Eric Roux, Scientologie


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Eric Roux
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Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi administrateur pour l'Europe du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...

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Article de Paris Tribune de ce matin :


Le porte-parole de l'Eglise de scientologie a expressément demandé, en vain, que son audition par la commission d'enquête sénatoriale soit ouverte au public et à la presse comme la loi le prévoit ; c'est la pratique courante.
 
Huis clos au Sénat - Spectacle public au Lutétia
C'est dans ces conditions que le responsable de l'Eglise de scientologie a écrit le 18 mars 2013 à Alain Milon (UMP), sénateur du Vaucluse et président de la commission d'enquête "sur l'influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé" : 
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Communiqué – 17 mars 2013
 
Le 29 janvier 2013, La société France télévisions a été condamnée par la cour d’appel de Caen pour violation de la présomption d’innocence au préjudice de l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre.
 
Cette condamnation fait suite à la publication de la présentation d’un documentaire sur la scientologie sur le site de France Télévisions, dans laquelle la société n’a pas respecté la présomption d’innocence en présentant publiquement l’Eglise de scientologie comme ayant été condamnée, sans faire mention de l’appel en cours, et en conduisant le lecteur internaute moyen à considérer que la culpabilité de l’Eglise de Scientologie était acquise alors que ce n’était pas le cas.
 
Extrait de l’arrêt :
« Présentée publiquement l’église de scientologie comme ayant été condamnée sans faire mention de l’existence d’un appel qui préservait la présomption d’innocence c’est attenter à celle-ci.
Alors surtout que la chaîne n’ignorait pas l’existence de cet appel qu’elle avait évoqué dans le journal télévisé de France 2 le jour même de la reddition du jugement pénal.
Et la présentation d’une émission diffusée à l’antenne le 27 mai 2010 ne pouvait s’apparenter au simple compte rendu (s’inscrivant dans l’actualité) du dispositif d’un jugement prononcé le 27 octobre 2009.
En effet, contrairement à ce qu’indiquait la société France Télévisions, l’église ne venait pas d’être condamnée : elle l’avait été 7 mois auparavant.
A défaut d’indication de l’appel interjeté, le lecteur-internaute moyen était conduit à considérer que la culpabilité de l’église de scientologie était acquise.
Il n’est pas indifférent de noter que la société France Télévisions a parfaitement eu conscience qu’elle avait, en diffusant cette présentation lacunaire, commis une atteinte au droit de l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie Celebrity Centre. »
 
France Télévisions a été condamnée à verser 6000 euros de dommages et intérêts et d’indemnité à l’association requérante, et a annoncé ne pas se pourvoir en cassation.
 
Le porte parole de l’Eglise de Scientologie, Monsieur Eric Roux, a indiqué que cette décision confirmait une jurisprudence constante des plus hautes juridictions françaises, et devrait « faire réfléchir certains medias peu scrupuleux qui régulièrement tentent de faire croire que l’Eglise a été condamnée définitivement en 2012, alors qu’encore aujourd’hui, la procédure est en cours devant la Cour de Cassation ».
 
Contact Presse :
Eric Roux
+33 6 47 69 52 35
eglise.scientologie@gmail.com
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Communiqué du 5 Février 2013


L’Eglise n’a pas l’intention de débattre de questions privées concernant Mme Hill, ni de ses tentatives pour exploiter le nom de M. Miscavige.
 
Nous remarquons que les souvenirs racontés dans le livre de Mme Hill sur sa scolarité sont complètement en contradiction avec les souvenirs de 30 de ses camarades de classe (voir http://castilecanyonschool.org ). Leurs souvenirs personnels décrivent exactement la même école à la même période comme un camp d’été idyllique et un internat dans un environnement disposant d’une piscine, de terrains de basket et de football, d’écuries, de vergers et de jardins potagers biologiques, ainsi que de salles d’étude classiques et artistiques. Ces anciens camarades de classe ont continué à soutenir les objectifs sociaux et humanitaires de l’Eglise, ont démarré de brillantes carrières professionnelles et ont fondé une famille. Loin d’exprimer des critiques, des griefs ou de l’amertume, ils parlent d’expériences qui leur ont permis de se faire des amis pour la vie tout en acquérant une éducation et les bases spirituelles qui continuent à enrichir leur vie aujourd’hui.
 
De plus, il est intéressant de noter qu’après avoir fini ses études à l’école, Mme Hill, en tant qu’adulte, a volontairement choisi de poursuivre dans l’ordre religieux de l’Eglise. Ceux qui se dévouent  à un ordre religieux rigoureux, quel qu’il soit, le font en s’engageant pleinement, sans penser que cela leur donne des droits particuliers et sans s’attendre à un quelconque traitement préférentiel. Ceux qui décident qu’un ordre religieux n’est pas pour eux sont libres de continuer leur vie autrement, comme l’a fait Mme Hill. Chaque religion a ses détracteurs ; aucune croyance ne peut satisfaire les aspirations spirituelles de tout le monde.
 
L’Eglise respecte depuis longtemps l’unité familiale, en logeant et en aidant ceux qui élèvent des enfants. Toute suggestion du contraire est un mensonge. Le livre lui-même reconnaît qu’il contient des dialogues « reconstitués » et deux douzaines de pseudonymes. Quant aux descriptions de l’Eglise lorsque Mme Hill la fréquentait il y a des années, et aux descriptions de deuxième ou de troisième main de l’Eglise aujourd’hui, elles sont pareillement sujettes à caution. Les récits révisionnistes sont caractéristiques des apostats et les contes des tabloïds sont à prendre avec d’énormes pincettes.
On peut trouver la véritable histoire de la religion de Scientologie, de ses croyances et de ses pratiques sur scientologie.fr
 
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Interview de Charles de Laubier, ancien journaliste aux Echos et rédacteur en chef de Édition Multimédi@


Excellente interview dans fait-religieux.com
Dans une tribune libre publiée en 2005 dans Le Monde, Charles de Laubier, ancien journaliste aux Echos et rédacteur en chef d'Édition Multimédi@, avait émis l'idée originale d'instituer une autorité administrative indépendante qui serait chargée de réguler les religions et de garantir la laïcité en France (« Pour un marché libre des cultes »). Ce 9 décembre 2012 marque le 107e anniversaire de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat, l'occasion de réfléchir sur les relations institutionnelles entre les pouvoirs publics et les cultes. 
 
Une instance de régulation des religions, pour quoi faire ? 
Il est temps aujourd'hui de mettre en oeuvre une Autorité de régulation des religions (ARR), ou du moins de lancer le débat sur ce sujet, afin que le fait religieux et le respect de la laïcité ne relèvent plus du pouvoir exécutif - le ministre de l'intérieur chargé des cultes -, mais d'une autorité administrative indépendante. La liberté spirituelle et de culte mérite un cadre clairement établi, garantissant une transparence, une non-discrimination, une non-stigmatisation et une concurrence loyale entre les différents courants confessionnels ou spirituels, religieux ou laïcs. L'ARR - ou ARRL si l'on y ajoute laïcité - pourrait être le régulateur comme le sont l'Arcep pour les télécoms et les postes, le CSA pour l'audiovisuel ou encore l'AMF pour les marchés financiers. 
 
