partie à devenir suffisamment intelligents et suffisamment compétents pour qu’ils puissent accomplir leur devoir et ainsi, peut-être, apporter la paix au monde. »
On dit que Diogène avait beaucoup de mal à trouver un honnête homme. Mais toute organisation honnête se trouvant dans un monde aussi troublé et empli de souffrance que celui-ci rencontrera nombre de problèmes, jusqu’à ce que les gens se rendent enfin compte que la seule menace qu’elle représente, c’est de rendre les gens honnêtes.
L. Ron Hubbard
Le 20 Février 1983, le Rocky Mountain News publiait une interview accordée par L.Ron Hubbard à l'occasion de la sortie de la trilogie "Terre Champs de Bataille". Vers la fin de l'interview, la journaliste évoque le sujet de la Dianétique et de la Scientologie. Extraits :
Q : comment votre engagement en Scientologie et en Dianétique ainsi que la controverse publique dont vous avez fait l'objet ont affecté L. Ron Hubbard l'écrivain ?
R: La seule chose qui m'ait jamais affectée en tant qu'écrivain est la Marine US et leurs règles de « sécurité » interdisant l'écriture. Je ne me suis pas manifesté pendant deux ans et puis je ne l'ai plus supporté, j'ai pris une machine à écrire et avec mon Stetson en plein champ de bataille, j'ai écrit un roman historique en costume de 60.000 mots. Ce roman n'a jamais été publié. Il s'intitulait « Stormalong » et la seule chose qui en est restée est le personnage qui porte ce nom dans TERRE CHAMP DE BATAILLE. Est-ce qu'il a été rejeté ? Non. J'ai vendu 93,4% de tout ce que j'ai écrit – premier jet, première soumission, un chèque par retour courrier et souvent par un messager de la Western Union. Et à propos du roman ? Et bien, si les poissons savent lire, ils l'ont probablement apprécié.
Q : On raconte que vous avez parlé à un groupe d'écrivains de science-fiction et que vous leur auriez dit que s'ils voulaient vraiment gagner de l'argent, ils devraient créer une religion. Cela fait partie de la légende mais qu'en est-il exactement de cette histoire qu'on raconte souvent à votre sujet ?
R : J'ai bien peur que vous me confondiez avec un autre écrivain – George Orwell, l'auteur de 1984, de la Ferme des Animaux. C'est lui qui a fait cette remarque en 1938. J'en ai une en sens inverse pour vous. L'autre jour, j'ai entendu dire que des passages entiers des matériaux de Scientologie étaient attribués à Bouddha !
Q : la Scientologie a été décrite comme une religion de science-fiction. Qu'est-ce que vous en pensez ?
R ; Je n'ai jamais entendu dire qu'il s'agissait d'une religion de science-fiction mais si quelqu'un l'a ainsi qualifiée, y-a-t-il quelque chose de plus intéressant que le futur des gens ?
Q : Quel rôle est-ce que votre expérience en tant qu'écrivain de science-fiction joue dans le développement de la Dianétique et de la Scientologie ?
R : Comme je vous le disais, je préfèrerais parler d'écrivain plutôt que de me restreindre à un seul genre. Me demander quel rôle mon expérience dans un domaine a à voir avec ce qui semble être un domaine entièrement différent me rappelle la terrible situation dans laquelle un ami à moi s'est trouvé -- Bucky Fuller. Aujourd'hui cet homme est reconnu comme un génie. Mais il y a quelques années certains critiques essayaient d'affirmer qu'il n'avait aucune qualification pour ce qu'il faisait et pour ce qu'il revendiquait. Ils avaient raison. Il n'en avait pas. Bucky était probablement la personne la moins qualifiée que vous pouviez trouver et c'est la raison exacte pour laquelle il a réussi. Il n'a écouté personne. Aujourd'hui ses créations sont considérées comme des monuments et il continue de travailler. Entre temps, les critiques qui existaient sur son nom sont relégués à l'obscurité. Chaque personne devrait être un Buckminister Fuller et ne pas tenir compte de ceux qui hurlent que vous avez besoin d'un certificat pour être créatif.
Si j'avais écouté « l'Autorité », je n'aurais jamais écrit quoi que ce soit, je n'aurais jamais voyagé où que ce soit ou fait quoi que ce soit. Maintenant, ne vous y trompez pas, je ne parle pas d'anarchie. Je parle de la sacro-sainte Autorité. L'autorité existe quand la raison a échoué.
