Eric Roux, Scientologie


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Eric Roux
Eric Roux
Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi Président élu du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...

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Going Clear : propagande versus information
Fin octobre, je tombe en face de mon Eglise sur Diego Bunuel de Canal Plus accompagné d’Alex Gibney, réalisateur du « documentaire » américain Going Clear, en train de tourner un petit reportage pour le Grand Journal, reportage destiné à être diffusé le soir avant la diffusion de Going Clear sur Canal Plus. Si Alex Gibney n’a pas osé venir me parler, Diego Bunuel est venu, et lorsque je lui ai fait remarquer que d’un point de vue déontologique il aurait été bien de donner la parole à quelqu’un de l’Eglise pour répondre aux accusations de Gibney, il m’a laissé sa carte.
 
Après quelques échanges d’email polis, M. Bunuel a conclu que ce n’était pas de son ressort (je ne sais alors ce qui serait « de son ressort »), et le redac chef du Grand Journal, Laurent Kouchner, a refusé toute invitation sur le plateau ou toute interview pour « des raisons éditoriales ». Plus que dommage.
 
J'ai vu Going Clear. Ce qui est véritablement dangereux dans ce genre de prétendus documentaires, c'est qu'on confond information et propagande, ce qui est une forme sournoise de manipulation du spectateur. Alex Gibney n'est pas un journaliste lorsqu'il fabrique son documentaire, et ne s'astreint à aucune déontologie. Il est de manière évidente devenu un propagandiste anti-scientologue, qui aujourd'hui est entré en campagne contre la religion scientologue.
 
Gibney a prétendu en se répandant dans les médias que l’Eglise de Scientologie aurait refusé de répondre sur le fond. La vérité est tout autre. Gibney a (et c’est lui qui l’a avoué) tourné pendant deux ans son documentaire en cachette. Lorsque l’Eglise l’a appris, elle lui a écrit à 14 reprises officiellement pour proposer de répondre aux allégations qu’il allait faire dans son documentaire. Sans réponse. De nombreuses personnes scientologues se sont proposées pour répondre aux allégations de son film, incluant les dirigeants de l’Eglise de Scientologie Internationale, et des membres des familles des personnes dont on savait (et pour cause, vous le comprendrez après) qu’elles allaient fournir leurs « témoignages ». Elles étaient des témoins de première main. Refus de Gibney d’entrer en contact avec ces personnes. Pourquoi ne voulait-il pas les entendre ? Il l’a dit lui-même : « Nous avons eu l’histoire que nous voulions ».
 
Les personnes qu'il interviewe pour donner du cœur à son « documentaire » sont toutes des militants anti-scientologues professionnels, qui en outre en ont fait leur gagne-pain après avoir été renvoyées de l'Eglise parfois pour des raisons graves de criminalité avérée. Alors que Gibney prétend dans 20 minutes qu’il aurait mis deux ans pour « convaincre » « d’anciens membres » de parler à visage découvert dans son film, on s’aperçoit que toutes les personnes qu’il a interviewées sont le même petit groupe qui depuis des années fait le tour des « talk shows » et des tabloïdes pour déblatérer sur leur ancienne religion. Ils ont peaufiné ensemble leur discours pendant des années, et Gibney n’a fait que reprendre les mêmes, qui profèrent les mêmes « horreurs » inventées et créées dans le but avoué de nuire à la scientologie et aux scientologues.
 
Toutes les allégations faites par Gibney et son équipe d’acteurs ont déjà été démontées en détail et de manière très documentée avant qu'il ne fasse son film, mais Gibney, contrairement à ce qu'il prétend, a choisi d'ignorer toutes les preuves qui contredisaient sa propagande. Certains de ses « témoins » ont tenté de faire croire à ces mêmes allégations devant les tribunaux américains et se sont vus condamnés à payer des dizaines de milliers de dollars à L’Eglise pour procédure abusive, après que leurs mensonges aient été percés à jours par la justice. Mais Gibney, qui le savait, a oublié de le préciser quand il leur faisait répéter ces mêmes mensonges devant la caméra.
 
Malheureusement, cela me fait penser à la propagande antimaçonnique telle qu'elle a été faite par Riche et Rivière dans leur film Forces Occultes en 1943. On utilise des procédés "artistiques" pour diaboliser un mouvement, en injectant quelques éléments "vrais" pour tenter d'apporter du crédit au reste des allégations, ce qui permet après de justifier ensuite toutes les attaques à l'encontre du mouvement, qu'il soit philosophique ou religieux. C'est extrêmement dangereux et il est dommage que Canal Plus souscrive à cette propagande, sans même chercher à équilibrer les débats en donnant la parole à l'Eglise.
 
Bien sûr Gibney, après avoir prétendu que l'Eglise ne supportait pas la critique, se plaint partout qu'il est critiqué personnellement par les scientologues. Il devrait regarder la poutre qu'il a dans l’œil avant de voir la paille dans celui de son voisin, et apprendre à se remettre en question. Sa manière de fonctionner est bien résumée par Lawrence Wright, l’auteur du livre éponyme dont est tiré Going Clear : « La vérité est un de ces termes subjectifs par lesquels il est inutile de se sentir lié ». Et Gibney de préciser que pour Going Clear : « J’ai entièrement fait confiance à Larry » (Larry = Lawrence Wright). On comprend mieux.
 
Sur le fond comme sur la forme, la scientologie n'a rien à voir avec ce que décrit Gibney dans son film. C'est une fiction que certains peuvent trouver intéressante, mais il ne faut pas s'y tromper, c'est de la propagande, pas de l'information. La vie des scientologues et de l'Eglise est faite de succès et de bonheur, et la spiritualité profonde qui est la matière même de la scientologie est aux antipodes de la vision malade de Going Clear.
 
