Eric Roux, Scientologie


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Eric Roux
Eric Roux
Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi Président élu du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...

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Le 25 février 2012 s'est ouvert la nouvelle Eglise de Scientologie de Cincinnati. Depuis, l'affluence est au rendez-vous dans l'Eglise. Et les bus de la ville sillonnent les rues aux couleurs de la Scientologie. Deux photos très récentes :


Cincinnati et sa nouvelle Eglise de Scientologie

Cincinnati et sa nouvelle Eglise de Scientologie
Et pour ceux qui veulent visiter virtuellement l'Eglise de Cincinnati :


Eric Roux


Avec leur chanson Bare Necessities, le 5 mai 2012.



Eric Roux
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Art et artistes

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Sur la croisette, pendant le festival de Cannes 2012.



Eric Roux


Réalisé par la Commission de Citoyens et des Droits de l'Homme.



Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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Robert Galibert et Axel Gandois, respectivement Président et Vice-Président Ile de France de l'Association Non à la Drogue, Oui à la Vie, interviewés sur Yvelines Première.



Eric Roux
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Actions sociales de l'Eglise de scientologie

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Manifestation de 200 scientologues devant l'Ecole Nationale de la Magistrature
Hier, le mercredi 2 mai, 200 scientologues se sont retrouvés devant l'antenne parisienne de l'Ecole Nationale de la Magistrature pour protester contre la stigmatisation des nouveaux mouvements religieux et l'endoctrinement des magistrats par la Miviludes. A cette occasion, le communiqué suivant (il vous permettra de comprendre pourquoi nous avons protesté, non pas contre les magistrats eux-mêmes, mais contre ceux qui les endoctrinent et les désinforment) a été donné à la presse : 

Un ex officier des RG affirme avoir formé la juge d’instruction hors procédure 
pour condamner la Scientologie
(Communiqué du 2 mai 2012 de l’Association Spirituelle 
de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre)
 
Depuis plus de 15 ans, chaque année, la Miviludes et le Ministère de la justice organisent des sessions spéciales où les magistrats français sont formés à s’attaquer aux minorités religieuses et aux minorités de convictions arbitrairement désignées sous le vocable de « sectes ». 
 
Comme il n’y a volontairement aucune définition juridique précise du mot « secte », la Miviludes peut ainsi stigmatiser tout mouvement de pensée ou toute nouvelle religion sans avoir à justifier de critères objectifs pour ce faire.
 
Au cours de ces sessions, au lieu d’être formés sur une application du droit tel qu’il s’applique de manière générale et égalitaire à tous les citoyens, l'ENM endoctrine les magistrats pour poursuivre de manière spécifique les mouvements religieux ou de conviction et leurs membres stigmatisés par la Miviludes. Il a été établi que l’Eglise de Scientologie est nommément citée et attaquée lors de ces sessions de formation. Les « informations » fournies aux magistrats à cette occasion sont incomplètes, totalement partiales, et souvent tronquées. Les intervenants, pour la plupart, sont des personnes ouvertement hostiles à l’Eglise de Scientologie que l’on retrouve ensuite dans les rangs de l’accusation, soit en tant que parties civiles, soit en tant que témoins. Ainsi, les magistrats qui instruisent ou jugent les affaires ont-ils été préalablement sensibilisés hors de tout cadre contradictoire, par des personnes qu’ils retrouveront ensuite dans le cadre de leurs fonctions. 
 
En octobre 2002, en plein cœur de l’instruction concernant l’affaire actuellement pendante devant la Cour de Cassation, opposant l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre au Ministère public (vu que les parties civiles ont été soit déboutées, soit se sont retirées depuis longtemps), les magistrats ont reçu une session de formation par un ancien policier des renseignements généraux particulièrement hostile envers la religion scientologue : Arnaud Palisson.
 
Les scientologues soupçonnaient la juge d’instruction qui a instruit toute l’affaire d’avoir participé à cette "formation" et, à ce titre, lui avaient demandé si c’était effectivement le cas, afin d'éviter toute difficulté sur l'impartialité des magistrats ayant à connaître de ce dossier. Celle-ci a refusé de répondre. L'Eglise de Scientologie avait donc multiplié les demandes pour savoir quels magistrats avaient effectivement participé à cette formation à charge. Toutes ces demandes ayant été rejetées, l’Eglise s’est trouvé dans l’impossibilité de confirmer, par des preuves incontestables, les soupçons qu'elle nourrissait sur le magistrat instructeur. La défense produisit alors plusieurs requêtes mentionnant cette anomalie et cette possibilité d’instruction « hors procédure », mais en l’absence de preuve formelle, aucune de ces requêtes n’aboutit.
 
Or, le 7 février 2012, 5 jours après le délibéré en appel concernant cette affaire, Arnaud Palisson (le policier des RG en question) a publié sur son blog un billet parfaitement éclairant sur le rôle qu’il a joué auprès de la juge d’instruction dans cette affaire : non seulement il avait formé la juge d’instruction en question pendant près de 3 heures sur les moyens qu’il préconisait pour faire condamner la Scientologie, mais de plus, il lui avait remis un document de plusieurs centaines de pages pour ce faire, document qui, d’après lui, ne quittera plus le bureau de la juge d’instruction et sera la base de toute la procédure actuellement pendante devant la Cour de Cassation.
 
En fait, ce document ne se trouve pas dans le dossier d’instruction, ce qui est parfaitement illégal et attentatoire aux droits de la défense. Cela prouve que la juge d’instruction qui a instruit toute l’affaire a été influencée hors procédure par un fonctionnaire des renseignements généraux connu pour son hostilité extrême à l'encontre de l’Eglise de scientologie, et que le document qui, d’après ce policier, a servi de référence tout au long de la procédure, n’est jamais apparu dans le dossier, privant la défense de tous ses droits, et plongeant les scientologues incriminés dans un procès Kafkaïen dont les pièces clés restent cachées aux prévenus. Qui plus est, il est atterrant de voir que lors de cette formation à laquelle participa la juge d’instruction, parmi les intervenants tous ouvertement hostiles à la religion scientologue, on peut constater la présence de l’UNADFI, association militante particulièrement hostile à la Scientologie, que l’on retrouvera ensuite comme partie civile (juge et partie) dans le procès.
 
Ces nouvelles révélations s’ajoutent à une longue liste d’atteintes aux droits fondamentaux des scientologues dans cette procédure, et jette un éclairage nouveau sur les ingérences nombreuses du pouvoir exécutif pour influencer les magistrats tout au long de la procédure.
 
L’Eglise entend bien faire valoir ses droits à une justice équitable en dénonçant ces ingérences indues tant au niveau national que devant les instances internationales de protection des droits fondamentaux.     
 