Quels seraient précisément ses pouvoirs ?
Cette autorité serait chargée de veiller à ce qu'aucune religion ne soit discriminée et que les cultes ou les spiritualités « nouveaux entrants » puissent trouver leur place face aux religions historiques. Elle serait dotée d'un pouvoir d'arbitrage et de règlement de différends dans le cas des litiges entre les religions ou entre les cultes et les collectivités locales. Les affaires ne manquent pas : autorisation des communes d'implanter un lieu de prières ou de spiritualités, permis de construire de lieu de culte, installation de carrés confessionnels dans les cimetières, pourquoi pas partage d'un même édifice entre cultes, lutte contre les sectes, .... Elle veillera bien sûr à l'application de la de 1905 : séparation des églises et de l'État, respect de la laïcité dans les lieux publics, entretien des églises, temples, mosquées, etc. Cela pourrait aller jusqu'à un pouvoir de sanction. Par exemple en cas d'abus de position dominante d'une religion puissante, de discrimination envers telle ou telle association cultuelle, d'atteinte avérée au principe de la laïcité dans la République, ou bien encore de radicalisme, de fanatisme religieux, de pratiques sectaires... Ce pouvoir de sanction pourrait s'exercer graduellement si les infractions perdurent : recommandation, avertissement, mise en demeure, amende.
 
Comment serait garantie son indépendance ?
Le président de l'ARR(L) ne serait pas nommé par le président de la République pour respecter la séparation des Eglises et de l'Etat, mais par le collège de cette autorité de régulation. Ce collège serait constitué de membres nommés respectivement par les différents courants religieux ou leurs instances représentatives - catholiques, protestants, juifs, musulmans, bouddhistes, scientologues, témoins de Jéhovah, orthodoxes, évangéliques, hindouistes, mormons... Ceux qui n'appartiennent pas à une religion, mais qui se rattachent à une spiritualité, à une philosophie ou à une sagesse quelconque seraient représentés par la société civile et laïque. Toujours au nom de la séparation des Eglises et de l'Etat, il ne serait pas question d'avoir des fonctionnaires dans le collège de l'ARR(L). Le régulateur doit rester indépendant du pouvoir exécutif. (...)


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Le doyen Carbonnier et la Scientologie
Jean Carbonnier (1908-2003), plus connu sous le nom du "Doyen Carbonnier", est considéré par beaucoup comme l'un des plus grands juristes du XXème siècle. Parmi les grandes avancées qu'il a fait connaitre au droit français, beaucoup d'éminents professeurs de droit s'accordent à dire que c'est grâce à son influence que le droit de la famille a évolué depuis les années 60, permettant aux femmes de connaitre une égalité en droit qui n'était que chimère avant les réformes dont il fut le père spirituel. 

En 1982, le doyen Carbonnier avait été consulté pour examiner une décision de justice dans laquelle des membres de l'Eglise de scientologie avaient été inquiétés (avant d'être relaxés et blanchis). Voici un extrait de son analyse : 

"Cet examen sera conduit en deux temps :
 
1° Il me faudra rechercher si l'Eglise de Scientologie peut, comme le soutiennent ses dirigeants, être caractérisée comme une religion, et à cette fin, il me faudra déterminer les critères par lesquels la religion peut se définir.
 
2° L'Eglise de Scientologie étant caractérisée comme une religion, il y aura lieu de rechercher, pour en faire éventuellement application aux comportements de ses membres, quelles peuvent être les interférences de la religion avec le droit pénal.
 
Il va de soi que les opinions que je vais être amené à émettre, au vu des documents que vous m'avez communiqués, n'implique de ma part aucune appréciation, quant au fond, des doctrines ou des pratiques de l'Eglise de Scientologie. Il n'est pas besoin d'appartenir soi-même à un système de croyances, pour s'inquiéter des atteintes qui sont portées à sa liberté. S'il est en cette matière un parti pris qui soit légitime, c'est bien celui-ci : que la liberté religieuse ne se divise pas.
 
- l -
Que l'Eglise de Scientologie puisse être rationnellement qualifiée de religion, je crois pouvoir en apporter la démonstration positive. Mais, au préalable, certains préjugés doivent être dissipés, auxquels se sont heurtées dans l'opinion publique et même parfois devant les tribunaux, les confessions de ce type.
 
A- D'autres confessions, en effet, ont eu à souffrir de ces préjugés avant la Scientologie : ainsi les Baptistes, longtemps suspects, par confusion avec l'anarchie anabaptiste, mais aujourd'hui membres à part entière de la très officielle Fédération protestante de France; ainsi, plus récemment, les Pentecôtistes, d'abord tenus pour des marginaux, voire des charlatans, et qui, depuis lors, par leur progression statistique même, ont su faire reconnaître le sérieux de leur foi (l'Eglise Apostolique, petite communauté de style pentecôtiste, a été admise dans la Fédération protestante de France dès 1972). Il y a là, sinon une loi scientifique, du moins une "régularité tendancielle" bien connue en sociologie des religions : les religions nouvelles, après une période d'effervescence, tendent à se cristalliser, à s'institutionnaliser, à s'intégrer à la société globale. Cette observation des sociologues n'est pas dépourvue de conséquence pour le juriste : elle doit le mettre en garde contre son premier mouvement en présence d'une nouveauté religieuse, premier mouvement qui est de rejet, sous l'impression d'une irrationalité étrange, alors que la même irrationalité ne le frappe pas quand. elle est contenue dans une religion implantée de longue date.
 
Deux causes peuvent expliquer que si facilement soit dénié aux confessions nouvelles le statut de religion. Montrer l'inanité de ces causes est déblayer le terrain devant la reconnaissance de ce statut à l'Eglise de Scientologie.
 
a) La première de ces causes est l'ancien privilège des cultes reconnus. Ce privilège résultait des textes consulaires - le Concordat et les Articles organiques - par lesquels le culte catholique, le culte protestant dans ses deux branches (calviniste et luthérienne) et le culte israélite avaient reçu de l'Etat un monopole de représentativité religieuse. Or, ce monopole a été aboli par le fait même de la séparation des Eglises et de l'Etat.
 
L'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 est on ne peut plus net : "La République ne reconnaît ... aucun culte". Mais il subsiste dans l'inconscient collectif, quelque chose du régime disparu, une discrimination en faveur des confessions dites "historiques" et au détriment des communautés nouvelles.
 
En droit, pourtant, ce n'est plus là qu'un fantôme, que les juges ont le devoir d'éliminer de leur raisonnement."...

Pour ceux qui voudraient lire la consultation en son entier, cliquez ici :
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Extraits de la préface, par le doyen Michel de Guillenchmidt, avocat au barreau de Paris, Conseiller d'Etat Honoraire et professeur de droit doyen de faculté.


"L’ouvrage d’Éric Roux est un cri de protestation. Contre l’intolérance. Contre l’incompréhension collective. Contre l’ingérence de l’État vis-à-vis de l’une des libertés les plus fondamentales, la liberté de conscience.
 
Depuis de nombreuses années maintenant, Éric Roux a trouvé son équilibre spirituel. Contrairement à un grand nombre. Il se sent bien dans cette religion, dénommée scientologie, nouvellement apparue au milieu du xxe siècle. Il en est même devenu l’un des responsables, en somme un prêtre, en France. Et ceux qui l’approchent constatent qu’il est un homme d’une grande sagesse.
Et voici que la Justice de son pays vient lui dire, « au nom du peuple français », qu’il est un bandit de grand chemin. Comme ceux qui naguère assaillaient les diligences et détroussaient les marchands. Ou comme ceux qui, de nos jours, attaquent en bande les transporteurs de fonds et pillent les maisons. Met-il la main lui-même aux délits qui lui sont reprochés ? Pire, il les inspire, parce que précisément il est l’un des responsables, l’un des « ecclésiastiques », de cette Église. Celle justement qui lui a fait découvrir la spiritualité. Une spiritualité qu’il cherche lui, en permanence, à partager avec ses prochains. Et notamment avec ceux qui souffrent, dans leur esprit et dans leur cœur, qui ont peur de la violence du monde et du peu de respect de la personne humaine que l’on constate, hélas, dans nos sociétés modernes."
 