Finalement, je plains Alex Gibney, lui qui n’hésite pas à déclarer « les scientologues sont comme des vampires » dans Libération (merci pour moi et les milliers de scientologues français qui heureusement ont le sens de l’humour), qui pleure dans les médias qu’il serait « harcelé » par les scientologues (tout en reconnaissant qu’il n’a jamais eu une quelconque menace contre lui, va comprendre), ne supporte pas que l’Eglise se permette de répondre à sa « vérité absolue et qu’il est interdit de contester », tout en se prétendant un chantre de la liberté d’expression, et pleure parce que ses sources seraient « discréditées » par la scientologie. Quand à la jalousie évidente qu’il exprime lorsqu’il parle de Tom Cruise ou John Travolta, elle est triste et sent le désespoir intérieur.
 
Pendant ce temps, tandis que le chien aboie, l’Eglise de Scientologie et la philosophie religieuse qu’elle incarne et dissémine continue d’intéresser de plus en plus de gens. L'ouverture ces derniers mois de plusieurs églises "idéales" de scientologie à Bâle (http://www.ericroux.com/Inauguration-de-la-nouvelle-eglise-de-scientologie-ideale-a-Bale_a283.html), Bogotá (http://www.ericroux.com/Inauguration-de-la-nouvelle-eglise-de-scientologie-ideale-a-Bogota-Colombie_a286.html), Tokyo (http://www.ericroux.com/Japon-inauguration-d-une-nouvelle-Eglise-de-Scientologie-ideale-a-Tokyo_a289.html) et la semaine dernière à Milan (http://www.ericroux.com/Italie-la-plus-grande-Eglise-Ideale-de-Scientologie-au-monde-inauguree-a-Milan_a293.html) pour répondre à la demande en est une parfaite illustration.
 
A noter que n'en déplaise à Gibney et Canal, la scientologie n'est pas uniquement reconnue comme une religion aux Etats-Unis, mais aussi tout autour de nous, en Espagne, au Royaume Uni, au Portugal, en Italie, en Suède, en Hollande, etc. Mais bon, faut croire que pour Canal et Gibney, tous ces gens-là sont des idiots...
 
Pour une documentation très fournie sur la propagande d’Alex Gibney, incluant documents originaux et vidéos (en anglais), rendez-vous sur http://www.freedommag.org/going-clear/

Eric Roux


Communiqué de presse


Italie : la plus grande Eglise Idéale de Scientologie au monde inaugurée à Milan
Encore un accomplissement historique pour finir une année de progrès incomparable pour la religion de Scientologie : L'EGlise de Scientologie idéale la plus récente sur terre vient d'ouvrir ses portes samedi 31 octobre 2015 devant 8000 scientologues et officiels italiens enthousiastes et heureux de partager ensemble ce moment où a été dévoilée dans la capitale européenne du style et de la sophistication une Église Idéale d'une taille et d'une majesté inégalées. 

Monsieur David Miscavige, Président du Conseil d'Administration du RTC (Centre de Technologie Religieuse), arrivé directement d'Angleterre où il a inauguré l'Eglise Idéale de Saint Hill le 18 octobre dernier et célébré le 31e anniversaire de l'Association Internationale des Scientologues le 23, a innauguré cette nouvelle Eglise Idéale de Milan. 

« Je suis honoré au plus haut point de me joindre à vous en ce jour qui dépasse tous les jours qui ont précédé. Car s'il est une cité destinée à devenir le siège d'une Eglise Idéale, c'est bien Milan. Cette cité de splendeur multiséculaire, tournée vers le futur ; cette cité de seigneurs et de gloire ; cette cité d'une incroyable énergie et dont la créativité fait partie de son âme ; cette cité véritablement idéale. Effectivement, nous célébrons une Eglise aussi idéale qu'il est possible de l'être. Et donc une Eglise qui est l'incarnation vivante de cette maxime de Ron Hubbard : « Le soleil ne se couche jamais sur la Scientologie ». Aussi, ce bâtiment est un hymne au futur, un hymne à la renaissance grâce à la Scientologie, une renaissance de la vie éternelle ». 

La plus grande organisation de Scientologie idéale au monde comprend un bâtiment de près de 10 000 m² autour d'une cour dégagée de 2000 m², le tout sur un terrain de 0,6 hectare. Proéminente à l’extrême, la nouvelle église se dresse au bord de l'avenue Fulvio Testi qui mène au célèbre parc de Milan Nord. L'ensemble couvre un bloc entier dans le quartier en pleine expansion de Bicocca. 

Plusieurs personnalités italiennes travaillant en étroite collaboration avec l’Église pour la création d'un monde meilleur se sont jointes aux scientologues lors de cette inauguration. Ainsi, se sont succédés à la tribune Monsieur Gianfranco Tucci, Conseiller municipal de Milan, Monsieur Marcello Arena, Directeur des activités sportives de la police de Milan, Monsieur Carlo Proserpio, membre du Conseil exécutif du Conseil national des associations commerçantes de Milan, Monsieur Gelek Yakar, Président du Centre Mandala pour la préservation culturelle du Tibet et Monsieur Fabio Bergomi, du Conseil exécutif pour le volontariat, pour la zone métropolitaine de Milan. 

M. Tucci a souhaité la bienvenue à l’Église dans ses nouveaux quartiers : "le fait d'avoir une Église de Scientologie d'une telle dimension dans notre quartier, non seulement intègre nos réalités sociales et culturelles multiples, mais sert de point de référence et de lieu de rencontre pour tous ceux voulant améliorer la qualité de vie pour les gens qui y vivent. Et pour cela, vous avez mon soutien durable et tous mes remerciements." 

