
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientologie, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...
Religion nouvelle et conséquemment controversée, la scientologie est aujourd’hui l’objet de nombreuses études universitaires, et ce dans plusieurs disciplines qui bien souvent se chevauchent : sociologie des religions, histoire des religions, religions comparées, droit des religions, etc.
Difficile à classer puisqu’elle n’est pas une secte, c’est-à-dire qu’elle n’est pas issue de la scission au sein d’une religion préexistante, d’un courant de croyance différent, mais qu’elle est une totalité religieuse fondée au 20ème siècle, sa place au sein du paysage religieux mondial a piqué la curiosité des scientifiques, et ces derniers l’ont regardée à travers divers prismes, pour tenter de la ranger dans les cases complexes de l’extrême diversité de la spiritualité humaine.
Plusieurs, et pas des moindres, y ont vu une religion moderne qui viendrait se ranger dans la grande tradition des religions gnostiques, la tradition de ce que l’on a appelé la gnose.
Comprendre la scientologie par la gnose
Le professeur Aldo Natale Terrin, ancien conférencier à l'Université catholique de Milan, prêtre catholique, enseignant actuellement la phénoménologie de la religion à l'Institut de liturgie pastorale de Padoue, écrit : « je crois que cette catégorie, la religion gnostique, issue de l’histoire des religions, nous offre la meilleure opportunité qui soit de mieux comprendre cette nouvelle Église. »
La gnose est née au premier siècle après Jésus-Christ, fortement inspirée par la philosophie grecque (pythagoricienne et platonique principalement), et les religions orientales. La gnose chrétienne, dont on a appris beaucoup depuis 1945 suite à la découverte d’une bibliothèque de manuscrits gnostiques à Nag’Hammadi en Egypte, contient les principes suivants :
L’âme préexiste à la naissance et survit à la mort. La lumière divine est en vous. Le règne de Dieu est parmi nous, maintenant. Le salut est atteint par une révolution intérieure, pas dans une éventuelle résurrection future. Le gnostique peut se rapprocher du divin et atteindre son salut spirituel sans élément de médiation entre lui et Dieu.
Placé au cœur même du système des Nations Unies, le Conseil économique et social promeut les trois dimensions - économique, sociale et environnementale - du développement durable. C'est le lieu central à partir duquel des débats s'engagent, des idées nouvelles émergent, des consensus se forgent autour des voies à suivre et des actions sont coordonnées pour poursuivre les objectifs arrêtés au niveau international.
Le statut consultatif est accordé par l'ECOSOC sur recommandation du Comité chargé des ONG de l'ECOSOC qui est composé de 19 états membres.

Pour sauver l'humanité de la violence, du mal, du terrorisme, et des facteurs négatifs qui la menacent.
C'est pourquoi la police nationale colombienne a décidé de décorer le chef ecclésiastique de la religion de Scientologie, M. David Miscavige, avec une médaille de la plus haute distinction, pour "sauver l'humanité de la violence, du mal, du terrorisme, et des facteurs négatifs qui la menacent."
Lors d'une cérémonie de présentation officielle à Bridgetown, Barbade, le général de police colombienne Carlos Ramiro Mena Bravo a remis à M. Miscavige la "Médaille de l'Inspecteur général Jaime Ramírez Gómez". Ce prix est l'un des plus prestigieux de la police nationale et représente "le courage, la bravoure et l'honnêteté" et "l'expression des idéaux, des valeurs morales et éthiques les plus élevées". En remettant sa médaille à M. Miscavige, le général Mena a déclaré : "Il existe des raisons plus que suffisantes pour donner cette médaille à la personne qui dirige cette grande organisation de Scientologie. La Police Nationale loue, reconnaît et matérialise ainsi notre grande gratitude pour toute la formation, la motivation et le respect que M. Miscavige a donné, non seulement à tous les policiers et officiers militaires colombiens, mais aussi à tous les citoyens qui ont bénéficié de la technologie de L. Ron Hubbard. les campagnes humanitaires qu'il a inspirées... Félicitations au nom de toute la police colombienne. Nous vous remercions de votre soutien inestimable pour nous aider à bâtir une nouvelle société et à nous intégrer à votre équipe. Comme l'a dit un jour Monsieur Hubbard : "Nous sauvons des êtres, nous travaillons dans l'éternité".