(…)
 
"Il y a une trentaine d’années, le grand doyen Jean Carbonnier, juriste éminent et autorité morale indiscutable, écrivait : « la tendance de la législation contemporaine à protéger – beaucoup diront : protéger contre lui-même, surprotéger, assister – le consommateur, l’usager est-elle bonne ou mauvaise en soi? Il est loisible d’en discuter calmement pour les marchandises et les services. Mais s’il est question du choix des croyances, qui n’entrevoit le péril de l’engrenage ? »
 
C’est bien le problème que pose l’apparition de cultes nouveaux. Ceux-ci s’efforcent de présenter aux humains d’autres voies que celles traditionnellement proposées par les Églises en place Est-ce insupportable pour des institutions en charge du pouvoir temporel? Il est vrai que ces nouvelles voies dérangent un ordre spirituel – ou un désordre – établi. Rappelons alors l’intervention courageuse de Gamaliel, rapportée dans les Actes des Apôtres. Il la prononça devant le Sanhédrin – dont il était membre –, c’est-à-dire devant l’Assemblée judiciaire suprême des Juifs, devant laquelle les Apôtres Pierre et Jean étaient déférés : « Laissez-les. Si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle se détruira d’elle-même ; mais si c’est Dieu, vous n’arriverez pas à la détruire ».
 
Que conclure des réflexions qui précèdent, avant de lire le témoignage d’Éric Roux ? Que la société française peine à trouver ses équilibres fondamentaux, lorsqu’il s’agit, en particulier, du partage entre le spirituel et le temporel. Il s’agit d’une vieille question, me direz-vous. Certes, mais n’oublions jamais que l’intolérance et le refus de respecter la liberté de conscience des hommes constitue l’un des maux les plus menaçants pour la démocratie."

Le livre est disponible chez les bons libraires, ou sur internet : http://www.amazon.fr/France-2012-Inquisition-bande-organis%C3%A9e/dp/2917952105  
Commander chez l'éditeur : http://www.editionsles3genies.com/ouvrages/6-eric-roux-inquisition-bande-organisee.html
 
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Le 1er Octobre, j'étais à nouveau à Varsovie pour intervenir devant le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe), et les 57 pays membres. Voici un extrait traduit de mes interventions et un lien vers le rapport correspondant sur le site de l'OSCE.


Intervention devant l'OSCE au nom du Bureau Européen des Droits de l'Homme de l'Eglise de Scientologie

Réunion annuelle sur la mise en œuvre des engagements de la dimension humaine 

de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE)

Varsovie - Septembre/Octobre 2012 

 

 

Intervention d'Eric Roux – 1er octobre 2012 

 

Je prends la parole au nom du Bureau européen des droits de l'homme de l'Eglise de  Scientologie.

Malgré de nombreuses recommandations de la part d'instances internationales des droits de l'homme, la politique française à l'encontre des minorités religieuses ne s'est pas améliorée. Au contraire, elle a franchi un pas de plus depuis la précédente réunion sur la mise en œuvre des engagements de la dimension humaine de lOSCE en 2011.

 

Contrairement aux allégations des pouvoirs publics français, qui affirment qu'ils n'utilisent plus de liste de mouvements, la mission interministérielle de lutte contre les soi-disant ”sectes”, la Miviludes, utilise un “référentiel” d'environ 600 mouvements, un système de dossiers compilés exclusivement à partir de rapports accusateurs et de dénonciations reçues par la mission au sujet de minorités religieuses spécifiques. 

 

Malgré sa promesse que ce référentiel serait mis à la disposition des mouvements concernés et ne serait pas tenu secret, la Miviludes refuse toujours de leur donner libre accès aux dossiers, tout en mettant ceux-ci à la disposition des juges et des autorités chargées de l'application de la loi, ainsi qu'aux personnes ayant à traiter des affaires familiales et des cas de divorce.

 

 

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Nouveau livre : France 2012, Inquisition en bande organisée
Je vous annonce la sortie de mon livre "France 2012 : Inquisition en bande organisée", qui sera dans toutes les bonnes librairies à partir de mardi prochain, enfin, le temps qu'il y arrive (s'il n'y était pas, vous pouvez de toutes façons le commander à votre libraire qui vous l'obtiendra rapidement). Pour l'instant, vous pouvez le commander sur Amazon, sur FNAC.com ou chez l'éditeur. La préface a été écrite par Michel de Guillendschmidt, avocat, conseiller d'Etat honoraire, doyen de l'université Paris IV, et le livre devrait intéresser tous ceux qui de près ou de loin ont des raisons de se poser des questions sur l'ingérence de quelques officines dans les libertés fondamentales des citoyens. Pour les versions kindle et itunes, allez ici: http://www.ericroux.com/Le-livre-Inquisition-en-bande-organisee-en-version-kindle-ebook-et-sur-itunes_a218.html Voici la dernière de couverture :
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Mon ami Ivan Arjona, Président de l'Eglise de Scientologie d'Espagne, a publié un entretien avec le Professeur Ferreiro Gualguera, Professeur de droit ecclésiastique à l'Université de La Corogne. Il était jusqu'à il n’y a pas très longtemps Directeur Général Adjoint pour les Relations avec les Confessions Religieuses pour la Promotion et la Coordination de la liberté religieuse au sein du Ministère de la Justice, dans le Gouvernement espagnol.
Il a écrit de nombreux livres et publications sur le sujet de la liberté religieuse et a participé en tant qu’intervenant à énormément de cérémonies au nom de l'Espagne et en tant que professeur d'université.


Entretien Ivan Arjona avec le Professeur Juan Ferreiro
(Source)

- ScientologyHoy : Sur quel projet embrassant le domaine religieux travaillez-vous actuellement ?

- Juan Ferreiro : Sur une étude concernant la liberté religieuse et les relations Eglise-Etat dans les pays où le« Printemps Arabe » a triomphé.

- SH : Quel point de vue avez-vous sur l’exercice actuel de l’égalité en matière de liberté religieuse en Espagne ?

- JF : Il existe une égalité formelle proclamée dans la Constitution, mais pas une égalité réelle dans la conduite des pouvoirs publics, car dans de nombreux cas il y a eu conditionnement par des préjugés qui, comme nous le savons, sont des opinions défavorables par rapport à quelque chose que l’on connaît mal (qui n’est pas compris). Dans tous les cas, l'égalité n'est pas de donner à chacun la même chose mais à chacun ce qui lui appartient, et cet acte qui est de mesurer la proportion doit être exercé avec l'équité la plus délicate qui soit.

- SH : Pensez-vous que les citoyens sont suffisamment conscients du fait que nous vivons dans une société plurielle, pour ce qui du domaine religieux ? 

- JF : Ils sont suffisamment conscients mais il y a de vastes couches de la société qui se laissent influencer par des préjugés. Nous pouvons voir des exemples de cela à chaque fois qu’un groupe de voisins s’opposent à l’ouverture d’un lieu de culte (par exemple des mosquées) même si la réglementation urbanistique est respectée ou quand un groupe religieux est taxé de secte par des citoyens ou par les pouvoirs publics. Si un groupe religieux utilise des moyens ou poursuit des objectifs qui sont illégaux, il s’agit simplement d’un groupe illégal, mais cela doit être prouvé.
De plus, il y a une différence entre le fait que les actes illicites soient commis par un membre de la confession et le fait qu’ils soient commis par le groupe religieux en tant qu’organisation. Dans ce cas seulement il conviendrait d’interdire et de punir cette personne morale. Les abus d’un individu ou de plusieurs n’ont pas à criminaliser le groupe auquel ils appartiennent.

- SH : Pensez-vous que la société actuelle a besoin de mettre davantage son attention sur le spirituel ?

- JF : Oui, d’autant plus en ces périodes de crise où il nous apparaît que le monde est en train de plonger du fait de la réduction des moyens matériels. Le bonheur est fondamentalement en nous et tous les groupes, religieux ou non, qui aident à grandir intérieurement devraient être les bienvenus. 