M . Arena a parlé du partenariat avec l’Église pour une large diffusion de l'information sur ce que sont les drogues dans toute la cité : « L'initiative pour un Monde Sans drogue de l’Église de Scientologie m'a amené à avoir une très haute considération pour les scientologues. Ce que vous faites est remarquable. Et l'union entre les forces institutionnelles et les forces de bénévoles est ce qui va amener une véritable amélioration de la société. Dans cet esprit, j'aimerais beaucoup beaucoup pouvoir utiliser votre auditorium pour mes prochains congrès des corps de police locales et mes prochains événements. J'espère que cela ne vous dérange pas si nous venons ici tout le temps ! » 

Puis M. Yakar a pris la parole pour souligner l'impact de Ron Hubbard, le fondateur de la Scientologie, sur la tolérance et le respect mutuel : « l’œuvre de M. Hubbard a été préservée, lue et écoutée par des millions de personnes sur cette planète. Nous devons le remercier pour ce qu'il a fait, pour sa sagesse. Ses mots ont laissé une empreinte sur l'âme de tant d'individus. Pour moi, je ne peux que le remercier pour avoir inspiré les scientologues et ainsi avoir suscité un mouvement international pour apporter le respect pour chaque être vivant, non seulement en Italie, mais dans le monde entier. » 

Ensuite, M. Proserpio a déclaré avoir trouvé, avec les membres de l’Église de Scientologie de Milan, des personnes qui partagent sa vision pour la communauté et déterminées à fournir le travail nécessaire pour la mettre en œuvre : « Dans cette nouvelle Église, il y a des gens qui souhaitent changer la société pour l'améliorer. Des gens qui font un travail effectif pour venir à bout de la drogue et pour recouvrer ces valeurs morales que chacun d'entre nous reconnaît comme justes et importantes. Alors, j’espère que vous continuerez à m'aider à créer une zone idéale dans cette zone de Milan, une zone dans laquelle tout le monde peut vivre en se respectant les uns les autres, en s'aidant et en prospérant. Alors merci pour ce que vous avez fait et pour ce que vous allez faire. » 

Finalement, M. Bergomi a parlé du travail de PROCIVIDOS, les volontaires de la protection civile de la communauté scientologue, appelés les Ministres Volontaires de Scientologie, qui répondent aux besoins d'urgence de leurs communautés : « Quand la rivière Seveso est sortie de son lit en novembre dernier, vous avez immédiatement réagi à la première alerte et vous êtes arrivés sur les lieux dans le milieu de la nuit. Et vous l'avez fait avec cette esprit rayonnant qui vous pousse à tout faire pour aider les autres. Ce qui est la raison pour laquelle je vous suis extrêmement reconnaissant de participer au mouvement des volontaires de notre ville de Milan. » 

L'Eglise Idéale de Milan reflète parfaitement la grandeur de cette ville légendaire – un exemple époustouflant de style et un modèle pour les organisations de Scientologie en Italie et dans le monde. Une élégance intemporelle émane de son marbre, de ses boiseries et de son acier inoxydable avec des touches de rouge qui rappellent les Ducati et Ferrari fabriquées dans la région. L'ensemble comprend un vrai restaurant et un café. La chapelle de Milan est la plus grande de toutes les Eglises idéales et peut accueillir les services du dimanche, les mariages de même que tous les événements organisés par des scientologues ou non scientologues. 

Son vaste Centre d'Information Publique présente plus de 500 films montrant les croyances et pratiques de la Scientologie ainsi que la vie et le leg de son fondateur, Ron Hubbard. Le Centre d'Information offre une vue détaillée des nombreux programmes humanitaires parrainés par l’Église. Ces derniers comprennent une campagne mondiale d'éducation aux droits de l'Homme, une campagne d'éducation aux dangers de la drogue, un réseau de centres d'apprentissage et d'alphabétisation ainsi que le programme des Ministres Volontaires, la plus grande organisation indépendante de secours d'urgence. 

L'Eglise Idéale de Milan comprend également de nombreuses salles de séminaires et des salles de cours, en plus d'un étage entier dédié à l'audition de Scientologie (le conseil pastoral). 

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L’Église de Scientologie à connu une expansion plus grande au cours des 10 dernières années qu'au cours des 50 années précédentes. Les 10 premiers mois de 2015 ont été marqués par des accomplissements historiques pour la religion et ses programmes humanitaires, avec notamment : 

- l'inauguration de l’Église idéale de Saint Hill, le 18 octobre, le lieu où Ron Hubbard a fait des percées majeures pour ouvrir les niveaux les plus élevés du Pont pour la Liberté Totale ; 

- L'ouverture de nouvelles retraites religieuses à Los Angeles les 3 et 10 octobre, juste à quelques pas de l'organisation avancée de Los Angeles ; 

- la mise en service d'un magnifique centre Narconon à Ojai, en Californie, spécialement destiné à la réhabilitation des artistes et leaders touchés par la drogue et l'alcool ; 

- l'ouverture le 12 septembre d'un Narconon continental pour l'Amérique latine à Villa Victoria, au Mexique, pour apporter la technologie de réhabilitation des drogues à travers les 21 pays d'Amérique latine. 