L’Eglise de Scientologie exerce son ministère en France depuis plus de 50 ans, elle aide activement plus de 45 000 fidèles et sympathisants dans l’hexagone, elle soutient et est à l’origine de la plus importante campagne privée de prévention sur les dangers des drogues dans le pays, et ses programmes d’éducation sur les droits de l’homme sont reconnus dans le monde entier comme les plus importants et les plus efficaces à l’heure actuelle. Elle compte plus de 10 millions de fidèles dans le monde, avec plus de 9000 Eglises, missions et groupes dans plus de 165 pays.

Ici le dossier de presse complet avec les annexes et les preuves :
 
enm_scientologie.pdf ENM scientologie.pdf  (1.41 Mo)

Manifestation de 200 scientologues devant l'Ecole Nationale de la Magistrature

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Liberté de conscience

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Pour ceux qui auraient raté l'ouverture de l'Eglise d'Inglewood (et son centre communautaire) il y a 3 mois, voici les discours d'ouverture suivis d'une visite de l'Eglise et du Centre Communautaire.




Eric Roux


Interview du sociologue Régis Dericquebourg par le "blogueur" d'ARTE

Source : http://leblogueur.arte.tv/2012/04/08/les-sectes-dangereuses-sont-les-sectes-islamiques-que-les-musulmans-moderes-desapprouvent/

Régis Dericquebourg est maître de conférences en psychologie sociale à l’université Charles-de-Gaulle à Lille et membre du groupe de sociologie des religions et de la laïcité au CNRS. Il explique que les sectes les plus dangereuses ne sont pas forcément celles que l’on croit.

D’où vient votre intérêt pour les sectes ?

J’ai rédigé la première thèse française sur les Témoins de Jéhovah à une époque où personne en dehors de quelques scientifiques comme Henri Desroche et Jean Séguy, qui fut mon directeur de thèse puis mon directeur de recherche jusqu’à la fin de sa vie, ne se préoccupait du phénomène des groupes religieux minoritaires. En fait, l’étude d’un mouvement religieux s’arrête rarement à la description de celui-ci.

Récemment, Laurie Larvent a soutenu une thèse volumineuse sur un mouvement rival des Témoins de Jéhovah, mais issu du même tronc. Il voulait, en tant qu’historien, reconstituer le passé d’un mouvement jusque là totalement inconnu des sciences religieuses. En même temps, il apportait des éléments nouveaux à l’histoire religieuse du Nord de la France, en partie liée à l’immigration des Polonais venus travailler dans les mines après la Première Guerre mondiale.

Pourquoi avoir choisi d’étudier les témoins de Jéhovah ?

J’avais choisi d’étudier les Témoins de Jéhovah du Nord et du Pas-de-Calais parce qu’ils étaient bien représentés dans la région (15 000 sur les 65 000 de France). Ils permettaient de vérifier la pertinence de certaines théories que j’avais étudiées dans mon certificat de psychologie sociale. J’ai pu notamment observer la gestion de l’échec des annonces de fin du monde, ou appliquer la théorie de l’emprise psychosociale de Robert Pagès ( »L’emprise d’un groupe sur l’un de ses membres est le degré d’influence ou de pouvoir qu’il a de changer réellement les opinions et les attitudes de ce membre. Elle serait proportionnelle à l’attachement du membre au groupe et donc, pour l’ensemble des membres, à la cohésion. » R. Pages in : H. Pieron, 1957).

J’ai aussi pu tester la méthode ethnographique de l’observation participante (L’observation participante a été introduite par Bronislaw Malinowski et John Layard au début du XXe siècle en s’immergeant plusieurs années dans des sociétés mélanésiennes. Elle consiste à étudier une société en partageant son mode de vie, en se faisant accepter par ses membres et en participant aux activités des groupes et à leurs enjeux) qui était en débat dans la psychologie sociale parce qu’elle apparaissait moins objective et trop impliquante pour le chercheur.

Il y avait aussi chez les Témoins de Jéhovah la possibilité de tester le lien entre les millénarismes (le millénarisme, ou chiliasme, soutient l’idée d’un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l’Antéchrist et préalablement au Jugement dernier) et les classes populaires, repérées par d’autres chercheurs comme ceux que je viens de mentionner mais aussi Werner Cohn, Norman Cohn avec Les Fanatiques de l’Apocalypse. Je dois dire aussi que les Témoins de Jéhovah m’étaient familiers. Dans la région minière où je suis né, il n’est pas rare de fréquenter des enfants de Témoins de Jéhovah à l’école ou d’avoir des voisins Témoins de Jéhovah. Les Témoins y sont réputés pour leur calme, leur honnêteté et leur solidarité.

Le terrain intéressait peu de gens, y compris dans le milieu scientifique. Je me souviens qu’étant étudiant, j’avais voulu rencontrer Serge Moscovici pour lui demander des conseils de recherche. Il m’avait répondu sèchement que le problème ne l’intéressait pas. En fait, il avait éludé toutes les questions théoriques que j’évoquais pour se focaliser sur l’expression « Témoins de Jéhovah ».

Je me souviens aussi que j’avais assisté à une réunion avec un prêtre et des journalistes sur les religions, à Lille. J’ai fait un court exposé sur les Témoins de Jéhovah et, à l’époque, une représentante de l’adfi Nord, catholique et très conservatrice et très appréciée par les politiciens de la social-démocratie du Nord, m’avait dit que les Témoins de Jéhovah n’étaient pas un problème. Elle était braquée sur le moonisme parce qu’une de ses nièces y étaient entrée. Elle s’intéressait surtout aux mouvements attirants des jeunes issus de familles bourgeoises qui risquaient d’abandonner leurs études et de transmettre leur héritage au mouvement. Un ouvrier Témoin de Jéhovah n’appartenait pas à son univers social.

L’Europe est-elle méfiante vis à vis des sectes ?

En Europe, les juridictions sur la régulation du fait religieux doivent être conformes aux articles de la déclaration des Droits de l’homme, reconnaissant à chacun la liberté d’opinion et de croyance. Les législateurs ne font pas la distinction entre Églises établies et sectes. Le mot secte est employé dans les médias pour décrire toutes les formes de minorité religieuse et par les sociologues d’une manière non péjorative pour désigner un type de groupe religieux. En France, le droit utilise le mot « cultes » et on parle d’associations cultuelles. Les pays européens ne peuvent pas mettre en place une législation d’exception pour les dites sectes sans contrevenir aux principes fondamentaux de la communauté européenne sur la liberté d’opinion et de croyance.

La Hongrie a mis en place un système d’enregistrement des religions. Selon ce principe, seules celles qui sont enregistrées peuvent exercer un culte sur le territoire, les autres sont accusées de l’exercer illégalement. Ce système d’enregistrement est le plus souvent justifié par la sécurité. Le pays se donne la possibilité d’écarter les groupes extrémistes susceptibles de violences. Mais les groupes dangereux ou terroristes n’ont pas l’habitude de demander l’autorisation de commettre des attentats. Ils peuvent former des réseaux et des cellules de pratique religieuse et d’action.