- SH : Quel rôle joue, selon votre point de vue, le pluralisme religieux dans l’amélioration sociale ?

- JF : Le pluralisme religieux est une réalité aussi évidente que les différences raciales ou psychologiques. L’Etat ne peut que le protéger et le respecter et permettre qu’il se développe, et uniquement dans les voies établies par la loi.

- SH : Que pensez-vous qu’il soit nécessaire de faire de la part des différentes religions pour la société espagnole, compte tenu de la situation globale du pays ?

- JF : Les religions comme les associations, comme les partis politiques devraient davantage se rapprocher de la société et cela implique non seulement une attitude d’écoute mais également une attitude de réelle transparence pour que la société connaisse son vrai visage, pas celui que l’on publie ou que l’on commente. 

- SH : Après avoir vu le clip « Comment nous aidons », qui présente les différentes activités des scientologues à travers le monde, que diriez-vous aux scientologues du monde entier pour qu’ils continuent et multiplient leur efforts ?

- JF : Je crois que toutes les personnes qui consacrent leur temps à aider les autres et surtout à ceux qui se trouvent dans des conditions défavorables sont dignes d’applaudissements et de supports moral, humain et économique. Comme le montre le clip, les scientologues développent des activités d’aide aux prisonniers, d’aide aux drogués, d’enseignement des droits de l’Homme et d’amélioration de l’éducation en collaboration avec des individus que professent d’autres croyances religieuses ou idéologies. Voilà un exemple de pluralisme religieux. Les gens ne le savent pas. Moi je dirais aux scientologues qu’ils fassent un effort pour démontrer ce qu’ils font et clarifier les soupçons qu’a la société les concernant. Et il n’y a pas de meilleure forme d’éclaircissement que d’exposer la vérité avec de la transparence et des faits. 
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Inauguration de l'Eglise de Scientologie de Phoenix
Inauguration de l'Eglise de Scientologie de Phoenix
Phoenix, en Arizona, est la ville ou le fondateur de la scientologie, L. Ron Hubbard, a développé en 1952 les premiers principes qui donnèrent naissance à la scientologie. Il a donné plus de 600 conférences dans cette ville du sud des Etats-Unis. 

Samedi 23 juin 2012, s'est ouvert la nouvelle Eglise de scientologie idéale de Phoenix, la 4ème église de scientologie de cette envergure à ouvrir au mois de juin 2012. L'inauguration a réuni entre autres le maire de Phoenix, Greg Stanton, et le directeur du mouvement interreligieux de l'Arizona, Paul Eppinger.

Le maire Greg Stanton a déclaré : "Je me considère aujourd'hui comme le maire le plus chanceux de tous. Parce qu'il y a une seule ville sur terre qui peut se vanter d'être le "berceau" de la scientologie, et que cette ville est phoenix. Alors toutes mes félicitations à vous pour cette église de scientologie idéale."

Paul Eppinger, lui, a déclaré : "L'Eglise de Scientologie a eu des représentants forts et efficaces qui ont siégé à notre conseil. Dans ce lieu si proche de celui où L. Ron Hubbard a vécu, où il a écrit et conçu nombre des principes fondamentaux de la scientologie, il est naturel que l'Eglise de scientologie soit une partie vitale de notre mouvement interreligieux. Et c'est ce que vous êtes."
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Manifestation de 200 scientologues devant l'Ecole Nationale de la Magistrature
Hier, le mercredi 2 mai, 200 scientologues se sont retrouvés devant l'antenne parisienne de l'Ecole Nationale de la Magistrature pour protester contre la stigmatisation des nouveaux mouvements religieux et l'endoctrinement des magistrats par la Miviludes. A cette occasion, le communiqué suivant (il vous permettra de comprendre pourquoi nous avons protesté, non pas contre les magistrats eux-mêmes, mais contre ceux qui les endoctrinent et les désinforment) a été donné à la presse : 

Un ex officier des RG affirme avoir formé la juge d’instruction hors procédure 
pour condamner la Scientologie
(Communiqué du 2 mai 2012 de l’Association Spirituelle 
de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre)
 
Depuis plus de 15 ans, chaque année, la Miviludes et le Ministère de la justice organisent des sessions spéciales où les magistrats français sont formés à s’attaquer aux minorités religieuses et aux minorités de convictions arbitrairement désignées sous le vocable de « sectes ». 
 
Comme il n’y a volontairement aucune définition juridique précise du mot « secte », la Miviludes peut ainsi stigmatiser tout mouvement de pensée ou toute nouvelle religion sans avoir à justifier de critères objectifs pour ce faire.
 
Au cours de ces sessions, au lieu d’être formés sur une application du droit tel qu’il s’applique de manière générale et égalitaire à tous les citoyens, l'ENM endoctrine les magistrats pour poursuivre de manière spécifique les mouvements religieux ou de conviction et leurs membres stigmatisés par la Miviludes. Il a été établi que l’Eglise de Scientologie est nommément citée et attaquée lors de ces sessions de formation. Les « informations » fournies aux magistrats à cette occasion sont incomplètes, totalement partiales, et souvent tronquées. Les intervenants, pour la plupart, sont des personnes ouvertement hostiles à l’Eglise de Scientologie que l’on retrouve ensuite dans les rangs de l’accusation, soit en tant que parties civiles, soit en tant que témoins. Ainsi, les magistrats qui instruisent ou jugent les affaires ont-ils été préalablement sensibilisés hors de tout cadre contradictoire, par des personnes qu’ils retrouveront ensuite dans le cadre de leurs fonctions. 
 
En octobre 2002, en plein cœur de l’instruction concernant l’affaire actuellement pendante devant la Cour de Cassation, opposant l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre au Ministère public (vu que les parties civiles ont été soit déboutées, soit se sont retirées depuis longtemps), les magistrats ont reçu une session de formation par un ancien policier des renseignements généraux particulièrement hostile envers la religion scientologue : Arnaud Palisson.
 
Les scientologues soupçonnaient la juge d’instruction qui a instruit toute l’affaire d’avoir participé à cette "formation" et, à ce titre, lui avaient demandé si c’était effectivement le cas, afin d'éviter toute difficulté sur l'impartialité des magistrats ayant à connaître de ce dossier. Celle-ci a refusé de répondre. L'Eglise de Scientologie avait donc multiplié les demandes pour savoir quels magistrats avaient effectivement participé à cette formation à charge. Toutes ces demandes ayant été rejetées, l’Eglise s’est trouvé dans l’impossibilité de confirmer, par des preuves incontestables, les soupçons qu'elle nourrissait sur le magistrat instructeur. La défense produisit alors plusieurs requêtes mentionnant cette anomalie et cette possibilité d’instruction « hors procédure », mais en l’absence de preuve formelle, aucune de ces requêtes n’aboutit.
 
Or, le 7 février 2012, 5 jours après le délibéré en appel concernant cette affaire, Arnaud Palisson (le policier des RG en question) a publié sur son blog un billet parfaitement éclairant sur le rôle qu’il a joué auprès de la juge d’instruction dans cette affaire : non seulement il avait formé la juge d’instruction en question pendant près de 3 heures sur les moyens qu’il préconisait pour faire condamner la Scientologie, mais de plus, il lui avait remis un document de plusieurs centaines de pages pour ce faire, document qui, d’après lui, ne quittera plus le bureau de la juge d’instruction et sera la base de toute la procédure actuellement pendante devant la Cour de Cassation.
 