Etre scientologue… Que n'ai-je entendu depuis 25 ans chez ceux-là ! Laissez-moi tout de suite dresser le tableau : j'ai connu la scientologie il y a 25 ans, à travers les écrits de son fondateur, L. Ron Hubbard. Depuis, je ne l'ai jamais quittée. Pourquoi ? Parce que la philosophie de Hubbard correspondait exactement à ce que je cherchais : elle était positive, profonde, pratique, complète, universelle, et surtout elle tendait à développer chez l'homme une aptitude à agrandir son propre univers, à développer ses capacités, à devenir libre, à redevenir soi-même, entièrement. De ce jour je n'ai jamais douté. Certains pourraient se dire que ne pas douter, c'est être idiot. Alors laissez-moi clarifier le propos : en général, je doute de tout. Tant que je n'ai pas la preuve d'une chose, une preuve qui m'apporte une certitude complète, avec suffisamment de données pour décider, je garde une réserve. Je ne crois pas les gens sur parole. En ce qui concerne ma pratique de la Scientologie, la preuve est permanente, et tous les doutes que je peux avoir, même volontairement, ne résistent pas à l'expérience que j'en ai. C'est pourquoi je peux dire, par raccourci, que je n'ai jamais douté. Et pourtant…
La foudre de la doxa
Que d'expériences auraient pu me faire vaciller ! Dès mes premiers jours de scientologue débutant, la foudre de la Doxa intolérante m'a frappé. J'ai commencé par perdre des "amis", qui apprenant ma nouvelle "conversion", du jour au lendemain ne souhaitaient plus me parler. Bon, on imagine que la qualité de ces "amis" n'était pas telle qu'on doive s'apitoyer sur celui qui a perdu leur loyauté. Loyauté qui certainement n'avait jamais existé auparavant.
En exclusivité, je vous livre ici la préface du livre Tout Savoir sur la Scientologie, qui vient de sortir. Le préfacier, Frédéric-Jérome Pansier, est un grand juriste français, qui enseigne à la Sorbonne, auteur de plus de 40 ouvrages et de plus de 1400 articles dans la presse académique. Il est aussi docteur es lettres, ce qui explique peut-être pourquoi il écrit si bien (à moins que cela ne soit plutôt parce qu'il écrit beaucoup, ce qui me semble plus plausible :)).
Du danger d’écrire une préface
Demander la rédaction d’une préface est une requête à double tranchant. D’abord pour l’auteur du livre, qui doit choisir un préfacier donnant envie de lire l’ouvrage, point trop brillant, point trop terne. Ensuite pour le préfacier lui-même, qui donne son accord pour un exercice redoutable.
Votre serviteur reçoit comme un honneur cette demande et va tenter de s’acquitter de cet exercice modestement. Considérant que les précédents juristes à s’exprimer à propos de la scientologie se nommaient Jean Carbonnier et Michel de Guillenchmidt, la modestie est de mise.
Les préfaciers se divisent en deux catégories. Ceux qui ne lisent pas l’ouvrage, et ceux qui le lisent. Jean Tulard, illustre historien et académicien français, avouait qu’il s’épuiserait à la lecture des quelques 250 ouvrages dont il doit, bon an, mal an, assurer la préface. Il se contente de la lecture de quelques pages et son talent fait le reste. Ce refus de lire l’ouvrage par le préfacier peut jouer de mauvais tours. Il me souvient du reproche fait à Jacques Flour d’avoir écrit une très bonne préface à un livre sur les techniques de régimes matrimoniaux, dont la technicité le disputait à l’austérité. Il y avait en quelque sorte tromperie sur la marchandise : la préface était plaisante, le livre ne l’était guère.
D’autres préfaciers lisent l’ouvrage qu’ils doivent présenter et ce fut le sens de ma démarche. J’ai lu l’ouvrage de Monsieur Éric Roux en entier, et ce n’est qu’après cette lecture que j’ai accepté d’en écrire l’ouverture. C’est pourquoi je puis dire que cette préface n’encourt pas le risque de celle écrite jadis par Jacques Flour : le livre est beaucoup plus plaisant que l’humble résultat de ma modeste industrie.