Comment les pays  luttent-ils contre elles ?

Le pays peut aussi justifier un refus d’enregistrement parce qu’une religion impose à ses fidèles des pratiques qui ne respectent pas la dignité des personnes ou qui contreviennent aux lois du pays. Mais il n’est pas nécessaire d’interdire la présence d’un mouvement sur le territoire pour interdire ses pratiques. Nous avons eu le cas des Témoins de Jéhovah qui avaient le droit d’être présents en France tout en refusant le service militaire, ce pourquoi ils étaient sanctionnés au même titre que les objecteurs de conscience. Parfois, comme en Russie, le système de filtrage des groupes religieux est guidé par la volonté de protéger une religion quasi officielle. En Russie, le système de l’enregistrement permet de protéger l’Église orthodoxe de la concurrence. Des refus d’enregistrement ont été sanctionnés par la Cour européenne de justice. La Scientologie a gagné un procès en ce sens.

Les pays hostiles aux groupes religieux minoritaires, comme la France, ne les interdisent pas mais mettent en place des lois qui peuvent leur être appliquées comme celle sur l’abus de faiblesse, sur la sujétion mentale (About-Picard), sur le titre de psychothérapeute en réaction à la Dianétique des Scientologues (La dianétique est le nom donné par L. Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, à une méthode d’éveil spirituel ou de développement personnel. S’appuyant sur de nouveaux concepts de psychologie non enseignés en Faculté de psychologie, elle vise à l’identification et à la réduction systématique d’images mentales négatives inconscientes baptisées engrammes) et des mouvement visant le bien-être comme le New Age (Le New age est un courant spirituel occidental des XXe siècle et XXIe siècle, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité qui vise à changer l’humanité par l’éveil).

Ils lancent aussi des contrôles fiscaux contre ces mouvements, contre les thérapeutes alternatifs et contre les chercheurs qui les étudient sans en dire du mal. Cela a été proposé il y a quelques années en France par les radicaux-socialistes sous le nom d’ »arme fiscale contre les sectes ». Cela a été employé contre Invitation à la vie (Invitation à la vie (IVI) est une association laïque d’inspiration chrétienne, fondée en 1983 par Yvonne Trubert (1932-2009) qui possède le statut d’association sans but lucratif ), mais aussi contre les Témoins de Jéhovah qui ont contesté le redressement fiscal et ont gagné leur procès contre la France à la Cour européenne de justice. Le litige portait sur le droit de recevoir des dons manuels qui n’était accordé qu’aux Églises établies (les fameux « Dons et legs »). La France leur doit des dommages et intérêts énormes. Mais il faut reconnaître que la position de la France, de la Hongrie, de la Belgique, et de la Russie est assez exceptionnelle de ce point de vue.

Pourquoi dit-on que la France est un cas à part ?

En France, les « sectes » sont un non-problème, pour reprendre la formule d’Emmanuelle Mignon, conseillère de Nicolas Sarkozy, qui avait choqué tous les opposants aux sectes dans la plupart des pays d’Europe, les pays dits « protestants » mais aussi en Italie. Ce qui est aussi spécifique à la France, c’est le subventionnement par l’État et les collectivités locales de groupes d’opposants aux sectes. On trouve là une manière étatique et indirecte de lutter contre les « hérétiques ». La France subventionne aussi une organisation européenne de lutte contre les sectes.

Pays du massacre des protestants (la Saint Barthélémy en 1572), la France renoue aussi avec l’Allemagne où un organisme d’État de lutte contre les sectes (les Témoins de Jéhovah et les protestants évangéliques, à l’époque) a été créé en 1937(1). Nous avons donc la Miviludes, un organisme de lutte contre les dérives sectaires. La notion n’est pas reconnue par les juristes parce qu’il est difficile d’en donner un contenu juridique fondé sur des preuves, mais elle permet d’accuser une personne ou un groupe.

On l’a vu récemment avec un candidat à l’élection présidentielle qui ne fait pas un gros pourcentage d’intentions de vote (Jacques Cheminade) et qui a été accusé de dérive sectaire par un membre de la Miviludes. Les associations d’opposants aux sectes peuvent ainsi accuser des rivaux politiques de dérive ou d’appartenance sectaire. C’est arrivé autrefois à Dunkerque où un tract accusant un candidat du RPR appartenant à une secte a fait élire le candidat social-démocrate.

L’Église de scientologie a été condamnée pour « escroquerie en bande organisée » en France alors qu’elle prospère aux États-Unis grâce aux nombreuses stars qui la fréquentent. Peut-on considérer que le jugement est sévère ?

Le problème n’est pas la sévérité du jugement, le problème est de savoir si le procès s’est déroulé en permettant aux deux parties de faire valoir leurs arguments. Les avocats des scientologues disent que cela n’a pas été le cas et ils ont refusé d’assister aux audiences à partir d’un certain moment. Personnellement, j’ai été surpris de voir que l’Ordre des pharmaciens avait été admis comme partie civile. Les scientologues achètent leurs vitamines et sels minéraux disponibles dans les supermarchés ou sur internet. Je crois que l’affaire est en cassation et que les scientologues poursuivront la procédure jusqu’à la Cour européenne de justice s’ils n’ont pas droit à un nouveau procès.

Tout n’a pas toujours été facile pour les scientologues au États-Unis. L’Église de sientologie a eu des problèmes avec le fisc américain, il y a maintenant longtemps et finalement, elle a gagné son procès. La question sous-jacente était celle du caractère religieux. Est-ce une entreprise de développement personnel ou une religion, ce qui n’a pas les mêmes conséquences sur le plan fiscal ? En ce qui concerne les acteurs et les musiciens scientologues, je ne pense pas qu’ils influencent les juges.

Chaque mouvement met en évidence ses célébrités, les catholiques comme les autres. Des sportifs proclament leur conversion au protestantisme évangélique, d’autres leur conversion à l’islam… La scientologie a gagné beaucoup de procès, elle doit bien en avoir perdu quelques uns mais cela ne l’empêche pas d’être reconnue comme Église dans de nombreux pays. Je l’ai étudiée et son caractère religieux ne fait aucun doute. C’est une religion réincarnationniste dont la doctrine rappelle la théosophie (doctrine qui soutient que toutes les religions sont des projections et tentatives de l’Homme de connaître « le Divin », et que, par voie de conséquence, chaque religion possède une partie de la Vérité).

Assiste-t-on à une montée, une multiplication des sectes en Europe ? La crise a t-elle un impacte sur le succès des sectes ? Les méthodes des sectes pour attirer les gens ont-elles évoluée depuis le début de vos recherches ? Sont-elles plus présentes dans les quartiers défavorisés ?