En fait, ce document ne se trouve pas dans le dossier d’instruction, ce qui est parfaitement illégal et attentatoire aux droits de la défense. Cela prouve que la juge d’instruction qui a instruit toute l’affaire a été influencée hors procédure par un fonctionnaire des renseignements généraux connu pour son hostilité extrême à l'encontre de l’Eglise de scientologie, et que le document qui, d’après ce policier, a servi de référence tout au long de la procédure, n’est jamais apparu dans le dossier, privant la défense de tous ses droits, et plongeant les scientologues incriminés dans un procès Kafkaïen dont les pièces clés restent cachées aux prévenus. Qui plus est, il est atterrant de voir que lors de cette formation à laquelle participa la juge d’instruction, parmi les intervenants tous ouvertement hostiles à la religion scientologue, on peut constater la présence de l’UNADFI, association militante particulièrement hostile à la Scientologie, que l’on retrouvera ensuite comme partie civile (juge et partie) dans le procès.
 
Ces nouvelles révélations s’ajoutent à une longue liste d’atteintes aux droits fondamentaux des scientologues dans cette procédure, et jette un éclairage nouveau sur les ingérences nombreuses du pouvoir exécutif pour influencer les magistrats tout au long de la procédure.
 
L’Eglise entend bien faire valoir ses droits à une justice équitable en dénonçant ces ingérences indues tant au niveau national que devant les instances internationales de protection des droits fondamentaux.     
 
L’Eglise de Scientologie exerce son ministère en France depuis plus de 50 ans, elle aide activement plus de 45 000 fidèles et sympathisants dans l’hexagone, elle soutient et est à l’origine de la plus importante campagne privée de prévention sur les dangers des drogues dans le pays, et ses programmes d’éducation sur les droits de l’homme sont reconnus dans le monde entier comme les plus importants et les plus efficaces à l’heure actuelle. Elle compte plus de 10 millions de fidèles dans le monde, avec plus de 9000 Eglises, missions et groupes dans plus de 165 pays.

Ici le dossier de presse complet avec les annexes et les preuves :
 
enm_scientologie.pdf ENM scientologie.pdf  (1.41 Mo)
Eric Roux
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Interview du sociologue Régis Dericquebourg par le "blogueur" d'ARTE

Source : http://leblogueur.arte.tv/2012/04/08/les-sectes-dangereuses-sont-les-sectes-islamiques-que-les-musulmans-moderes-desapprouvent/

Régis Dericquebourg est maître de conférences en psychologie sociale à l’université Charles-de-Gaulle à Lille et membre du groupe de sociologie des religions et de la laïcité au CNRS. Il explique que les sectes les plus dangereuses ne sont pas forcément celles que l’on croit.

D’où vient votre intérêt pour les sectes ?

J’ai rédigé la première thèse française sur les Témoins de Jéhovah à une époque où personne en dehors de quelques scientifiques comme Henri Desroche et Jean Séguy, qui fut mon directeur de thèse puis mon directeur de recherche jusqu’à la fin de sa vie, ne se préoccupait du phénomène des groupes religieux minoritaires. En fait, l’étude d’un mouvement religieux s’arrête rarement à la description de celui-ci.

Récemment, Laurie Larvent a soutenu une thèse volumineuse sur un mouvement rival des Témoins de Jéhovah, mais issu du même tronc. Il voulait, en tant qu’historien, reconstituer le passé d’un mouvement jusque là totalement inconnu des sciences religieuses. En même temps, il apportait des éléments nouveaux à l’histoire religieuse du Nord de la France, en partie liée à l’immigration des Polonais venus travailler dans les mines après la Première Guerre mondiale.

Pourquoi avoir choisi d’étudier les témoins de Jéhovah ?

J’avais choisi d’étudier les Témoins de Jéhovah du Nord et du Pas-de-Calais parce qu’ils étaient bien représentés dans la région (15 000 sur les 65 000 de France). Ils permettaient de vérifier la pertinence de certaines théories que j’avais étudiées dans mon certificat de psychologie sociale. J’ai pu notamment observer la gestion de l’échec des annonces de fin du monde, ou appliquer la théorie de l’emprise psychosociale de Robert Pagès ( »L’emprise d’un groupe sur l’un de ses membres est le degré d’influence ou de pouvoir qu’il a de changer réellement les opinions et les attitudes de ce membre. Elle serait proportionnelle à l’attachement du membre au groupe et donc, pour l’ensemble des membres, à la cohésion. » R. Pages in : H. Pieron, 1957).

J’ai aussi pu tester la méthode ethnographique de l’observation participante (L’observation participante a été introduite par Bronislaw Malinowski et John Layard au début du XXe siècle en s’immergeant plusieurs années dans des sociétés mélanésiennes. Elle consiste à étudier une société en partageant son mode de vie, en se faisant accepter par ses membres et en participant aux activités des groupes et à leurs enjeux) qui était en débat dans la psychologie sociale parce qu’elle apparaissait moins objective et trop impliquante pour le chercheur.

Il y avait aussi chez les Témoins de Jéhovah la possibilité de tester le lien entre les millénarismes (le millénarisme, ou chiliasme, soutient l’idée d’un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l’Antéchrist et préalablement au Jugement dernier) et les classes populaires, repérées par d’autres chercheurs comme ceux que je viens de mentionner mais aussi Werner Cohn, Norman Cohn avec Les Fanatiques de l’Apocalypse. Je dois dire aussi que les Témoins de Jéhovah m’étaient familiers. Dans la région minière où je suis né, il n’est pas rare de fréquenter des enfants de Témoins de Jéhovah à l’école ou d’avoir des voisins Témoins de Jéhovah. Les Témoins y sont réputés pour leur calme, leur honnêteté et leur solidarité.

Le terrain intéressait peu de gens, y compris dans le milieu scientifique. Je me souviens qu’étant étudiant, j’avais voulu rencontrer Serge Moscovici pour lui demander des conseils de recherche. Il m’avait répondu sèchement que le problème ne l’intéressait pas. En fait, il avait éludé toutes les questions théoriques que j’évoquais pour se focaliser sur l’expression « Témoins de Jéhovah ».

Je me souviens aussi que j’avais assisté à une réunion avec un prêtre et des journalistes sur les religions, à Lille. J’ai fait un court exposé sur les Témoins de Jéhovah et, à l’époque, une représentante de l’adfi Nord, catholique et très conservatrice et très appréciée par les politiciens de la social-démocratie du Nord, m’avait dit que les Témoins de Jéhovah n’étaient pas un problème. Elle était braquée sur le moonisme parce qu’une de ses nièces y étaient entrée. Elle s’intéressait surtout aux mouvements attirants des jeunes issus de familles bourgeoises qui risquaient d’abandonner leurs études et de transmettre leur héritage au mouvement. Un ouvrier Témoin de Jéhovah n’appartenait pas à son univers social.

L’Europe est-elle méfiante vis à vis des sectes ?

En Europe, les juridictions sur la régulation du fait religieux doivent être conformes aux articles de la déclaration des Droits de l’homme, reconnaissant à chacun la liberté d’opinion et de croyance. Les législateurs ne font pas la distinction entre Églises établies et sectes. Le mot secte est employé dans les médias pour décrire toutes les formes de minorité religieuse et par les sociologues d’une manière non péjorative pour désigner un type de groupe religieux. En France, le droit utilise le mot « cultes » et on parle d’associations cultuelles. Les pays européens ne peuvent pas mettre en place une législation d’exception pour les dites sectes sans contrevenir aux principes fondamentaux de la communauté européenne sur la liberté d’opinion et de croyance.

La Hongrie a mis en place un système d’enregistrement des religions. Selon ce principe, seules celles qui sont enregistrées peuvent exercer un culte sur le territoire, les autres sont accusées de l’exercer illégalement. Ce système d’enregistrement est le plus souvent justifié par la sécurité. Le pays se donne la possibilité d’écarter les groupes extrémistes susceptibles de violences. Mais les groupes dangereux ou terroristes n’ont pas l’habitude de demander l’autorisation de commettre des attentats. Ils peuvent former des réseaux et des cellules de pratique religieuse et d’action.