Des témoins de Jéhovah à la Scientologie
A travers cet ouvrage, j’ai retrouvé le parcours d’un autre mouvement qui s’est longtemps battu pour se voir reconnaître le statut de religion : les témoins de Jéhovah.
Ce furent d’abord les poursuites pénales, les « scoops » de la grande presse et enfin la reconnaissance. Encore fallut-il aller devant la Cour européenne des droits de l’homme, afin d’obtenir la reconnaissance des TJ en tant que membres d’une « religion ». Monsieur Éric Roux parle aussi, dans un autre ouvrage, de ce combat et retrace avec justesse et sobriété comment les TJ ont du se battre.
Sinon, il est bien entendu disponible dans vos magasins FNAC, chez de nombreux libraires, ou en ligne chez FNAC.com, Decitre, Leclerc, Payot en Suisse, etc.

Le livre de Charles Carter est passionnant, il se lit comme une épopée, celle de cette religion née au 19è siècle aux Etats-Unis et qui a subi les pires persécutions avant de connaître la paix et de devenir l'une des premières religions états-uniennes aujourd'hui. Le mien est passionnant aussi, bien entendu :).
Vous pourrez, à partir du 22 février, trouver ces deux ouvrages chez votre libraire, ou sur Amazon, Fnac.com, etc. D'ici là vous pouvez toujours les précommander en ligne.
Voici ce qui est écrit sur le site de l'éditeur :
Percer les mystères et pénétrer l’univers de la scientologie.
La scientologie se présente comme une philosophie religieuse appliquée, née au XXe siècle des écrits d’un écrivain et érudit américain prolifique, L. Ron Hubbard. Avec plusieurs millions de fidèles répartis aux quatre coins du globe, dont des célébrités comme Tom Cruise, John Travolta ou Chick Corea, elle est à l’heure actuelle l’une des religions les plus controversées au monde, tant et si bien qu’il est difficile de percer son énigme à travers les brumes de l’engouement médiatique. Ce livre est le premier qui pénètre le mystère de ses croyances et de son organisation, pour en donner une image claire, complète et profonde, par delà les polémiques diverses au sujet de cette nouvelle religion.
Qui est son fondateur ? Quelles sont les croyances et la doctrine des scientologues, leurs pratiques ? Qu’est-ce que l’électromètre, ce mystérieux instrument électronique ? Comment sont formés ses ministres du culte ? A-t-elle un système de justice canonique ? Comment est-elle organisée, financée ? Quelles sont ses actions dans le domaine social ? Quels sont ses codes de conduite ? Autant de questions auxquelles ce livre répond entièrement, dévoilant ainsi les mystères d’une religion méconnue.
Ponctué de références à de grands chercheurs et experts français ou étrangers, tels le Doyen Carbonnier, le membre du Conseil Constitutionnel Jacques Robert, le théologien Michel de Certeau, le psychiatre Serge Bornstein ou encore l’écrivain Paul Guth, qui tous étudièrent la scientologie à un moment de leur vie, cet ouvrage apporte un regard neuf et éclairant sur un sujet dont l’auteur dira justement : « On en parle beaucoup mais on n’en connaît rien. »
Eric Roux, spécialiste de la scientologie, est l’auteur d’un ouvrage publié en 2012 Inquisition en bande organisée, et de plusieurs ouvrages collectifs en langue française ou anglaise, sur les thèmes de la liberté de religion ou du fait religieux dans la société, aux côtés de nombreux experts français ou internationaux. Elu Président du Forum Européen Interreligieux pour la Liberté de Religion en 2013, qui regroupe des chrétiens catholiques, orthodoxes, protestants, des musulmans, des sikhs, des juifs, des mormons, et d’autres, il s’efforce de lever le voile sur les incompréhensions qui peuvent résulter de la méconnaissance des croyances de chacun. Il est rédacteur en chef du magazine bimestriel Rebelle(s) et codirige la collection « Mystères et Religions » avec l’écrivain et essayiste Jean-Luc Maxence.

Je vous le signale parce que j'ai écrit dans cet ouvrage collectif le chapitre 9 "Scientology Auditing - Pastoral Counselling or a religious path to total spiritual freedom".