- l'inauguration le 5 septembre de Narconon Royaume Uni en tant que centre de réhabilitation et d'entraînement, situé dans le Sussex au sud de l'Angleterre ; 

- l'ouverture également le 5 septembre du Narconon continental pour l'Europe au Danemark, près du lac Arreso ; 

- l'inauguration le 8 août de l’Église idéale de Scientologie de Tokyo, dans le cœur de la ville, à Shinjuku 

- L'ouverture le 18 juillet du Bureau de liaison continental pour le Royaume Uni à East Grinstead, en Angleterre ; 

- l'inauguration le 11 juillet du Centre d'information sur la scientologie dans la ville des quartiers généraux de la Scientologie, à Clearwater en Floride, pour rendre disponibles les programmes humanitaires parrainés par l'Eglise à l'ensemble de la communauté ; 

- l'ouverture de l’Église de Scientologie idéale de Bogota en Colombie le 5 juillet ; 

- l'ouverture en avril de l’Église de Scientologie idéale de Bâle, à la convergence de 3 frontières (Suisse-France-Allemagne). 

D'autres ouvertures sont prévues en Australie, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord avant la fin de l'année.

Quelques photos de la nouvelle église à Milan :

Italie : la plus grande Eglise Idéale de Scientologie au monde inaugurée à Milan

Italie : la plus grande Eglise Idéale de Scientologie au monde inaugurée à Milan

M. David Miscavige
M. David Miscavige

Scientologie Milan : la cour
Scientologie Milan : la cour

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Liberté de conscience

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Mercredi soir, j'étais invité sur la Une (RTBF) en Belgique pour commenter une émission sur la scientologie (émission fabriquée à partir d'un melting pot d'interviews de détracteurs toutes plus vieilles les unes que les autres, et dont la fausseté a déjà été démontrée des dizaines de fois, mais au moins, ils ont eu la bonne idée de me donner la parole, ce dont je les remercie). En voici un extrait, tout à la fin de l'émission :



Scientologie à la Une - RTBF

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Télévisions, plateaux et interviews

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L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde
Du 15 au 19 octobre, se déroulait à Salt Lake City, dans l'Utah, la réunion du Parlement des Religions du Monde 2015 (http://www.parliamentofreligions.org/), à laquelle plus de 10 000 personnes participaient, issues de toutes les religions du monde. Il s'agit là du plus grand mouvement interreligieux sur terre. Chrétiens, juifs, hindous, sikhs, scientologues, musulmans, religieux amérindiens, bahai's, bouddhistes et beaucoup d'autres se sont réunis pendant ces cinq jours pour échanger sur les grands défis qui s'offrent à nous en ces temps parfois troublés.

L'Eglise de scientologie y tenait plusieurs stands, dont je partage ici avec vous quelques photos :
 

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

L'Eglise de Scientologie au Parlement des Religions du Monde

Eric Roux


Revue Reflets - numéro 17
Excellent numéro de la revue Reflets, que vous pouvez vous procurer en kiosque ou ici : http://shop.revue-reflets.org/index.php?id_category=7&controller=category
Ce numéro contient un dossier sur "la réalité des sectes" qui sort complètement de l'ordinaire et des poncifs habituels sur le sujet.
D'excellents articles par d'excellents auteurs, journalistes, essayistes, avocats, et une surprise qui n'en sera plus une dans une instant : 

Une interview de votre serviteur, dont voici la première page :
Revue Reflets - numéro 17


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Télévisions, plateaux et interviews

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Japon : inauguration d'une nouvelle Eglise de Scientologie idéale à Tokyo
Hier samedi 8 août, a été inaugurée la nouvelle Eglise de Scientologie idéale de Tokyo. 

Plusieurs dignitaires japonais se sont joints à David Miscavige, actuel leader ecclésiastique de la religion scientologue, lors des discours d'ouverture. Entre autres :
 

Japon : inauguration d'une nouvelle Eglise de Scientologie idéale à Tokyo
Monsieur Masami Saïto, membre du Parlement de Myaigi, a salué l'Église comme étant une "vraie organisation humanitaire", tout en ajoutant, "vos programmes sociaux, tels que celui des ministres volontaires de Scientologie et celui du Chemin du bonheur, sont fantastiques du point de vue des objectifs humanitaires internationaux."

Sur une touche plus personnelle, M. Saïto a ajouté, "les scientologues apportent de l'aide à des millions de gens. Mais je peux aussi vous dire comment les scientologues ont apporté de l'aide à une personne : moi. Parce que suite au tremblement de terre et au tsunami qui ont balayé ma ville, vos membres, les ministres volontaires, s'y sont rendus pour déblayer les débris de notre maison effondrée dans l'espoir d'y retrouver les membres de notre famille qui pouvaient y être. Nous avons été tellement touchés par leur attitude sincère ! Ils ont montré une telle habileté et une telle discipline. Votre attitude humanitaire touchait l'âme."

Japon : inauguration d'une nouvelle Eglise de Scientologie idéale à Tokyo
M. Tomoo Furubo, membre de l'Assemblée de la ville Toshima à Tokyo a rappelé comment en 2012, les "drogues quasi-légales" appelées "herbes légales" ont été hors de contrôle au Japon, conduisant à des surdoses, à la violence et la mort.

"Vos informations m'ont donné la politique solide dont j'avais besoin", a déclaré M. Furubo. "Notre assemblée a officiellement choisi de collaborer avec votre organisation. Maintenant, nous avons travaillé jusqu'à ce jour, et il n'y a pas plus de magasins qui vendent des "herbes légales" au Japon, grâce aux scientologues !" Il a ajouté : "Je tiens à vous dire du fond de mon cœur que votre contribution à notre communauté est magnifique. J'admire le sens du devoir que vous démontrez dans votre conduite, dans vos familles, dans la société et dans le monde pour qu'il aille dans une meilleure direction. 'Wa' est la loi de respect mutuel et de coopération qui traverse notre culture japonaise. Et cette Eglise Idéale et ce qu'elle promet incarnent ce que le 'Wa' est".