Il n’y a pas de multiplication des groupes religieux minoritaires en Europe, pour la simple raison qu’il n’y a pas de multiplication de ce que l’on appelle les sectes. La plupart de groupes religieux minoritaires présents en Europe ont leur racine au XIXe siècle : Adventistes du septième jour, Témoins de Jéhovah, Mormons, Scientistes chrétiens, Protestants évangéliques… Certains ne progressent pas ou régressent, d’autres comme les protestants évangéliques progressent. Une part de l’expansion vient simplement parfois de l’ouverture des anciens pays communistes aux religions. Il y a aussi beaucoup de mouvements quasiment confidentiels. Avec l’arrivée de l’Islam modéré, on a vu arriver des sectes islamistes radicales. C’est un fait normal, toute mouvance religieuse ou politique a toujours des extrémistes. Mais je remarque que les opposants aux sectes n’ont jamais critiqué leur prosélytisme, ni l’endoctrinement des jeunes alors qu’ils reprochent cela aux Témoins de Jéhovah et aux Protestants évangéliques.

Y a-t-il de nouveaux types de sectes ou de croyances qui tranchent avec les sectes plus traditionnelles ?

Les nouvelles formes du religieux se situent dans le Nouvel Age qui est une nébuleuse de groupes informels qui disparaissent parfois aussi très vite pour se recomposer. Il s’agit d’une spiritualité qui valorise le bien-être, d’où les divers ateliers de massage, de cuisine diététique, les groupes de guérison chamaniques. Les sectes dangereuses ont fait l’actualité de ces derniers jours : ce sont les sectes islamistes que les musulmans modérés désapprouvent. Je voudrais dire que je m’étonne depuis longtemps que les mouvements d’opposition aux dites sectes comme la Mission de lutte contre les sectes, remplacée par la Miviludes, ou encore les associations subventionnées ne dénoncent pas les attentats islamistes comme ceux de la station de Métro Luxembourg, qu’ils ne parlent pas de manipulation mentale des jeunes endoctrinés par des djihadistes dont ils connaissent l’existence. Je me suis étonné que la commission parlementaire qui a établi une liste de sectes dangereuses avec les RG et un groupe anti-secte marseillais ne les ont pas listés alors que des étudiants musulmans du DEA de science des religions de mon université m’en parlaient.

Bien sûr, M. Georges Fenech, madame Picard, M. Jean Pierre Brard qui s’entendent bien sur le plan politique sont opposés à ces sectes islamistes. Je ne vais pas les accuser de sympathie. Ils les haïssent sans doute autant qu’ils haïssent les scientologues ou les numérologues. Mais ils font preuve d’un manque de courage en s’abstenant de dénoncer leurs pratiques comme ils le font à propos des Témoins de Jéhovah ou des professeurs de yoga. Est-il plus courageux de harceler un psychiatre un peu alternatif qui finit par se suicider à la suite d’une fantasia chez des ploucs méchants ? Est-il plus courageux de harceler un relaxologue, un professeur de yoga et même des Témoins de Jéhovah pacifiques ? Je trouve également surprenant que la Miviludes ait pu faire voter par le Parlement une loi qui lui donne l’impunité en cas de diffamation d’un groupe religieux minoritaire. Cette loi a été censurée par le Conseil constitutionnel, mais elle reviendra sans doute devant le Parlement sous une autre forme. Cet organisme pourra alors lancer des informations fausses ou diffamatoires en toute impunité. C’est une loi de République bananière.

(1) organisme d’État de lutte contre les sectes


Eric Roux
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Liberté de conscience

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Je relisais récemment, par hasard, une intervention de Joseph Maila, alors responsable du pôle "religions" au ministère des Affaires étrangères, le 13 janvier 2010, devant la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale. Son intervention, est, je le pense, toujours d'actualité :

"La question, pour notre diplomatie, est la suivante : quelle peut être la contribution d’un État laïque – et qui tient à sa laïcité – à ces débats transversaux ? L’ASEAN(1) et l’Union Européenne tiennent par exemple chaque année une réunion dans le cadre de l’ASEM (2) consacrée aux religions. Le traité de Lisbonne préconise un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les Eglises et les organisations religieuses. Qu’allons-nous faire de cette donnée institutionnelle fondamentale ? Quelle place occuperons-nous dans ce dialogue, dont on ne sait encore la forme qu’il prendra ? Les religions sont déjà représentées auprès des institutions de l’Union européenne, qui reconnaissent notamment l’Eglise de scientologie."
(…)
"En conclusion, il ne fait pas de doute que les religions jouent un rôle croissant dans la vie internationale, au point que des voix s’élèvent pour instituer une sorte de « G8 » des religions. D’ailleurs, parallèlement au sommet de L’Aquila en juillet 2009, les représentants des principales religions se sont réunis pour tenter de livrer un point de vue sur les affaires du monde.
On le sait, les religions ne sont pas seulement symboliques : elles ont un rôle de prescripteur. Elle ont des choses à dire en matière de bioéthique, de climat, de mondialisation, de financiarisation de l’économie, et certains se demandent de plus en plus s’il ne faut pas prendre également en considération ces points de vue."


Je pense en effet que les religions peuvent et doivent réellement apporter une vision et des solutions aux difficultés et fléaux de nos différentes sociétés.

J'en profite donc pour vous faire partager un extrait d'un texte écrit par Ron Hubbard au début des années 80 qui met l'accent sur l'apport de la religion en ce qui concerne l'évolution de la société :