Malheureusement pour ceux qui ne sont pas anglophones, ce texte n'existe qu'en anglais. Je le copie quand même ici pour ceux qui souhaitent le lire :
Scientology Auditing - Pastoral Counselling or a religious path to total spiritual freedom
Scientology auditing is one of the core practices of the Scientology religion. The goal of auditing is to restore one’s innate abilities, oneself being understood as a spiritual being, the soul itself. This is accomplished by helping individuals rid themselves of any spiritual disabilities and by increasing their spiritual abilities. This religious practice is designed to help the person recover awareness of one’s spiritual immortality, one’s basic goodness and one’s personal divine nature.
Auditing (from Latin audire, which means to listen or to hear) is done by an auditor, who is an ordained minister or a minister in training of the Church of Scientology. The auditor applies the ‘processes’ (spiritual exercises) of auditing to an individual to help him or her accomplish the goal of auditing, spiritual enlightenment and freedom. Auditing can be applied to an individual,to a group of individuals together (group auditing) and, in certain cases, is applied to oneself (solo auditing).
While auditing may be seen as a form of counselling, its purpose, effects and its practice are far from the field of counselling as normally understood in the common sense and even different from ‘pastoral counselling’ as sometimes defined. This possible misconception of what Scientology auditing is may stem from the earlier works of L. Ron Hubbard, the founder of Scientology, in which he wrote about Dianetics auditing in his bestseller, Dianetics: The Modern Science of Mental Health (1950), a few years before the discoveries which led to the founding of the Scientology religion.
In this chapter, I will outline how Scientology auditing differs from counselling in its usual sense, and also from pastoral counselling as described by some of the more common definitions, even though some of the incidental effects of auditing encompass the purpose of counselling and pastoral counselling. This is without derogating Scientology auditing from its religious status and concern.
Counselling definitions and Dianetics before the birth of Scientology
Counselling is usually defined in English dictionaries as the provision of professional assistance and guidance in resolving personal or psychological problems. The word is commonly used in the field of therapy, and refers to professionals trained in that particular field. The Merriam Webster dictionary defines counselling as ‘professional guidance of the individual by utilizing psychological methods especially in collecting case history data, using various techniques of the personal interview, and testing interests and aptitudes’. Pastoral counselling refers to the situation in which a clergy member engages in counselling. Pastoral counselling is usually defined as the use of psychotherapeutic techniques by trained members of the clergy to assist parishioners who seek help for personal or emotional problems.
Le 20 janvier 2008, Martine B., qui visiblement n’avait pas retrouvé la santé d’esprit, avait alerté la police en prétendant être retenue contre son gré dans la maison qu’elle occupait avec les trois personnes.
La police intervenait. Manque de pot, les trois personnes avaient choisi la Scientologie pour religion… Il n’en fallait pas plus pour que les médias de l’hexagone s’emballent : séquestration, enlèvement, maltraitance, kidnapping, les quatre scientologues sont jugés par la presse en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf, sans preuves, sans investigation. Leurs noms sont donnés en pâture à l'opprobre publique, la France entière (enfin ceux qui lisent encore les journaux) les connait comme des criminels...
Et bien entendu, leur religion est mise en avant pour finalement aboutir à la conclusion que ce serait l’Eglise de Scientologie elle-même qui aurait été à la manœuvre ! Les gros titres pleuvent : « Séquestrée par l’Eglise de Scientologie, elle va rentrer en France » (Libération), « Scientologie: une Française séquestrée en Sardaigne » (France info), « Scientologie : une victime française séquestrée plusieurs semaines » (RTL), etc. On ne s'embarrasse pas d'une quelconque présomption d'innocence, et on ne se pose pas la question de savoir si, peut-être, la nouvelle serait fausse.
Un député (qui n’en est plus un depuis) monte même au créneau pour réclamer une commission d’enquête parlementaire (rien que ça) sur la scientologie !
Pauvres gens, il leur faudra prendre leur mal en patience pour espérer voir enfin la scientologie condamnée pour séquestration. Une enquête est ouverte par le parquet italien. Mais comme le disait Pierre Dac : « Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais. » Et pour cause…
Le jugement
Que s’est-il vraiment passé en Sardaigne ? Martine B. a-t-elle réellement eu à souffrir de mauvais traitements, voire de séquestration ?