Japon : inauguration d'une nouvelle Eglise de Scientologie idéale à Tokyo
Plus d'infos en cliquant ici.

Eric Roux


Le 14 juin, j'étais invité à intervenir lors de la conférence "laïcité et diversité religieuse" organisée par le CLIMS (Centre de liaison et d'information concernant les mouvements spirituels) dans le centre protestant John Knox à Genève.


A mes cotés :

M. Maurice Gardiol, Président du Conseil de l’aumônerie œcuménique des prisons, trésorier de la Plateforme interreligieuse de Genève et Président de la Commission 1 (principes généraux) de la Constituante de Genève,
M. Jean-Claude Kolly, Président du CLIMS, 
Le Révérend William McComish, ancien doyen de la Cathédrale de Genève, 
M. Ireneo Namboka, Conseiller aux des Nations unies pour la formation et la recherche, 
Me Yves Nidegger, Conseiller National
M. Hafid Ouardiri, Directeur de la fondation de l'Entre-connaissance,
M. Thierry Bécourt, Président CAP LC, 
M. Jacques Dubreuil, Président de l'Omnium des libertés, 
M. Jean-Luc Martin Lagardette, journaliste et essayiste.

Eric Roux
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Liberté de conscience

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Contribution au livre "Belief, Law and Politics, What Future for a Secular Europe?"
Pour ceux qui parlent anglais, voici le chapitre que j'ai écrit dans le livre "Belief, Law and Politics, what future for a secular Europe?", aux cotés des plus grands experts européens en droit des religions, suite à la publication du rapport "Religare ", financé par la Commission Européenne, résultat de 3 années de recherche par les experts du projet.

Ce chapitre que j'ai écrit est le dernier chapitre du livre. Le premier, qui suit le rapport Religare, est écrit par Heiner Bielefeldt, Rapporteur Spécial de l'ONU sur la liberté de religion et de conviction, et nous ne sommes que deux français à avoir écrit un chapitre, dont Frédérique Ast, juriste senior auprès du Défenseur des Droits. 

La référence du livre est ISBN: 978-1-4724-5346-4, et vous pouvez vous le procurer ici : http://www.ashgate.com/isbn/9781472453464

Voici le texte de mon chapitre :
 

Recent developments in relation to the Religare Project report

It is not an easy task to write a comment on such a carefully written and well presented report as that covered by the topics of the Religare Project. Criticizing is not an option when you have nothing to criticize, and paraphrasing would be useless.
 
So the only remaining option is to see if some areas of concern could benefit from additional perspectives, and see if in those areas of concern that are evolving every day – this being evidence that these topics are living topics – whether some new developments may be analysed in order to supplement the analysis and recommendations of the project.
 
Indeed, I think that in relation to the four areas of recommendation of the project, and within the scope of the two major concepts developed – or chosen – as the normative framework, ‘Inclusive State neutrality’ and ‘justice as even-handedness’, some recent developments, at national, European and international level, shed new light on the way these topics should be dealt with.
 
For analysing these new developments, I thought not to restrain myself to a national or European level, as it appears that all the countries studied during the project are subject to the international law contained in the International Covenant on Civil and Political Rights [ICCPR] of the United Nations, particularly article 18 on Freedom of Thought, Conscience and Religion.
 
It is said in the conclusions of the report that ’The right of minorities – whether religious or other – to religious freedom comes under pressure if the majority in a diverse society puts the imprint of its own conception of the “good life” upon legislation. Freedom of religion and belief is also and should remain, if not primarily, a fundamental right of minorities’, I will focus on the rights of minorities, as this is always the most crucial concern when human rights are involved, and as seen throughout the world, specifically when religious freedom is at stake.
 
I will summarize the following new developments that occurred during or since the project research was conducted:
 
• First of all, I will discuss the new EU guidelines on the promotion and protection of freedom of religion or belief which have been adopted by the European Council on 24 June 2013. These guidelines take a very strong position on behalf of the EU institutions on this subject, even if they were initially intended for application to EU external actions and are not legally binding for European Union members.
 
• I will then cover some recent decisions either by the European Court of Human Rights, the Committee of Human Right of the United Nations [UNHRC], or national jurisprudence in relation to the four areas of research of the project.
 
 
1. EU Guidelines on the Promotion and Protection of Freedom of Religion or Belief
 
On the 24 June 2013, the Council of European Union adopted the EU guidelines on the promotion and protection of freedom of religion or belief, with the stated purpose of reaffirming ‘its determination to promote, in its external human rights policy, freedom of religion or belief as a right to be exercised by everyone everywhere, based on the principles of equality, non-discrimination and universality’ [article 6 of the guidelines]. While it is clear that the Foreign Council passed these Guidelines so they now form the external policy of the EU on religious freedom matters, they obviously should have force inside the EU too as they articulate the principles of religious freedom and non-discrimination the EU is committed to upholding throughout the world. Furthermore, Article 5 states that the EU is in essence committed to these principles ‘within their borders’.
 
Based on this, and on the fact that these guidelines refer explicitly to a non-exhaustive list of international norms, standards and principles, including the ICCPR and the European Convention on Human Rights and Fundamental Freedoms, there would be no contradiction if European Union Institutions would base their future legislation on these international instruments which are legally binding within the EU Member states.
 