"La religion constitue le premier sentiment de communauté. Or ce sentiment est fondé sur l’expérience mutuelle avec autrui. Une société où le sens religieux de la communauté, et avec lui une confiance et une intégrité réelles, sont à même d’être détruits, est telle un château de sable incapable de se défendre contre une mer inexorable.
Depuis un siècle environ, la religion subit des attaques incessantes. On vous a dit que c’était « l’opium du peuple », que ce n’était pas scientifique, que c’était primitif ; en bref, qu’il s’agissait d’un leurre.
Mais derrière toutes ces attaques à l’encontre de la religion organisée se trouvait une cible plus fondamentale : la spiritualité de l’homme, votre propre nature spirituelle fondamentale, le respect de soi et la paix de l’esprit. Il se peut que cette propagande ait si bien réussi que vous-même ne croyiez plus en votre nature spirituelle ; mais je vous assure qu’elle existe.
En fait, vous n’avez pas d’âme, vous êtes votre âme. En d’autres termes, vous n’êtes pas ce livre, votre carte de sécurité sociale, votre corps ou votre mental. Vous êtes vous. (…) Persuadez un homme qu’il est un animal, que sa propre dignité et le respect qu’il a de lui-même sont des leurres, qu’il n’y a pas d’« au-delà » auquel aspirer, qu’il n’y a pas de soi potentiel plus élevé auquel parvenir, et vous aurez un esclave. Permettez à un homme de découvrir qu’il est lui-même, qu’il est un être spirituel, qu’il est capable de pouvoir de choix et qu’il a le droit d’aspirer à une plus grande sagesse, et vous lui aurez donné le départ sur une voie plus élevée. Bien entendu de telles attaques envers la religion vont à l’encontre des aspirations traditionnelles de l’homme vers une plénitude spirituelle et un mode de vie éthique.
Depuis des milliers d’années sur cette planète l’homme pensant a affirmé sa propre spiritualité et a considéré que la sagesse ultime était l’édification spirituelle.
La pensée nouvelle et radicale que l’homme est un animal sans nature spirituelle a un nom : le matérialisme totalitaire. Le matérialisme est la doctrine selon laquelle « il n’y a que la matière qui compte ». Les apôtres de cette nouvelle pensée essayent de convaincre tout le monde que dans le fond, les gens ne sont en fait qu’une masse, et que la personne devrait s’agglutiner à cette masse qui alors la protégerait.
Pour les gouvernements militaristes et totalitaires, ainsi que pour leurs partisans des cent dernières années qui souhaitaient justifier leurs atrocités et leur asservissement des masses, cette position philosophique était très pratique. (…) Quand la religion n’a pas d’influence dans une société ou a cessé d’en avoir, l’État hérite de tout le fardeau de la moralité publique, du crime et de l’intolérance. Il doit alors avoir recours à la punition et à la police. Toutefois, ses efforts sont vains, car si la moralité, l’intégrité et le respect de soi ne sont pas déjà inhérents à l’individu, essayer de les imposer ne mènera pas à grand-chose. Seules une conscience spirituelle et une imprégnation de la valeur spirituelle de ces attributs peuvent donner lieu à leur développement. Il faut qu’il y ait davantage de raison, de motivation émotionnelle à être moral, etc., que de menaces de discipline humaine.
Quand une culture s’est complètement détournée de poursuites spirituelles pour tomber dans le matérialisme, il nous faut commencer par démontrer à chacun qu’il est une âme et non un animal matériel. S’étant rendu compte de sa propre nature religieuse, l’individu peut recouvrer une conscience de Dieu et devenir davantage lui-même."



1. ASEAN : Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN). Organisation Internationale regroupant 10 nations de l'Asie du Sud-est.

2. ASEM : Asia-Europe Meeting (Rencontre Asie-Europe). Réunion (2 fois par an) de la Commission Européenne (27 pays de l'Union Européenne), de l'ASEAN, de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de la Russie, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l'Inde et du Pakistan


Eric Roux


Chill E-B est un rappeur extraordinaire dont j'ai déjà parlé. Voici son dernier clip "define better". Ce qui veut dire en gros qu'il voudrait bien savoir ce que les psychiatres entendent par "mieux" quand ils disent que leurs patients vont "mieux" et qu'en fait ils les ont détruit à coups de neuroleptiques. Bon clip :



Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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Malheureusement, je n'ai pas les sous-titres en français, donc c'est surtout pour ceux qui comprennent l'anglais. A noter le discours du Maire de Sacramento à la fin de la vidéo.



Eric Roux


La ville d'Inglewood créé la journée de L. Ron Hubbard dans son calendrier officiel
Inglewood, c'est le coeur de la culture afro-américaine dans le Comté de Los Angeles. Le 13 mars 2012, à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de L. Ron Hubbard  (fondateur de la scientologie), la ville d'Inglewood a décrété très officiellement que le 13 mars serait, à compter de cette année, le "L. Ron Hubbard Day" (Journée de L. Ron Hubbard) en reconnaissance de son oeuvre humanitaire. La proclamation officielle, signée par le maire Butts T. Jr. James, dit : "L. Ron Hubbard est hautement considéré et respecté. Son travail a amélioré la vie de personnes de toutes cultures, origines, et sa vision a eu un impact notable sur les résidents de la ville d'Inglewood."  C'est le Conseiller Municipal Ralph Franklin qui a remis la proclamation commémorative.

Eric Roux


Le Déchainé, c'est le nouveau journal de la Commission des Citoyens et des Droits de l'Homme, cette association cofondée par le professeur émérite en psychiatrie Thomas Szasz et l'Église de scientologie en 1969. Numéro fort intéressant et révélant des choses bien inquiétantes...


Sortie du Déchainé numéro 6
Téléchargez le numéro 6 du déchainé en version pdf et régalez-vous :

Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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Dimanche dernier, les bénévoles de "Non à la Drogue, Oui à la Vie" ont encore bravé le froid pour distribuer plus de 2000 livrets de prévention dans le 17ème arrondissement, à la plus grande satisfaction des habitants et commerçants du quartier.


Prévention sur les dangers des drogues dans le 17ème arrondissement de Paris
L'association "Non à la Drogue, Oui à la Vie " a été fondée il y a plus de 20 ans par l'acteur Xavier Deluc et parainée dès sa création par l'Eglise de Scientologie. L'an dernier, rien qu'à Paris même, les 70 bénévoles parisiens de l'association ont distribué 48 000 livrets de prévention (chaque livret = 35 pages) dans la capitale, et ont organisé 48 évènements d'information sur le terrain. L'association est présente dans toutes les grandes villes de France, et s'est étendue à l'international avec la Fondation pour un Monde sans Drogue qui regroupe des associations similaires dans le monde entier.

Prévention sur les dangers des drogues dans le 17ème arrondissement de Paris

Prévention sur les dangers des drogues dans le 17ème arrondissement de Paris

Prévention sur les dangers des drogues dans le 17ème arrondissement de Paris

Prévention sur les dangers des drogues dans le 17ème arrondissement de Paris

Eric Roux
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Actions sociales de l'Eglise de scientologie

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Alain Bouchard est journaliste et sociologue. Il enseigne le fait religieux à l'Université Laval au Québec. Il parlait ici de la scientologie à la télévision québécoise, suite à l'ouverture de la nouvelle Eglise de scientologie de Québec en janvier 2010.


Et pour ceux qui le veulent, voici les images et les discours de l'inauguration de cette nouvelle Eglise dans la ville de Québec :


Eric Roux
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Liberté de conscience

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C'était le 29 janvier 2011 à Melbourne, en Australie. Je ne vous avais jamais mis les images de l'inauguration...



Eric Roux


Tim Bowles et le Maire de Pasadena
Tim Bowles et le Maire de Pasadena
Le 30 janvier, La ville de Pasadena (Californie) et la Commission des relations humaines de Pasadena ont remis le prix "Modèle de l'unité" au scientologue Tim Bowles et à l'association "Des Jeunes pour les droits de l'homme" dans la salle du conseil, "en reconnaissance d'un groupe qui favorise la collaboration dans les domaines des programmes et des ressources de la ville, tout en reliant les individus au sein de la communauté diversifiée de Pasadena."
 
