Eric Roux, Scientologie


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Eric Roux
Eric Roux
Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi administrateur pour l'Europe du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...

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Interview réalisée par Dany Jucaud de Paris Match aujourd'hui.


Interview John Travolta par Paris Match
Source

Paris Match. Etes-vous aussi bien dans votre peau que vous en avez l’air ? 
John Travolta.


Oui. Je fais tous les jours une heure de ­musculation, une heure de course à pied et six jeux au tennis, car j’ai trois films à tourner coup sur coup et j’ai intérêt à être en forme !

Vous êtes une exception dans ce métier, un des rares acteurs qui pensent toujours aux autres avant de penser à eux-mêmes…


Je ne peux pas être heureux si les gens qui m’entourent ne le sont pas. Plus jeune, lorsque j’arrivais dans une soirée, je repérais immédiatement si quelqu’un n’allait pas bien, j’allais vers lui et je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour le remonter.

Vous êtes marié depuis 1991. Un mariage apparemment sans histoires… Quel est votre secret ?


Au début d’un mariage tout est merveilleux. Avec le temps, les désirs et les besoins changent, et nous éloignent parfois. Kelly et moi n’échappons pas à cette règle. Aussi, nous avons pris l’habitude de nous rendre régulièrement à notre église pour discuter de notre relation avec quelqu’un et faire le point sur notre vie.

Comment avez-vous fait pour survivre à la mort de votre fils ? 


Je sais ce que c’est de ne plus avoir envie de vivre, de ne plus pouvoir se lever le matin, de sentir que la vie se retire de vous. Avec la naissance de Benjamin, qui est un bébé miraculeux, tout recommence. Il nous ­apporte une joie immense. Grâce à lui, au lieu de nous orienter vers la mort, nous nous sommes tournés vers la vie et la lumière.

Vu de l’extérieur, vous avez tout : l’amour, l’argent, la célébrité. Si vous aviez un vœu, un seul…


Je voudrais pouvoir donner encore plus aux autres. J’ai créé un programme de détox pour les pompiers qui ont souffert du 11 septembre. Il a déjà sauvé beaucoup de vies. Il y a quelques jours, à Ocala, où nous habitons, nous avons inauguré une mission de scientologie pour les parents ayant perdu un enfant. Pour honorer la mémoire de Jett et aller de l’avant, j’ai créé la Fondation Jett Travolta pour les enfants ­handicapés. Quand, avec mon avion, je vais en Haïti ou à La ­Nouvelle-Orléans pour apporter des secours, j’ai l’impression d’être en vie. Voilà ce qui me rend heureux ! J’adore mon métier mais si ma carrière devait s’arrêter demain, ça ne me dérangerait pas vraiment. En revanche, je ne cesserai jamais d’aider les autres. C’est ma façon de rendre un peu de ce que j’ai reçu.

Il y a chez vous, comme chez John Gotti, le grand parrain légendaire de New York que vous allez interpréter au cinéma, un côté un peu “démodé”… C’est ce qui vous attire dans le personnage ?


Gotti était toujours sur le fil du rasoir, au bord de la ­falaise, entre la vie, la mort et la trahison. J’ai, comme lui, un côté un peu “vieille école”. Mais nous n’avons pas tout à fait le même code moral. [Il rit.]

Piloter, on le sait, a toujours été votre grande passion. [Travolta possède un Boeing 707, le “Jett Clipper Ella”, du nom de ses enfants, et un Gulfstream G2, sur la carlingue duquel est inscrite la date d’anniversaire de son fils, Jett.] A quoi pensez-vous quand vous êtes ­­au-dessus des nuages et que tout est calme autour de vous ?


Piloter me permet d’être plus ­extraverti et de voir le monde dans sa totalité. Un ami m’a demandé un jour : “A quoi rêves-tu dans les nuages ?” Je lui ai répondu : “Je ne rêve pas, je vis le rêve !”

Qu’est-ce que les gens seraient surpris de découvrir chez vous ? 


Que j’ai des manies ! [Il rit.]

Par exemple…
Avant de me servir à boire, je vérifie toujours qu’il n’y a pas de traces de doigts sur le verre. J’aime les draps en satin ou en coton très fin. Je ne supporte pas les étiquettes qui, dans les cols de chemise, vous grattent le cou… j’ai toujours besoin d’un contact très doux sur mon corps.


Vous avez connu de grands creux dans votre carrière. N’y a-t-il jamais eu un moment où vous vous êtes dit : “Je suis fini” ? 


Jamais. Je dois être très naïf, mais j’ai toujours eu confiance en moi et j’ai décidé, une fois pour toutes, d’être positif.

Eric Roux