Whilst it is not the first time the Council of the European Union has spoken on religious freedom. In November 2009 the Council recognized the importance of freedom of religion or belief and underlined ‘the strategic importance of freedom of religion or belief and of countering religious intolerance, and reaffirms its intention to continue to give priority to the issues as part of the European Union’s human rights policy’, [1] these EU Guidelines go far further than anything that has been already adopted by the EU institutions, with a formal recognition of international principles and standards as part of the EU commitments, in a practical document that develops the principles recognized by the Charter of Fundamental Rights of the European Union.
 
These Guidelines contain a strong and unequivocal commitment to respect – and to ensure respect of – a whole range of international standards on freedom of religion or belief. As it applies to religious minorities and ‘Inclusive State neutrality’ and ‘justice as even-handedness’, the Guidelines stress some very important points, especially in articles 14, 21, 22, 35, 37 and 42f, which refer to General Comment 22 on Article 18 of the ICCPR by the UN Human Right Committee [2] to stress that States should avoid any limitation of the freedom to manifest one's religion or belief which is not prescribed by law and necessary to protect public safety, order, health or morals or the fundamental rights and freedoms of others, with a strict interpretation and ‘not imposed for discriminatory purposes or applied in a discriminatory manner’. In addition, it states that ‘such restrictions must be based on principles not deriving exclusively from a single tradition, as the concept of morals derives from many social, philosophical and religious traditions’ which is particularly aligned with the recommendations of the Religare Project. Article 10 recalls that ‘freedom of thought, conscience, religion or belief, applies equally to all persons. It is a fundamental freedom that includes all religions or beliefs, including those that have not been traditionally practised in a particular country, the beliefs of persons belonging to religious minorities, as well as non-theistic and atheistic beliefs.’
 
Moreover, these guidelines are in adequacy with longstanding commitment of the Organization for Security and Cooperation in Europe [OSCE] as laid out in various documents by the Office for Democratic Institutions and Human Rights [ODIHR] of the OSCE, as the ODIHR Background Paper 1999/4 [3] published for the OSCE Review Conference of September 1999 or the Guidelines for Review of Legislation Pertaining to Religion or Belief [4prepared by ODIHR and the Venice Commission, endorsed in June 2004 by the Venice Commission and welcomed in July 2004 by the OSCE Parliamentary Assembly.
 
So without being a legally binding document, these Guidelines are ‘soft law’ that should be of great inspiration for future legally binding policies and laws that will come from EU institutions, as they should be of great inspiration also for Member States to develop their own internal policies and guidelines, as they contain almost all the important concepts and standards that should govern freedom of religion or belief anywhere in the world, and that are underlying the approach of the Religare Project and complementing it. As suggested in the Religare report, EU guidelines for national governments should be drafted to provide appropriate protection to individuals and communities claiming their freedom of religion and belief, and these could draw their inspiration from the EU guidelines on the promotion and protection of freedom of religion or belief already adopted for external action.
 
2. Recent decisions by the European Court of Human Rights
 
Recently, the European Court of Human Rights [ECtHR] issued some very important decisions regarding freedom of religion or belief on violations of Article 9 of the Convention against religious minorities.
 
One of them is the landmark decision of 10 June 2010 in favour of religious freedom. Jehovah’s Witnesses of Moscow v. Russia [5] has direct application to issues relating to religious minorities. In this decision, the ECtHR strongly reaffirmed rights, which flow from the Convention, that encompass the freedom of religion or belief in its individual form as well as in its collective one:
 
• The right to conduct one’s life in a manner of one’s own choosing following one’s religious beliefs;
 
• The right to freedom of association and of self-dedication to religious matters;
 
• The right to engage in voluntary work or missionary activities; and
 
• The right of parents to ensure education and teaching in conformity with their own religious convictions.
 
The ECtHR delineated in that decision the State’s duty of neutrality and impartiality and its implications: 
 
119.  The Court further reiterates that the State’s duty of neutrality and impartiality prohibits it from assessing the legitimacy of religious beliefs or the ways in which those beliefs are expressed or manifested (see Leyla Şahin, cited above, § 107, and Hasan and Chaush, cited above, § 78). Accordingly, the State has a narrow margin of appreciation and must advance serious and compelling reasons for an interference with the choices that people may make in pursuance of the religious standard of behaviour within the sphere of their personal autonomy.
 
Thereby, the ECtHR reaffirmed the right to one’s own choice in religious matters and the prohibition for States to assess the legitimacy of beliefs, which is of an utmost importance for religious minorities and ‘non-traditional religions’, as they are usually the ones which are challenged on their religious beliefs and doctrines.
 
Regarding the sphere of family law the ECtHR also noted that confrontational situations might arise when parents have different convictions, and that these situations should be not be treated differently for a non-traditional religion than for a traditional one:
 
It is true that friction often exists in marriages where the spouses belong to different religious denominations or one of the spouses is a non-believer. However, this situation is common to all mixed-belief marriages and Jehovah’s Witnesses are no exception. [§111] 
 
And the Court confirmed that in cases of conflict both parents have an equal right to raise their children in accordance with their beliefs:
 
Both parents, even in a situation where they adhere to differing doctrines or beliefs, have the same right to raise their children in accordance with their religious or non-religious convictions and any disagreements between them in relation to the necessity and extent of the children’s participation in religious practices and education are private disputes that are to be resolved according to the procedure established in domestic family law. [§125] 
 
This decision is clearly in opposition with policies of intolerance towards non-traditional and new religious movements, as it exists in certain European countries, such as France, which has chosen to deal with religious minorities through a governmental agency called MIVILUDES [6], who are in charge of fighting against what they call ‘sectarian abuses’. For example, as regards family law and the rights of parents, MIVILUDES recommends an encroachment of the rights of minority believers, contrary to the principles developed in Jehovah’s Witnesses of Moscow v. Russia.
 