R: La seule chose qui m'ait jamais affectée en tant qu'écrivain est la Marine US et leurs règles de « sécurité » interdisant l'écriture. Je ne me suis pas manifesté pendant deux ans et puis je ne l'ai plus supporté, j'ai pris une machine à écrire et avec mon Stetson en plein champ de bataille, j'ai écrit un roman historique en costume de 60.000 mots. Ce roman n'a jamais été publié. Il s'intitulait « Stormalong » et la seule chose qui en est restée est le personnage qui porte ce nom dans TERRE CHAMP DE BATAILLE. Est-ce qu'il a été rejeté ? Non. J'ai vendu 93,4% de tout ce que j'ai écrit – premier jet, première soumission, un chèque par retour courrier et souvent par un messager de la Western Union. Et à propos du roman ? Et bien, si les poissons savent lire, ils l'ont probablement apprécié.
Q : On raconte que vous avez parlé à un groupe d'écrivains de science-fiction et que vous leur auriez dit que s'ils voulaient vraiment gagner de l'argent, ils devraient créer une religion. Cela fait partie de la légende mais qu'en est-il exactement de cette histoire qu'on raconte souvent à votre sujet ?
R : J'ai bien peur que vous me confondiez avec un autre écrivain – George Orwell, l'auteur de 1984, de la Ferme des Animaux. C'est lui qui a fait cette remarque en 1938. J'en ai une en sens inverse pour vous. L'autre jour, j'ai entendu dire que des passages entiers des matériaux de Scientologie étaient attribués à Bouddha !
Q : la Scientologie a été décrite comme une religion de science-fiction. Qu'est-ce que vous en pensez ?
R ; Je n'ai jamais entendu dire qu'il s'agissait d'une religion de science-fiction mais si quelqu'un l'a ainsi qualifiée, y-a-t-il quelque chose de plus intéressant que le futur des gens ?
Q : Quel rôle est-ce que votre expérience en tant qu'écrivain de science-fiction joue dans le développement de la Dianétique et de la Scientologie ?
R : Comme je vous le disais, je préfèrerais parler d'écrivain plutôt que de me restreindre à un seul genre. Me demander quel rôle mon expérience dans un domaine a à voir avec ce qui semble être un domaine entièrement différent me rappelle la terrible situation dans laquelle un ami à moi s'est trouvé -- Bucky Fuller. Aujourd'hui cet homme est reconnu comme un génie. Mais il y a quelques années certains critiques essayaient d'affirmer qu'il n'avait aucune qualification pour ce qu'il faisait et pour ce qu'il revendiquait. Ils avaient raison. Il n'en avait pas. Bucky était probablement la personne la moins qualifiée que vous pouviez trouver et c'est la raison exacte pour laquelle il a réussi. Il n'a écouté personne. Aujourd'hui ses créations sont considérées comme des monuments et il continue de travailler. Entre temps, les critiques qui existaient sur son nom sont relégués à l'obscurité. Chaque personne devrait être un Buckminister Fuller et ne pas tenir compte de ceux qui hurlent que vous avez besoin d'un certificat pour être créatif.
Si j'avais écouté « l'Autorité », je n'aurais jamais écrit quoi que ce soit, je n'aurais jamais voyagé où que ce soit ou fait quoi que ce soit. Maintenant, ne vous y trompez pas, je ne parle pas d'anarchie. Je parle de la sacro-sainte Autorité. L'autorité existe quand la raison a échoué.
Dans le monde entier, l'Église de Scientologie publie le magazine "Freedom" (En France ce magazine s'appelle Éthique et Libertés) pour dénoncer les violations des droits de l'homme et faire connaître des faits relatifs à ces droits que les médias taisent. Voici ce que d'autres en disent :
Les ministres bénévoles de Scientologie sont formés à des techniques de scientologie pour pouvoir apporter de l'aide partout ou celle-ci est nécessaire. Ils sont régulièrement appelés lors des catastrophes naturelles pour prêter main forte aux secours (policiers, pompiers, croix-rouge, etc). Vous verrez ici quelques témoignages de personnes ayant travaillé avec eux lors de situations tragiques.
Sur le "ground zero" (11 septembre), lors de l'ouragan Katrina, lors du tsunami en 2004, lors des attentats de Londres, etc.
La Scientologie a-t-elle une position sur ce qui pourrait être le plus grand secret de cet univers ? Dans un monde qui nous invite à haïr, qui nous invite parfois à vengeance, qui parfois met notre amour à rude épreuve, y a-t-il un secret qui permette de trouver la voie. Et si ce secret était tout près de vous, chaque jour ? Le voici...
L'audition de scientologie est une partie importante de sa pratique. Les scientologues l'utilisent pour progresser spirituellement et atteindre de plus hauts niveaux de conscience. Elle fonctionne selon des axiomes précis et une compréhension approfondie du mental. Voici une vidéo de présentation :
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