Finalement, après plusieurs années d’enquête et un procès qui s’est étalé sur 2 ans, la justice italienne a tranché, dans un jugement du 24 juillet 2017 rendu par le Tribunal pénal de Nuoro.
Voici ce que dit le jugement :
Tout d’abord, et j’espère que cela servira de leçon à l’avenir à ceux qui se sont emballés en 2008, le jugement note expressément que l’Eglise de Scientologie est « totalement étrangère à cette affaire » et que l’appartenance du frère de Martine B. à l’église est « sans rapport avec le sujet ».
Puis le jugement explique qu’il n’y a eu absolument aucune séquestration et que Martine B. a toujours été libre de ses mouvements. A cela s’ajoute le fait que non seulement elle n’a pas été non plus maltraitée, mais le Tribunal prend la peine d'écrire que le comportement des scientologues a été absolument désintéressé, correct et qu’ils ont agi uniquement en vue d'aider Martine B. et de lui éviter de se faire du mal à elle-même.
En conséquence, le Tribunal a purement et simplement relaxé les prévenus, estimant qu’il n’y avait rien dans cette affaire qui puisse être reproché ni aux scientologues ni à l’Eglise de Scientologie, « parce que les faits n’existaient pas » (« perché il fatto non sussiste »).
Bref, la news était carrément fake.
Pour ceux qui veulent lire le jugement en italien, je l’attache à cet article.
Sinon, ce mois-ci, trois nouvelles Eglises Idéales de Scientologie se sont ouvertes en Europe : Dublin en Irlande, Birmingham en Angleterre et Amsterdam en Hollande :)
Bassar est une région dans le nord du Togo. Le Roi, ou Chef Supérieur, règne sur 90 000 sujets.
Son rôle, qui n'est pas politique, est reconnu par la constitution togolaise. Il est le garant des traditions de son peuple, et leur chef spirituel. Il est nommé à vie par le Conseil des anciens.
Son courrier était on ne peut plus explicite : "je souhaiterais officiellement vous inviter à venir installer une tente des Ministres Volontaires de l’Eglise de Scientologie sur nos terres, le temps nécessaire pour transmettre votre savoir et votre technologie spirituelle à la population de Bassar." Ce à quoi il ajoutait : "J’espère voir venir le jour où cela se réalisera, et j’espère que cela pourra se faire très vite. Le peuple de Bassar est un peuple hautement spirituel avec de très belles traditions ancestrales. La responsabilité qui m’incombe en tant que gardien des us et coutumes et leader spirituel de ce peuple, m’oblige aussi à penser à son avenir, à son développement, et à son bonheur. C’est pourquoi je suis certain que notre collaboration sera fructueuse."
Et c'est ainsi que l'aventure a commencé. J'ai contacté le siège des Ministres Volontaires de Scientologie à Los Angeles, et ensemble nous avons préparé la venue des Ministres Volontaires à Bassar.
Le Roi voulait que leur tente soit installée directement sur ses terres, afin de donner à notre activité la légitimité royale qu'il souhaitait y apporter. Nous sommes restés en contact pendant quelques mois, puis finalement les Ministres volontaires d'Afrique sont arrivés, et moi avec.
Les Druzes ont une religion peu connue, d'abord parce que l'occident connait peu les religions minoritaires en général, mais aussi parce qu'il s'agit d'une religion secrète, dont les écritures ne sont accessibles qu'aux seuls initiés. Et seuls les Druzes eux-mêmes, et je parle ici d'hérédité, peuvent devenir initiés.
Le Sheikh Hussain, dont les murs de la maison sont ornés de nombreuses photos de ses rencontres avec les grands de ce monde, tels Yitzhak Rabin, le Dalai Lama, Shimon Perez, le roi d'Arabie Saoudite, etc., possède une bibliothèque étonnante. Aux cotés des livres secrets de la religion Druze, enfermés précieusement dans des boites en bois sculpté, il possède de magnifiques ouvrages sacrés des grandes religions du monde. Et parmi eux, une collection entière d'ouvrages de Ron Hubbard, qu'il considère comme un prophète et comme l'un des grands maitres de l'histoire de l'humanité. Et notre discussion, spirituelle, intellectuelle, amicale, m'a permis de comprendre le pourquoi de cette affinité particulière qui unit les scientologues et les Druzes.