In MIVILUDES Annual Report 2009, under the heading ‘Assimilation of the sole beliefs of the movement’, it is explained that children brought up in a context of ‘sectarian subjection’ are ideologically isolated because they are subjected to a unique and exclusive discourse, for example by the daily repetition of a credo of allegiance to a superior entity or the substitution of a mythical discourse to rational explanations. According to this report, such education - which could apply to the raising of children in any religion - enslaves and diminishes the possibilities of the child.[7] It concluded by this question:
 
If such a [psychological] risk is established, isn’t the solution, as is often the case, to protect the young, and mostly the teenager, from a univocal vision of the world, to arrange for him, by giving the greatest possible prominence to the non-follower parent, views of other realities, even though if whilst in the exclusive sphere of his follower parent, he seems fulfilled and is working well at school and does not complain of anything?[8]
 
Since the above quoted Jehovah Witness’ decision, another decision from the ECtHR has tackled this very issue on 12 February 2013, Vojnity v Hungary. In that judgment the Court concluded that there was no reasonable relationship of proportionality between the total denial of the applicant’s right to access his child and the aim pursued, namely the protection of the best interest of the child. The ECtHR found that the applicant had been discriminated against on the basis of his religious convictions (as a member of a new Pentecostal evangelical movement) in the exercise of his right to respect for family life, as he had been denied his access rights on the basis of an expert opinion upheld by a domestic court according to which the applicant’s ‘irrational worldview made him incapable of bringing up his child’ and that he ‘did not exercise his right of access in accordance with its purpose ... but to impose his religious convictions on the child’.
 
In another judgement issued on 30 June 2011, Association Les Temoins de Jehovah v. France,[9] the ECtHR concluded there was a violation of Article 9, after having analysed the impact of the taxation on the association’s main source of funding – and on the consequences on its ability to assure its members the free exercise of religion – as well as on the lack of precision of the law which the taxation was based on. This decision is particularly relevant as regards the topics of State support mechanisms, which must be dealt with in accordance with ‘Inclusive State neutrality’ and ‘justice as even-handedness’. In that decision, the Court determined that Jehovah Witnesses had been subject, according to the association, to a series of special measures against so-called ‘cults’:
 
10. … During the debate on the report of the commission on cults in the National Assembly, 8 February 1996 (Official Journal of 9 February 1996), the Minister of Budget expressed himself as follows:
‘(...) First, I thank the rapporteur for having, in his excellent report, paid tribute to the tax authorities whose action allowed, on several occasions, some suppression of the activity of cults. (...) Beyond fiscal control, the consequences can be even more serious. Indeed, the control can lead to judicial settlement procedures or criminal actions against the leaders of the cult, actions that are likely to destabilize the functioning of the association, or to put it in the obligation to cease operations in our territory. Fiscal control may therefore be the first step in a process that profoundly disrupts the cult or lead to its dissolution (...).’
 
The Court reminded that the free exercise of the Jehovah’s Witnesses’ right to freedom of religion is protected under Article 9 of the Convention. It added that any denial of recognition of a religious association, dissolution or use of derogatory terms against it are all examples of interference with this right, in its external and collective dimension, towards the community but also its members, which must comply with the strict requirements of Article 9§2. In this case, the Court found that the interference of the French authorities could not be justified.
 
The ECtHR has constantly affirmed ‘Inclusive State neutrality’ and ‘justice as even-handedness’, even if not expressed exactly in that way, as basic requirements in dealing with religious minorities at national level.
 
 
3. The Sikhs versus France as regards religious dress codes
 
Three decisions particularly relevant as regards the access to and use of public spaces are the ones rendered by the UNHRC against France, in cases involving the Sikh community and the difficulties they encounter in their practice due to French limitations to the exercise of freedom of religion regarding religious dress codes.
 
On 27 September 2011, the Committee issued a decision[10] about a Sikh having been denied the right to renew his residence permit because he provided two photographs showing him wearing a turban, while explaining that wearing a turban was ‘a religious obligation and an integral part of Sikhism, his religion’. The Committee said that France had failed to explain how the Sikh turban hindered identification since the wearer's face would be visible and he would be wearing the turban at all times, and that therefore, the regulation constituted a violation of article 18 of the ICCPR, which entered into force for France on 4 February 1981. As regards to religious dress codes, the Committee declared:
 
8.3 The Committee refers to its general comment No. 22 concerning article 18 of the Covenant and considers that the freedom to manifest a religion encompasses the wearing of distinctive clothing or head coverings.[11] The fact that the Sikh religion requires its members to wear a turban in public is not contested. The wearing of a turban is regarded as a religious duty and is also tied in with a person’s identity.
 
A similar case has been judged by the UNCHR on 26 September 2013,[[12]]url:#_ftn12 where the Committee concluded that France had violated the religious freedom of 57-year-old Shingara Mann Singh when he was asked to remove his turban for his passport photograph. Shingara Singh, a French national since 1989, was unable to renew his passport in 2005 because the French authorities insisted that he remove his turban for his ID photograph, which he refused to do. The Court found that this limitation was unnecessary and disproportionate:
 
9.5 Consequently, the Committee is of the view that the State party has not demonstrated that the limitation placed on the author is necessary within the meaning of article 18, paragraph 3, of the Covenant. It also observes that, even if the obligation to remove the turban for the identity photograph might be described as a one-time requirement, it would potentially interfere with the author’s freedom of religion on a continuing basis because he would always appear without his religious head covering in the identity photograph and could thus be compelled to remove his turban during identity checks. The Committee therefore concludes that the regulation requiring persons to appear bareheaded in their passport photographs is a disproportionate limitation that infringes the author’s freedom of religion and constitutes a violation of article 18 of the Covenant.
 