Tim Bowles, directeur du département des droits de l'homme de l'Église de Scientologie de Pasadena et Directeur du développement International de l'association "Des Jeunes pour les droits de l'homme", a créé la campagne africaine des droits de l'homme et du leadership pour fournir aux jeunes hommes et femmes africains la formation et l'expérience dont ils ont besoin afin de jouer des rôles clés dans la création et le maintien de sociétés justes et prospères.
 
Bowles a été rejoint à la remise du prix par Joseph Jay Yarsiah, Directeur du programme des Jeunes pour les droits de l'Homme pour l'Afrique, avec qui il a piloté la campagne à Pasadena et à Duarte l'année dernière, après la mise en œuvre de celle-ci dans les écoles secondaires du Ghana, du Libéria, de la Sierra Leone, du Togo et de l'Ethiopie.

En acceptant le prix, Bowles a déclaré : "Au nom de l' association internationale des Jeunes pour les droits de l'homme et de ses nombreux bénévoles locaux et internationaux, je vous remercie beaucoup pour cette reconnaissance et la confiance que vous avez placée dans notre travail. Je crois que nous vivons à une époque où le cynisme et l'apathie sont devenus «cool» et où trop de gens pensent qu'ils ont le luxe de conserver des idées fixes et fausses au sujet de ces groupes ou de ces individus étiquetés comme différent, que ces différences se manifestent sous la forme de l'ethnie, de la culture, de la situation économique, ou de la religion. La mission de l'Association des Jeunes pour les droits de l'homme est d'éduquer les jeunes sur la Déclaration universelle des droits de l'homme et ses 30 articles et de les former en tant que leaders en matière de responsabilité mutuelle, de possibilités équitables et de justice sociale."

C'est le Maire de Pasadena Bill Bogaard qui lui a remis le prix au nom de la ville de Pasadena.

Eric Roux
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Actions sociales de l'Eglise de scientologie

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La ça commence à devenir intéressant. L'article de Geoffrey Le Guilcher dans les Inrocks montre le délire dans lequel des magistrats peuvent être, quand il s'agit d'inventer des victimes.


Lettre ouverte: il dément être une victime de la scientologie


Dans une missive datée du 8 février que nous publions en intégralité, un scientologue dit être en colère. Alors qu'il n’a jamais porté plainte, il refuse de voir son nom associé au statut de victime dans la condamnation en appel de l’Eglise de scientologie, le 2 février dernier,...

Lire la suite sur les Inrocks

Eric Roux
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Liberté de conscience

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Article du Parisien mentionnant la Commission des Citoyens et des Droits de l'Homme, fondée en 1969 par l'Eglise de Scientologie et le Psychiatre émérite Thomas Szasz.


2 psychiatres de Saint-Anne condamnés

Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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Jean-Luc Martin Lagardette est le rédacteur en chef du magazine ouvertures.net. Il enseigne la déontologie journalistique à l'Ecole des métiers de l'information et à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. Il a initié en juillet 2007 le "co-journalisme" sur Agoravox. Il a aussi créé, avec Yves Agnès, ancien rédacteur en chef du Monde et qui en est le président, l’Association de préfiguration d’un Conseil de presse (APCP - //apcp.unblog.fr), pour la création en France d’une instance de régulation et de médiation entre la presse et le public.

Dans l'article qui suit, il porte un regard dissident sur le procès qui s'est déroulé récemment : 

Je sais bien que mon discours risque de choquer, tant la scientologie est considérée dans notre beau pays de « libertés » comme une « secte » dangereuse qu´il faut à tous prix empêcher d´exister. La simple évocation de son nom provoque la haine, le rejet, la peur chez beaucoup de gens.
Il faut croire que personne ne réfléchit beaucoup ici, que les faits ont beaucoup moins d’importance que les croyances ou les sentiments.
Car, partant du récent verdict et de sa confirmation en appel, on est en droit de se poser quelques questions de bon sens. Par exemple, quand on fait un procès, en général, c’est qu’on s’estime victime d’un préjudice. Or, dans ces deux affaires, le procès et son appel, il n’y a pas de victime, ni présumée ni reconnue, de la scientologie...

Suite de l'article

Eric Roux
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Liberté de conscience

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La procédure
 
Les faits pour lesquels l’Eglise a été condamnée (de manière non définitive, puisque l’Eglise s’est pourvue en cassation) remontent à 1998 et concernent 3 personnes qui ont reçu des services religieux à l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre (ASES-CC). L’une d’entre elles a retiré sa plainte avant même le procès en première instance, considérant n’avoir plus rien à reprocher à l’Eglise. La deuxième s’est désistée avant l’appel, estimant avoir résolu son différent avec l’Eglise. La troisième n’a jamais porté plainte, et en fait est toujours scientologue (nous en parlerons plus loin), et a toujours maintenu que les services qu’elle a reçus et pour lesquels elle a versé des rétributions financières lui ont été extrêmement bénéfiques.
 
Les deux personnes qui avaient porté plainte initialement, avaient été « conseillées » par une association de lutte contre les nouveaux mouvements religieux, l’UNADFI. Alors qu’elles avaient régulièrement exprimé leur satisfaction pendant leur pratique de la religion scientologue, après leur passage entre les mains de l’Unadfi, elles estimaient avoir donné de l’argent pour des choses sans valeur. Elles ont toutes les deux été remboursées intégralement de leurs rétributions faites à l’Eglise.
 
En 2006, après 8 ans d’investigations, le procureur de Paris a rendu des réquisitions écrites définitives (les seules réquisitions écrites existant au dossier) aux fins de non-lieu, estimant à juste titre qu’aucun acte délictueux n’avait été commis ni par les scientologues ni par l’Eglise.


Malgré cela, face à la pression politique existante, le juge d’instruction, dans une ordonnance de renvoi totalement à charge, a renvoyé l’Eglise devant le tribunal en septembre 2008.
 
Le Parquet, lors de la première instance en mai 2009, alors qu’aucun fait nouveau n’est apparu, a radicalement modifié sa position et a demandé la dissolution de l’association, peine illégale n’existant plus dans le code pénal (l’association poursuit actuellement l’Etat français en justice pour cette faute lourde commise par les représentants du Parquet ayant requis cette dissolution). La seule chose qui s’est produite qui pourrait expliquer ce revirement infondé, est une intervention directe de la Miviludes (pouvoir exécutif), auprès des procureurs. Celle-ci a reconnu être intervenue auprès du Parquet « dans des dossiers en cours » début 2009. La décision de première instance a été rendue en septembre 2009. L’Eglise a fait appel.
 