Plusieurs amis universitaires nous accompagnaient, dont Gordon Melton, Holly Folk et Dr Connie Jones, et de ce qu'ils en ont dit, cette rencontre était l'une des plus belles qu'il leur avait été donné d'expérimenter.
Le mercredi 21 juin, juste avant le discours central de Romano Prodi, ancien premier ministre italien, s'est déroulé une session spéciale sur la scientologie : "Scientologie, Ethique et Esthétique". Trois professeurs italiens se sont succédés pour cela : Massimo Introvigne, président du CESNUR ; Luigi Berzano, Professeur à l'Université de Turin ; Silvio Calzolari, affilié à la faculté Théologique de l'Italie Centrale à Rome.
Un nouveau site sur la scientologie, sa théologie, ses pratiques et ses activités dans la société.
http://www.scientologyreligion.org/blog/new-scientology-religion-blog-wins-feedspot-top-50-award.html
Il est maintenant disponible en français à l'adresse http://www.scientologyreligion.fr/.
- Il contient des nombreuses expertises sur le caractère religieux de la scientology, ses pratiques et des comparaisons entre différents systèmes religieux :
- Il contient aussi un panorama des victoires de l'Eglise dans le domaine de la liberté de religion et de conviction :
- Un panorama des reconnaissances religieuses obtenues dans de nombreux pays du globe :
- La publication "En quoi consiste la liberté de religion" éditée par l'Eglise de Scientology Internationale :
- Un aperçu des croyances des scientologues :
- Une vue d'ensemble des contributions de l’église de Scientology et de ses paroissiens à la société :
- De nombreuses vidéos (il y en aura de plus en plus, au fur et à mesure de leurs traductions) d'interviews de leaders dans les domaines universitaire, religieux, politique :
Il s'agit d'un ouvrage bilingue (anglais/français), composé d'articles d'éminents universitaires venus des USA, de France, d'Italie, de Belgique et d'Australie. Les articles couvrent des sujets aussi divers qu'une comparaison entre la scientologie et le gnosticisme, une étude de cas de l'histoire intellectuelle de la scientologie à travers certains de ses "sites sacrés", une recherche sur l'identité juridique de l'Eglise de scientologie, et d'autres thèmes liés à divers aspects de cette religion d'envergure mondiale.
Le Professeur Gordon Melton, dans son article Recherches sur la Scientologie, perspectives et pièges, écrit fort à propos :
"L'Église de Scientologie nous présente une gamme fascinante de questions, de son succès relatif à la croissance d'une organisation ésotérique qui comprend la projection d'une grande visibilité pour le grand public, à travers ses églises locales et ses programmes d'amélioration comme Narconon et la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme. (...) Il y a des défis supplémentaires à notre travail, mais la Scientologie semble être l'un des groupes du siècle dernier qui va survivre et même réellement prospérer au cours des prochaines décennies."
En insistant sur l'importance de la recherche universitaire sur la scientologie, Donald Westbrook, de l'Université de l'Etat de Californie, écrit : "Alors que la scientologie reçoit de plus en plus d’attention comme sujet d’étude universitaire, que ce soit dans le cadre ou en dehors de l’étude des Nouveaux Mouvements Religieux, les chercheurs ont jusqu’à présent accordé assez peu de temps à l’étude systématique de la théologie et des pratiques de L. Ron Hubbard, et encore moins aux facteurs sociaux ou intellectuels qui ont accompagné la naissance de la Dianétique et de la scientologie." De son coté, Aldo Natale Terrin, professeur en science des religions à l'Institut pastorale de San Giustina, écrit prophétiquement : "Je pense que la scientologie, par ses principes novateurs sur le monde physique et spirituel montre la direction que devraient peut-être prendre, ensemble, les religions et l’humanité."