Comment les pays  luttent-ils contre elles ?

Le pays peut aussi justifier un refus d’enregistrement parce qu’une religion impose à ses fidèles des pratiques qui ne respectent pas la dignité des personnes ou qui contreviennent aux lois du pays. Mais il n’est pas nécessaire d’interdire la présence d’un mouvement sur le territoire pour interdire ses pratiques. Nous avons eu le cas des Témoins de Jéhovah qui avaient le droit d’être présents en France tout en refusant le service militaire, ce pourquoi ils étaient sanctionnés au même titre que les objecteurs de conscience. Parfois, comme en Russie, le système de filtrage des groupes religieux est guidé par la volonté de protéger une religion quasi officielle. En Russie, le système de l’enregistrement permet de protéger l’Église orthodoxe de la concurrence. Des refus d’enregistrement ont été sanctionnés par la Cour européenne de justice. La Scientologie a gagné un procès en ce sens.

Les pays hostiles aux groupes religieux minoritaires, comme la France, ne les interdisent pas mais mettent en place des lois qui peuvent leur être appliquées comme celle sur l’abus de faiblesse, sur la sujétion mentale (About-Picard), sur le titre de psychothérapeute en réaction à la Dianétique des Scientologues (La dianétique est le nom donné par L. Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, à une méthode d’éveil spirituel ou de développement personnel. S’appuyant sur de nouveaux concepts de psychologie non enseignés en Faculté de psychologie, elle vise à l’identification et à la réduction systématique d’images mentales négatives inconscientes baptisées engrammes) et des mouvement visant le bien-être comme le New Age (Le New age est un courant spirituel occidental des XXe siècle et XXIe siècle, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité qui vise à changer l’humanité par l’éveil).

Ils lancent aussi des contrôles fiscaux contre ces mouvements, contre les thérapeutes alternatifs et contre les chercheurs qui les étudient sans en dire du mal. Cela a été proposé il y a quelques années en France par les radicaux-socialistes sous le nom d’ »arme fiscale contre les sectes ». Cela a été employé contre Invitation à la vie (Invitation à la vie (IVI) est une association laïque d’inspiration chrétienne, fondée en 1983 par Yvonne Trubert (1932-2009) qui possède le statut d’association sans but lucratif ), mais aussi contre les Témoins de Jéhovah qui ont contesté le redressement fiscal et ont gagné leur procès contre la France à la Cour européenne de justice. Le litige portait sur le droit de recevoir des dons manuels qui n’était accordé qu’aux Églises établies (les fameux « Dons et legs »). La France leur doit des dommages et intérêts énormes. Mais il faut reconnaître que la position de la France, de la Hongrie, de la Belgique, et de la Russie est assez exceptionnelle de ce point de vue.

Pourquoi dit-on que la France est un cas à part ?

En France, les « sectes » sont un non-problème, pour reprendre la formule d’Emmanuelle Mignon, conseillère de Nicolas Sarkozy, qui avait choqué tous les opposants aux sectes dans la plupart des pays d’Europe, les pays dits « protestants » mais aussi en Italie. Ce qui est aussi spécifique à la France, c’est le subventionnement par l’État et les collectivités locales de groupes d’opposants aux sectes. On trouve là une manière étatique et indirecte de lutter contre les « hérétiques ». La France subventionne aussi une organisation européenne de lutte contre les sectes.

Pays du massacre des protestants (la Saint Barthélémy en 1572), la France renoue aussi avec l’Allemagne où un organisme d’État de lutte contre les sectes (les Témoins de Jéhovah et les protestants évangéliques, à l’époque) a été créé en 1937(1). Nous avons donc la Miviludes, un organisme de lutte contre les dérives sectaires. La notion n’est pas reconnue par les juristes parce qu’il est difficile d’en donner un contenu juridique fondé sur des preuves, mais elle permet d’accuser une personne ou un groupe.

On l’a vu récemment avec un candidat à l’élection présidentielle qui ne fait pas un gros pourcentage d’intentions de vote (Jacques Cheminade) et qui a été accusé de dérive sectaire par un membre de la Miviludes. Les associations d’opposants aux sectes peuvent ainsi accuser des rivaux politiques de dérive ou d’appartenance sectaire. C’est arrivé autrefois à Dunkerque où un tract accusant un candidat du RPR appartenant à une secte a fait élire le candidat social-démocrate.

L’Église de scientologie a été condamnée pour « escroquerie en bande organisée » en France alors qu’elle prospère aux États-Unis grâce aux nombreuses stars qui la fréquentent. Peut-on considérer que le jugement est sévère ?

Le problème n’est pas la sévérité du jugement, le problème est de savoir si le procès s’est déroulé en permettant aux deux parties de faire valoir leurs arguments. Les avocats des scientologues disent que cela n’a pas été le cas et ils ont refusé d’assister aux audiences à partir d’un certain moment. Personnellement, j’ai été surpris de voir que l’Ordre des pharmaciens avait été admis comme partie civile. Les scientologues achètent leurs vitamines et sels minéraux disponibles dans les supermarchés ou sur internet. Je crois que l’affaire est en cassation et que les scientologues poursuivront la procédure jusqu’à la Cour européenne de justice s’ils n’ont pas droit à un nouveau procès.

Tout n’a pas toujours été facile pour les scientologues au États-Unis. L’Église de sientologie a eu des problèmes avec le fisc américain, il y a maintenant longtemps et finalement, elle a gagné son procès. La question sous-jacente était celle du caractère religieux. Est-ce une entreprise de développement personnel ou une religion, ce qui n’a pas les mêmes conséquences sur le plan fiscal ? En ce qui concerne les acteurs et les musiciens scientologues, je ne pense pas qu’ils influencent les juges.

Chaque mouvement met en évidence ses célébrités, les catholiques comme les autres. Des sportifs proclament leur conversion au protestantisme évangélique, d’autres leur conversion à l’islam… La scientologie a gagné beaucoup de procès, elle doit bien en avoir perdu quelques uns mais cela ne l’empêche pas d’être reconnue comme Église dans de nombreux pays. Je l’ai étudiée et son caractère religieux ne fait aucun doute. C’est une religion réincarnationniste dont la doctrine rappelle la théosophie (doctrine qui soutient que toutes les religions sont des projections et tentatives de l’Homme de connaître « le Divin », et que, par voie de conséquence, chaque religion possède une partie de la Vérité).

Assiste-t-on à une montée, une multiplication des sectes en Europe ? La crise a t-elle un impacte sur le succès des sectes ? Les méthodes des sectes pour attirer les gens ont-elles évoluée depuis le début de vos recherches ? Sont-elles plus présentes dans les quartiers défavorisés ?

Il n’y a pas de multiplication des groupes religieux minoritaires en Europe, pour la simple raison qu’il n’y a pas de multiplication de ce que l’on appelle les sectes. La plupart de groupes religieux minoritaires présents en Europe ont leur racine au XIXe siècle : Adventistes du septième jour, Témoins de Jéhovah, Mormons, Scientistes chrétiens, Protestants évangéliques… Certains ne progressent pas ou régressent, d’autres comme les protestants évangéliques progressent. Une part de l’expansion vient simplement parfois de l’ouverture des anciens pays communistes aux religions. Il y a aussi beaucoup de mouvements quasiment confidentiels. Avec l’arrivée de l’Islam modéré, on a vu arriver des sectes islamistes radicales. C’est un fait normal, toute mouvance religieuse ou politique a toujours des extrémistes. Mais je remarque que les opposants aux sectes n’ont jamais critiqué leur prosélytisme, ni l’endoctrinement des jeunes alors qu’ils reprochent cela aux Témoins de Jéhovah et aux Protestants évangéliques.