6 mois avant l’appel, lorsque les dates des audiences ont été fixées, les avocats de l’association ont adressé des courriers au Parquet et à la Cour d’appel, afin que soient fixées des audiences préliminaires pour aborder la question de la recevabilité de l’Unadfi dans ce procès, et toute autre demande préalable à l’examen du fond. Celle-ci en effet, seule partie civile du procès, avait non seulement été jugée irrecevable en première instance, mais était de manière évidente une partie illégitime au procès puisqu’en 30 ans de jurisprudence, elle n’avait jamais été recevable dans un procès contre l’Eglise ou ses membres, et que même la Cour de Cassation avait confirmé cette irrecevabilité pas plus tard qu’en Mars 2010. La Cour d’appel et le Parquet ont pourtant rejeté toute demande d’examen préliminaire de la question.
 
Un mois avant l’appel, le Ministère de la justice a publié une circulaire à l’attention des magistrats, dans laquelle il leur demandait expressément de poursuivre avec acharnement certaines des pratiques religieuses scientologues qui allaient être débattues devant la Cour d’Appel de Paris. La circulaire enjoignait aussi les magistrats de travailler en partenariat avec l’Unadfi, alors que cette association était la seule partie opposée à l’Eglise dans le procès. Devant une telle ingérence du pouvoir exécutif dans une affaire judiciaire, ingérence ruinant complètement le droit de l’association religieuse et des scientologues à bénéficier d’un procès équitable, l’ASES-CC a déposé une plainte devant le rapporteur spécial sur l’indépendance de la justice à l’ONU, actuellement en cours.
 
D’autres violations des droits fondamentaux se sont produites lors du procès en appel.
 
• Pendant les audiences, alors que les avocats de la défense ont demandé à pouvoir consulter l’original du dossier de manière contradictoire à l’audience de la Cour, au moment où il apparaissait que cette consultation aurait pu permettre d’écarter justement l’UNADFI des débats, cette consultation a été refusée. Cette consultation était particulièrement importante et nécessaire parce que des pièces favorables à la défense semblaient avoir mystérieusement disparu du dossier. L’Eglise a dû déposer une plainte pour vol, actuellement pendante devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, alors que le Garde des Sceaux est resté inerte face à la demande d’ouvrir une enquête de l’inspection générale des services judiciaires.
 
• La Cour a aussi refusé d’examiner la recevabilité de l’Unadfi avant les débats au fond, marquant ainsi sa volonté de faire participer aux débats une partie manifestement irrecevable, ruinant ainsi toute possibilité de justice équitable et d’égalité des armes pour les prévenus scientologues.
 
Face à une telle impossibilité d’exercer leur devoir d’auxiliaire de justice, les avocats de l’ASES-CC ont choisi de se retirer, afin de ne plus cautionner ce procès faussé et inéquitable. Les autres avocats leur ont emboîté le pas. La Cour, après 20 minutes d’interruption, a repris les débats comme si de rien n’était, sans même proposer aux prévenus la possibilité de se procurer une nouvelle défense, ni faire intervenir l’Ordre des Avocats pour qu’ils se voient proposer un Commis d’Office.
 
• Un des prévenus scientologues qui vivait en Angleterre et était représentée par un avocat ayant quitté la barre, a alors demandé expressément à obtenir l’assistance d’un avocat en remplacement de celui qui avait quitté le procès ; elle s’est vue opposer une fin de non recevoir, au mépris des droits les plus fondamentaux inhérents à notre Etat de droit.
 
• Même si les juges savaient pertinemment que l’Unadfi était irrecevable dans ce procès (L’Unadfi a été en effet finalement une fois de plus déboutée dans l’arrêt du 2 février), ils n’ont pas hésité à interroger longuement Catherine Picard, Présidente de l’Unadfi, ce qui lui a permis de répandre illégitimement mensonges et rumeurs sur l’Eglise de Scientologie devant la Cour pendant les débats. Aucune autre personne n’a été interrogée dans ce procès.
 
• Finalement, la Cour d’Appel a rendu son délibéré alors qu’un pourvoi en Cassation était en cours pour excès de pouvoir, et que tant que celui-ci n’a pas fait l’objet d’un arrêt de la Cour de Cassation, la Cour d’Appel ne pouvait pas, d’après la loi, statuer sur le fond de l’affaire.
 
L’Eglise a contesté la totalité de l’arrêt rendu en se pourvoyant en cassation. Ce pourvoi suspend les peines et mènera certainement à une annulation de l’arrêt de la Cour d’Appel.
 
Le cas de P. A.
 
La Cour a condamné l’Eglise et les scientologues pour avoir prétendument commis une escroquerie au préjudice de Monsieur P. A. en acceptant ses rétributions pour des services religieux de Scientologie. Or Monsieur P.A. n’a jamais porté plainte contre l’Eglise. Au contraire, alors que lors d’interrogatoires fort éprouvants par les policiers puis devant le juge d’instruction, ceux-ci ont tenté de faire pression sur lui afin qu’il porte plainte contre l’Eglise, P. A. a toujours déclaré avoir énormément bénéficié des services reçus de l’ASES-CC, et avoir volontairement versé les rétributions pour les services (comme les deux seuls plaignants qui ont finalement retiré leurs plaintes, d’ailleurs).
 
Aujourd’hui, P. A. est toujours scientologue, et ne comprend pas comment une Cour peut décider à sa place s’il doit pratiquer librement sa religion ou non, et si le fait de soutenir volontairement son Eglise fait de lui, une victime.
 
Que penserait-on si un catholique qui soutient son Eglise financièrement, de son plein gré, était étiqueté par une instance judiciaire comme une victime, malgré ses protestations et l’affirmation que son souhait est de soutenir son Eglise ?
 
Les ingérences de l’exécutif auprès des instances judiciaires
 
L’Etat Français mène depuis des années une politique répressive à l’égard des minorités religieuses. Récemment, en moins d’un an, la France a été condamnée à 2 reprises par les instances judiciaires européennes et internationales pour violation de la liberté religieuse de ses citoyens (Une fois par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour avoir violé les droits des témoins de Jéhovah à pratiquer leur religion, une fois par le Comité des Droits de l’Homme de L’ONU pour violation de la liberté religieuse des Sikhs).
 
• L’Etat français a créé un organisme interministériel chargé de lutter contre les « dérives sectaires » : la Miviludes. En fait, cet organisme, ayant dressé une liste des « sectes » dans un « référentiel », stigmatise les mouvements dont il considère que la philosophie et les pratiques religieuses sont des « dérégulations de la croyance ».  Le Président de la Miviludes, Georges Fenech, a fait de la lutte contre l’Eglise de Scientologie son cheval de bataille. Il a été le seul à avoir jamais mis les dirigeants parisiens de l’Eglise en prison (illégalement) alors qu’il était juge d’instruction à Lyon dans les années 1990. Tous ces scientologues ont été par la suite blanchis et leur innocence fut reconnue par la justice française.
 