Enfin, la Faculté m'ayant fait l'honneur de me laisser écrire la postface de l'ouvrage, je me permets de vous en livrer la conclusion :
"Pour conclure, je pense que le véritable point fort de cet ouvrage réside dans la diversité des approches qui le composent. Chacun des universitaires qui y a contribué a abordé un aspect microcosmique du sujet, et on sent que même ainsi, chacun d’entre eux a montré qu’il y a beaucoup plus à explorer dans les détails de ces études. S’il y eut un certain nombre d’illustres sociologues qui avaient, en précurseurs, tenté de décrire la scientologie dans son ensemble, on se souvient par exemple des travaux de Brian Wilson, qui n’ont encore à ce jour pas d’équivalent à mon sens, même si d’autres sociologues brillants ont apporté leurs pierres à l’édifice, il était temps que les approches se diversifient et se focalisent sur des aspects plus précis, plus localisés, voire secondaires de la scientologie. Ce n’est qu’ainsi que la sociologie pourra comprendre cette totalité philosophique et religieuse qu’est la scientologie, par cet aller-retour entre vision d’ensemble et scrutation du particulier. Bien sûr, pour moi, rien ne remplacera la pratique et l’expérience directe et subjective. Mais puisse ce dialogue entre le profane non scientologue et le profane non universitaire s’amplifier, et mener, je l’espère, à une plus grande compréhension mutuelle, où chacun apporte à l’autre les éléments nécessaires à sa complétude et à son progrès vers un savoir dégagé des scories de la confusion."
Le livre est déjà disponible sur le site de l'Observatoire Européen des religions et de la laïcité : http://www.observatoire-religion.com/2016/12/scientology-in-a-scholarly-perspective/
Puis il y a eu en octobre l'ouverture du Bureau des affaires nationales de l'Eglise de Scientologie d'Irlande, à Dublin, sur la magnifique place Merrion, dans un splendide immeuble historique de style Géorgien, construit en 1760 et entièrement rénové dans les règles de l'art. (voir ici)
Et en novembre, c'est la nouvelle Eglise de Scientologie idéale de San Diego qui a ouvert ses portes, en présence de nombreux dignitaires venus pour l'occasion (voir ici), et de 3500 scientologues et invités. Je vous livre quelques photos :
A peine deux semaines après l'ouverture de la nouvelle Eglise de Scientologie idéale de Budapest, c'est l'Eglise de Harlem et son centre communautaire qui ont été inaugurés dimanche 31 juillet à New York.
Lors de la cérémonie d'inauguration, David Miscavige, leader ecclésiastique de la religion scientologue, s'est exprimé ainsi : "Ce nouveau centre communautaire ne représente pas seulement une offre d’aide, mais plutôt notre obligation et notre droit d’aider. Parce que, peu importe ce qui fait de chacun de nous des individus, nous représentons tous la fraternité humaine.
« Ici, dans cette société, nous sommes entourés de nombreuses personnes qui disent : “Ma foi, je ne peux rien y faire.” Mais il est clair pour moi que ceci est et semble être une situation à propos de laquelle on ne peut pas dire cela. Pour la première fois, nous devons faire face au fait, au fait absolu, que précisément la chose à ne pas faire, c’est de ne rien faire. »

Le livre est en anglais, et j'en ai notamment écrit le dernier chapitre : "Scientology: from controversy to global expansion and recognition".
La version reliée sortira au mois d'août, chez Routledge, un des plus grands éditeurs d'ouvrages universitaires.
Si vous souhaitez feuilleter la table des matières et l'introduction, cliquez ici, puis cliquez sur l'image de la couverture à gauche.
Ajout du 31 août : Si vous voulez lire en anglais le chapitre que j'ai écrit, vous pouvez sur academia.edu : https://www.academia.edu/28121962/Scientology_from_controversy_to_global_expansion_and_recognition_-_Eric_Roux
L'ensemble de ce complexe est totalement impressionnant, avec ce qui a été décrit par la presse anglophone comme "l'installation média la plus moderne et sophistiquée de son genre dans le monde entier".
Scientology Media Productions est un complexe de 20 000 mètres carrés près de l'intersection de Sunset Boulevard et Hollywood Boulevard. Construit en 1912, le studio comprend des installations d’enregistrement ultra-modernes, des studios de cinéma, des régies de création, des zones de production pour la création d’effets spéciaux, pour l'édition, pour l'enregistrement audio et le mixage, la traduction en langue étrangère et le doublage - ainsi que pour tous les aspects de la diffusion et de la production en ligne.
De plus, il s’y trouve maintenant le siège éditorial du magazine Freedom, qui produit un journalisme d’investigation des plus percutants. Freedom lui-même s’expand et devient une organisation de nouvelles internationales qui englobe les plates-formes d'impression, de télévision, de radio et d’Internet.
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