Y a-t-il de nouveaux types de sectes ou de croyances qui tranchent avec les sectes plus traditionnelles ?

Les nouvelles formes du religieux se situent dans le Nouvel Age qui est une nébuleuse de groupes informels qui disparaissent parfois aussi très vite pour se recomposer. Il s’agit d’une spiritualité qui valorise le bien-être, d’où les divers ateliers de massage, de cuisine diététique, les groupes de guérison chamaniques. Les sectes dangereuses ont fait l’actualité de ces derniers jours : ce sont les sectes islamistes que les musulmans modérés désapprouvent. Je voudrais dire que je m’étonne depuis longtemps que les mouvements d’opposition aux dites sectes comme la Mission de lutte contre les sectes, remplacée par la Miviludes, ou encore les associations subventionnées ne dénoncent pas les attentats islamistes comme ceux de la station de Métro Luxembourg, qu’ils ne parlent pas de manipulation mentale des jeunes endoctrinés par des djihadistes dont ils connaissent l’existence. Je me suis étonné que la commission parlementaire qui a établi une liste de sectes dangereuses avec les RG et un groupe anti-secte marseillais ne les ont pas listés alors que des étudiants musulmans du DEA de science des religions de mon université m’en parlaient.

Bien sûr, M. Georges Fenech, madame Picard, M. Jean Pierre Brard qui s’entendent bien sur le plan politique sont opposés à ces sectes islamistes. Je ne vais pas les accuser de sympathie. Ils les haïssent sans doute autant qu’ils haïssent les scientologues ou les numérologues. Mais ils font preuve d’un manque de courage en s’abstenant de dénoncer leurs pratiques comme ils le font à propos des Témoins de Jéhovah ou des professeurs de yoga. Est-il plus courageux de harceler un psychiatre un peu alternatif qui finit par se suicider à la suite d’une fantasia chez des ploucs méchants ? Est-il plus courageux de harceler un relaxologue, un professeur de yoga et même des Témoins de Jéhovah pacifiques ? Je trouve également surprenant que la Miviludes ait pu faire voter par le Parlement une loi qui lui donne l’impunité en cas de diffamation d’un groupe religieux minoritaire. Cette loi a été censurée par le Conseil constitutionnel, mais elle reviendra sans doute devant le Parlement sous une autre forme. Cet organisme pourra alors lancer des informations fausses ou diffamatoires en toute impunité. C’est une loi de République bananière.

(1) organisme d’État de lutte contre les sectes

Eric Roux
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Alain Bouchard est journaliste et sociologue. Il enseigne le fait religieux à l'Université Laval au Québec. Il parlait ici de la scientologie à la télévision québécoise, suite à l'ouverture de la nouvelle Eglise de scientologie de Québec en janvier 2010.


Et pour ceux qui le veulent, voici les images et les discours de l'inauguration de cette nouvelle Eglise dans la ville de Québec :
Eric Roux
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La ça commence à devenir intéressant. L'article de Geoffrey Le Guilcher dans les Inrocks montre le délire dans lequel des magistrats peuvent être, quand il s'agit d'inventer des victimes.


Lettre ouverte: il dément être une victime de la scientologie


Dans une missive datée du 8 février que nous publions en intégralité, un scientologue dit être en colère. Alors qu'il n’a jamais porté plainte, il refuse de voir son nom associé au statut de victime dans la condamnation en appel de l’Eglise de scientologie, le 2 février dernier,...

Lire la suite sur les Inrocks
Eric Roux
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Jean-Luc Martin Lagardette est le rédacteur en chef du magazine ouvertures.net. Il enseigne la déontologie journalistique à l'Ecole des métiers de l'information et à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. Il a initié en juillet 2007 le "co-journalisme" sur Agoravox. Il a aussi créé, avec Yves Agnès, ancien rédacteur en chef du Monde et qui en est le président, l’Association de préfiguration d’un Conseil de presse (APCP - //apcp.unblog.fr), pour la création en France d’une instance de régulation et de médiation entre la presse et le public.

Dans l'article qui suit, il porte un regard dissident sur le procès qui s'est déroulé récemment : 

Je sais bien que mon discours risque de choquer, tant la scientologie est considérée dans notre beau pays de « libertés » comme une « secte » dangereuse qu´il faut à tous prix empêcher d´exister. La simple évocation de son nom provoque la haine, le rejet, la peur chez beaucoup de gens.
Il faut croire que personne ne réfléchit beaucoup ici, que les faits ont beaucoup moins d’importance que les croyances ou les sentiments.
Car, partant du récent verdict et de sa confirmation en appel, on est en droit de se poser quelques questions de bon sens. Par exemple, quand on fait un procès, en général, c’est qu’on s’estime victime d’un préjudice. Or, dans ces deux affaires, le procès et son appel, il n’y a pas de victime, ni présumée ni reconnue, de la scientologie...

Suite de l'article
Eric Roux
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La procédure
 
Les faits pour lesquels l’Eglise a été condamnée (de manière non définitive, puisque l’Eglise s’est pourvue en cassation) remontent à 1998 et concernent 3 personnes qui ont reçu des services religieux à l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre (ASES-CC). L’une d’entre elles a retiré sa plainte avant même le procès en première instance, considérant n’avoir plus rien à reprocher à l’Eglise. La deuxième s’est désistée avant l’appel, estimant avoir résolu son différent avec l’Eglise. La troisième n’a jamais porté plainte, et en fait est toujours scientologue (nous en parlerons plus loin), et a toujours maintenu que les services qu’elle a reçus et pour lesquels elle a versé des rétributions financières lui ont été extrêmement bénéfiques.
 
Les deux personnes qui avaient porté plainte initialement, avaient été « conseillées » par une association de lutte contre les nouveaux mouvements religieux, l’UNADFI. Alors qu’elles avaient régulièrement exprimé leur satisfaction pendant leur pratique de la religion scientologue, après leur passage entre les mains de l’Unadfi, elles estimaient avoir donné de l’argent pour des choses sans valeur. Elles ont toutes les deux été remboursées intégralement de leurs rétributions faites à l’Eglise.
 
En 2006, après 8 ans d’investigations, le procureur de Paris a rendu des réquisitions écrites définitives (les seules réquisitions écrites existant au dossier) aux fins de non-lieu, estimant à juste titre qu’aucun acte délictueux n’avait été commis ni par les scientologues ni par l’Eglise.
Eric Roux
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Communiqué du 3 février 2011


L’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre, au lendemain de la décision rendue par la Cour d’Appel de Paris, remarque que l’unique partie civile de ce procès, la seule plaignante qui se prétendait encore « victime », l’association antireligieuse UNADFI, a été déboutée, la Cour d’Appel reconnaissant qu’elle n’avait aucune légitimité à y être.
 
Cette Association UNADFI, financée à coup de centaines de milliers d’euros par les contribuables, fait déjà l’objet actuellement de 6 procédures judiciaires pour abus de droit. Elle a été à la source de la désinformation qui a permis autant de violations des droits fondamentaux des scientologues dans notre pays. La reconnaissance de son illégitimité par la Cour d’Appel aurait dû mener à son éviction du procès bien avant les débats, comme l’avait, à juste titre, soutenu l’Eglise. La juridiction d’appel a choisi de maintenir cette partie qu’elle savait illégitime jusqu’au bout, afin de pouvoir justifier sa décision, pour finalement être obligée de l’évincer. La seule personne interrogée dans ce procès est Catherine Picard, Présidente de l’UNADFI, alors que la Cour savait pertinemment qu’elle allait devoir la déclarer irrecevable à la fin. C’est cela qui a permis à Catherine Picard, de répandre illégitimement mensonges et rumeurs sur l’Eglise de Scientologie pendant les débats.
 