• En 2008, juste avant la demande de renvoi devant le tribunal par le juge d’instruction malgré les réquisitions aux fins de non lieu, le Premier Ministre avait confié à Georges Fenech une mission pour évaluer comment utiliser le dispositif judiciaire pour lutter contre les « sectes ». A cette occasion, Georges Fenech avait rencontré des procureurs, des juges et des juges d’instruction. C’est dans ce contexte hautement préjudiciable aux nouveaux mouvements religieux en France que le juge d’instruction en charge a choisi de renvoyer l’affaire pourtant vide devant le Tribunal correctionnel.
 
• La Miviludes est intervenue début 2009 auprès du Parquet dans des dossiers en cours quelques semaines avant le début du procès en première instance.
 
• Toujours en 2009, un mois avant le procès, le Président de la Miviludes Georges Fenech est intervenu dans des dizaines de médias nationaux pour prendre partie contre la Scientologie et attaquer les pratiques religieuses des scientologues avant même que le procès ait commencé, agissant ainsi sur l’opinion publique en jetant l’opprobre sur des dizaines de milliers de scientologues français.
 
• Pendant la période de délibération du Tribunal, en septembre 2009, le Président de la Miviludes a lancé une rumeur nationale pour faire croire que l’Eglise de Scientologie aurait été à la source d’une modification de la loi qui ne permettait pas de dissoudre une personne morale pour escroquerie. Cette rumeur infondée, dont une enquête officielle postérieure a montré l’inconsistance, a été fort préjudiciable à l’ASES-CC, renforçant la présomption de culpabilité à son égard.
 
• L’Etat français finance des associations de lutte contre les nouveaux mouvements religieux à coup de centaines de milliers d’euros chaque année. La principale association, l’UNADFI, orchestre des campagnes de discrimination à l’encontre de ces mouvements tout au long de l’année. Elle se porte aussi illégitimement partie civile dans les procès de l’Eglise de Scientologie, pour finalement être à chaque fois déclarée irrecevable. Mais pire encore, sous l’égide du Ministère de la justice, elle assure la formation des magistrats à l’Ecole Nationale de la Magistrature dans des sessions de formations destinées à leur expliquer comment condamner les mouvements religieux considérés comme « sectaires ». Il a été établi que lors de ces « formations », des documents uniquement à charge sont utilisés, comme des décisions de justice défavorables à l’Eglise, quand bien même ces décisions ont été cassées et réformées par des décisions en appel ou en cassation. Ainsi, lorsque l’Eglise de Scientologie se retrouve devant un tribunal ou une cour face à l’UNADFI, elle se retrouve avec des magistrats qui ont été potentiellement formés et endoctrinés par l’une des parties au procès. Toute chance de procès équitable a alors déjà disparu.
 
• La France a installé un système de répression des nouveaux mouvements religieux jusque dans la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces au sein du Ministère de la justice (c’est la branche qui contrôle et dirige les procureurs), qui possède dans son organigramme une « mission sectes » spécialement dédiée à cette répression. Le dispositif inclut des magistrats « correspondants sectes » dans chaque Cour d’appel du pays, chargés de coordonner les actions des magistrats à l’encontre de ces mouvements religieux.
 
C’est dans ce contexte qu’il faut évaluer la difficulté pour les minorités religieuses de bénéficier d’une justice équitable en France. Dans de telles conditions, seul un miracle pourrait permettre à une cour de juger avec impartialité une affaire dans laquelle l’Eglise de Scientologie est partie.
 
Seules les croyances et les pratiques religieuses des scientologues ont été jugées
 
Face à la situation étonnante dans laquelle aucune « victime » n’existait pour soutenir l’accusation, la Cour, comme le Tribunal de première instance, a dû s’en prendre directement aux croyances et aux pratiques religieuses des scientologues pour justifier de sa décision. Ainsi elle a suivi les instructions données par le Ministère de la justice dans sa circulaire du 19 septembre 2011 qui fait l’objet d’une plainte devant l’ONU, en s’attaquant à la pratique de la purification telle qu’elle est effectuée par des centaines de milliers de scientologues depuis des dizaines d’années dans le monde entier.  Cette pratique, ainsi que celle de l’audition (conseil pastoral et exercices spirituels de Scientologie) ont été décrites comme longues et éprouvantes, ayant pour effet d’enlever toute valeur probante aux nombreuses déclarations de satisfaction des plaignants vis à vis de la Scientologie, la Cour considérant ainsi que ces pratiques religieuses reconnues comme telles dans tous les autres pays d’Europe participaient de l’escroquerie. Ce jugement de valeur sur les croyances des scientologues a aussi englobé depuis le début de l’instruction l’usage de l’électromètre, tel qu’il est envisagé par des millions de scientologues chaque jour à travers le monde.
 
La Cour a aussi estimé que l’usage par l’Eglise d’un test de personnalité était constitutif d’une escroquerie, parce que l’interprétation n’en était pas faite par des psychologues qualifiés et que le test n’avait pas de « valeur scientifique », tout en reconnaissant qu’il n’existait ni dans notre pays ni en Europe de texte légal régissant l’usage des tests par quiconque. Cette manière d’exiger d’une religion qu’elle soumette ses croyances et pratiques au contrôle d’une prétendue « expertise scientifique » est une ingérence absolue de l’Etat dans les croyances des individus, et viole tous les standards européens et internationaux en matière de liberté religieuse. Tout comme l’exigence que des ministres du culte soient des psychologues qualifiés pour exercer leur ministère.
 
Enfin, pour justifier de sa décision, la Cour a dû, tout en reconnaissant qu’aucun enrichissement personnel n’avait eu lieu de la part des prévenus, prêter des intentions financières et mercantiles aux scientologues membres permanents de l’association, alors que ceux-ci exerçaient leur ministère depuis des années, sans jamais s’être enrichis personnellement, dans le seul but d’aider les paroissiens qui venaient leur rendre visite en leur enseignant la philosophie religieuse de Scientologie. Ainsi, la finalité religieuse de la Scientologie et son objectif de liberté spirituelle, telle qu’ils sont vécus par des millions de scientologues à travers le monde, ont été niés par la Cour qui y a substitué arbitrairement des visées commerciales pour justifier de la condamnation.
 
Intention réelle des opposants
 
Après le rendu de l’arrêt, l’avocat de l’UNADFI, alors qu’elle avait été jugée partie illégitime au procès, s’est ouvert aux journalistes de ses véritables intentions. Il annonçait que son objectif était d’obtenir d’autres condamnations en France pour pouvoir ensuite réclamer la dissolution de l’Association et l’interdiction de la Scientologie sur tout le territoire. C’est ainsi qu’une association de militants extrémistes contre les nouveaux mouvements religieux, financée par l’Etat français, instrumentalise la Justice pour tenter d’empêcher des dizaines de milliers de citoyens de pratiquer leur religion librement et qu’elle détruit leurs libertés fondamentales.
 

Eric Roux
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Liberté de conscience

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