Face à ce traitement irresponsable et discriminatoire de personnes sur le fondement de leurs croyances, l’Eglise de Scientologie annonce qu’elle va entamer une grande campagne de communication dans notre pays.
 
Dès demain, une édition spéciale du Magazine Ethique et Liberté va être distribuée dans toutes les grandes villes de France à plus de 100 000 exemplaires. Cette édition titre « Qui sont les scientologues », afin que les Français puissent enfin savoir la vérité sur ces gens qui sont des citoyens responsables, travailleurs, et qui depuis 50 ans travaillent à l’amélioration de notre société sans jamais ne rien demander en retour. Suivront d’autres actions visant à faire connaître l’ensemble des actions caritatives menées par les scientologues dans notre pays, que ce soit dans le domaine des Droits de l’Homme, de l’information et de la prévention sur les dangers des drogues, ou de la restauration des valeurs morales face à une criminalité inquiétante.
 
L’Eglise de Scientologie exerce en France depuis plus de 50 ans, elle aide activement plus de 45 000 fidèles et sympathisants dans l’hexagone, elle soutient et est à l’origine de la plus importante campagne de prévention sur les dangers des drogues dans le pays, et ses programmes d’éducation sur les droits de l’homme sont reconnus dans le monde entier comme les plus importants et les plus efficaces à l’heure actuelle. Elle compte plus de 10 millions de fidèles dans le monde, avec plus de 10 000 Eglises, missions et groupes dans plus de 167 pays. Pour répondre à la demande, chaque mois, de nouvelles Eglises de Scientologie s’ouvrent dans le monde. Depuis Novembre, 3 nouvelles Eglises de plus de 8000 mètres carrés ont ouvert leurs portes : à Inglewood, dans le quartier afro américain de Los Angeles, à Hambourg, et ces derniers jours à Sacramento. A cette occasion, dans son discours d’ouverture de l’Eglise, le Maire de Sacramento Kevin Johnson a déclaré : « Cette Eglise n’est pas juste un bâtiment pour vous, c’est un bâtiment pour la communauté. C’est un bâtiment qui va nous aider à revitaliser le Centre ville de Sacramento. » Dans le monde entier, l’Eglise de Scientologie est reconnue pour ce qu’elle est : une religion authentique en pleine croissance, tournée vers l’autre et apportant sa contribution à l’amélioration de la société.
 
(Plus d’infos sur http://www.scientologynews.org/ )
 
 
Eric Roux
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L’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre considère que la décision rendue est totalement faussée et inéquitable car elle est le résultat d’une sorte de procès fantôme, où de nombreuses irrégularités et violations des droits fondamentaux des scientologues se sont succédées. Elle annonce qu’elle se pourvoit immédiatement en cassation contre l’arrêt de la Cour d’Appel.


L’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre, ainsi que l’ensemble des avocats qui assuraient la défense des personnes mises en cause ont quitté ce procès avant même les débats au fond, en raison des nombreuses violations des droits de la défense, du droit à un procès équitable, et du sentiment de doute sur l’indépendance de la justice ressenti tout au long de ce procès, suite à une forte ingérence du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire.

• Les seules réquisitions écrites du parquet, rendues après 8 ans d’investigation, par un procureur de Paris, sont des réquisitions de non-lieu, estimant que ni l’Eglise, ni la librairie, ni les scientologues mis en cause n’avaient commis d’infraction pendant l’exercice de leur ministère. Le seul changement qui s’est produit depuis, qui pourrait expliquer ce revirement tardif et incohérent du parquet sur le même dossier vide, est une ingérence revendiquée par la Miviludes auprès du parquet sur les dossiers en cours.

• Avant l’ouverture des débats, l’Eglise avait dénoncé des pressions de la part du Ministère de la justice sur les magistrats, pressions qui ont été revendiquées après-coup expressément par la Directrice des Affaires Criminelles et des Grâces. La circulaire à l’origine de ces pressions fait actuellement l’objet d’une plainte devant le Rapporteur Spécial sur l’Indépendance des magistrats de l’ONU.

• Pendant les audiences, alors qu’une partie civile manifestement irrecevable cherchait désespérément à polluer les débats sur des faits qu’elle ne connaissait pas directement, en répandant rumeurs et mensonges sur la religion scientologue, la Cour a refusé de laisser les avocats de la défense avoir accès au dossier au moment ou il apparaissait que cette consultation aurait pu permettre d’écarter justement cette association illégitimement constituée partie civile, d’après la défense. Cette consultation était aussi nécessaire parce que des pièces favorables à la défense ont disparu mystérieusement du dossier. L’Eglise a du déposer une plainte pour vol, actuellement pendante devant le TGI de Paris.

• Un des prévenus scientologues qui a demandé expressément à obtenir l’assistance d’un avocat pour remplacer celui qui avait quitté le procès et assurer sa défense, s’est vu opposer une fin de non recevoir, au mépris des droits les plus fondamentaux inhérents à notre Etat de droit.

• Finalement, dernière irrégularité en date, la Cour d’Appel a rendu son délibéré alors qu’un pourvoi en Cassation est en cours pour excès de pouvoir, et que tant que celui-ci n’a pas fait l’objet d’une décision de la Cour de Cassation, la Cour d’Appel ne peut pas, d’après la loi, statuer sur le fond de l’affaire.

L’Association estime que la décision d’aujourd’hui est dans la même lignée que ce qu’elle vient d’énumérer, et forme le vœu que l’équité de la justice tel que protégée par notre Constitution redevienne une réalité pour tous les citoyens de notre pays, scientologues inclus.

L’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre annonce d’ores et déjà se pourvoir en Cassation. Elle étudiera attentivement l’arrêt de la Cour d’appel et donnera ses conclusions dans les jours prochains.

L’Eglise de Scientologie exerce en France depuis plus de 50 ans, elle aide activement plus de 45 000 fidèles et sympathisants dans l’hexagone, elle soutient et est à l’origine de la plus importante campagne de prévention sur les dangers des drogues dans le pays, et ses programmes d’éducation sur les droits de l’homme sont reconnus dans le monde entier comme les plus importants et les plus efficaces à l’heure actuelle. Elle compte plus de 10 millions de fidèles dans le monde, avec plus de 9000 Eglises, missions et groupes dans plus de 165 pays. Pour répondre à la demande, chaque mois, de nouvelles Eglises de Scientologie s’ouvrent dans le monde. Depuis Novembre, 3 nouvelles Eglises de plus de 8000 mètres carrés ont ouvert leurs portes : à Inglewood, dans le quartier afro américain de Los Angeles, à Hambourg, et ces derniers jours à Sacramento. A cette occasion, dans son discours d’ouverture de l’Eglise, le Maire de Sacramento Kevin Johnson a déclaré : « Cette Eglise n’est pas juste un bâtiment pour vous, c’est un bâtiment pour la communauté. C’est un bâtiment qui va nous aider à revitaliser le Centre ville de Sacramento. » Dans le monde entier, l’Eglise de Scientologie est reconnue pour ce qu’elle est : une religion authentique en pleine croissance, tournée vers l’autre et apportant sa contribution à l’amélioration de la société.

(Plus d’infos sur http://www.scientologynews.org/ )
Eric Roux
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Pour ceux qui ont regardé la rediffusion de "Scientologie, la Vérité sur un mensonge" sur France 2 à minuit l'autre soir, la vidéo "La Contre enquête" est disponible ici : http://www.ericroux.com/Scientologie-la-verite-sur-un-mensonge-la-contre-enquete_a105.html
Eric Roux
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Hier mardi, environ 350 scientologues se sont déplacés devant le Palais de Justice de Paris pour protester contre une justice aux ordres et un procès inéquitable.


Manifestation devant le Palais de Justice contre une justice inéquitable
La manifestation qui a duré deux heures était organisée par le Comité Français des Scientologues contre la Discrimination.
Eric Roux
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