Between these two decisions, the UNCHR issued another communication on 4 December 2012 [13], following facts related to Act No. 2004-228 of 15 March 2004, which, in conformity with the principle of secularism, covers the wearing in public primary schools, secondary schools and lycées of symbols and clothing manifesting a religious affiliation. This Act had led to the introduction of article L.141-5-1 in the Education Code, under which: ‘In public primary schools, secondary schools and lycées, the wearing of symbols or clothing by which pupils manifest their religious affiliation in a conspicuous manner is forbidden’. The Author of the complaint, a French Sikh student, had alleged a violation of article 18, on the grounds that he had been subject to discriminatory treatment on account of his religion and/or ethnic origin, after having been expelled from his school for wearing the keski.[14]
 
Whilst the Committee accepted that France was entitled to uphold the principle of secularism, ‘a means by which a State party may seek to protect the religious freedom of all its population’ and recognised that the adoption of the 2004 Act had responded to actual incidents of interference with the religious freedom of pupils and sometimes even threats to their physical safety, it also ruled that the wearing of a turban is regarded as a religious duty for a Sikh and is also tied in with his identity; and that France had not justified the prohibition on the wearing of the turban:
 
8.7 … the State party imposed this harmful sanction on the author, not because his personal conduct created any concrete risk, but solely because of his inclusion in a broad category of persons defined by their religious conduct. In this regard, the Committee notes the State party’s assertion that the broad extension of the category of persons forbidden to comply with their religious duties simplifies the administration of the restrictive policy. However, in the Committee’s view, the State party has not shown how the sacrifice of those persons’ rights is either necessary or proportionate to the benefits achieved. For all these reasons the Committee concludes that the expulsion of the author from his lycée was not necessary under article 18, paragraph 3, it infringed his right to manifest his religion and constitutes a violation of article 18 of the Covenant.
 
This decision is clearly aligned with the recommendation of the Religare Project that ‘authorities should limit the prohibition for students to wear symbols and clothing expressing their religious or philosophical convictions to situations where such restriction is strictly required to guarantee the carrying out of school activities and no reasonable accommodation of the religious needs of the student seems negotiable’.
 
It is to be noted that in these three decisions, the UNCHR recalled that:
 
By becoming a party to the Optional Protocol, the State party has recognized the competence of the Committee to determine whether or not there has been a violation of the Covenant and that, pursuant to article 2 of the Covenant, the State party has undertaken to ensure to all individuals within its territory or subject to its jurisdiction the rights recognized in the Covenant and to provide an effective and enforceable remedy when a violation has been established.
 
No remedy has been proposed yet to the Sikh students who were deprived of the possibility to attend French public schools.
 
 
4. United Kingdom Supreme Court landmark decision on Scientology
 
On 11 December 2013, the United Kingdom Supreme Court issued a landmark decision[15] regarding the exercise of freedom of religion or belief, which should have a resounding influence on ‘Inclusive State neutrality’ and ‘justice as even-handedness’ throughout Europe. In that case, Louisa Hodkin (the first appellant) and her fiancé, Alessandro Calcioli, wanted to be married in the chapel of the Church of Scientology of London, but the Registrar General of births, deaths and marriages refused to register the chapel to conduct marriages because it was not recognised as a place of ‘religious worship’. This decision stemmed from a 1970 court case[16] which excluded Scientology because it did not fit within the terms of the 1855 Places of Worship Registration Act which counts only groups which revere a ‘deity’ as true religions.
 
The Supreme Court considered several evidences, including the fact that Scientology scriptures referred to God even if not in a way that Scientologists would revere God as a specific being, and ruled that excluding Scientology chapels as places of worship would be an unacceptable discrimination in today’s society. It also ruled that the criteria of believing in a ‘supreme deity’ or to revere God is not – at least nowadays – a relevant criteria:
 
52. Further, to confine religion to a religion which involves belief in a “supreme deity” leads into difficult theological territory. On the evidence of Mrs Wilks, Scientologists do believe in a supreme deity of a kind, but of an abstract and impersonal nature. Ideas about the nature of God are the stuff of theological debate.
 
Beside these considerations, the Court also noted that refusing to register the Scientology chapel as a place of worship, would lead to a double disability:
 
64. There is a further significant point. If, as I have held, Scientology comes within the meaning of a religion, but its chapel cannot be registered under PWRA because its services do not involve the kind of veneration which the Court of Appeal in Segerdal considered essential, the result would be to prevent Scientologists from being married anywhere in a form which involved use of their marriage service. They could have a service in their chapel, but it would not be a legal marriage, and they could have a civil marriage on other “approved premises” under section 26(1)(bb) of the Marriage Act, but they could not incorporate any form of religious service because of the prohibition in section 46B(4). They would therefore be under a double disability, not shared by atheists, agnostics or most religious groups. This would be illogical, discriminatory and unjust.
 
This decision has set the path for many European countries to take measures in order to ensure each religious minority, including non-traditional religions, are treated equally in regards to the actual diversity that is now the common ground throughout Europe. This decision is also a concrete application of the principles contained in the OSCE and Venice Commission Guidelines for Review of Legislation Pertaining to Religion or Belief [17], as laid out in point 2 of these:
 
2. The definition of ‘religion’. Legislation often includes the understandable attempt to define ‘religion’ or related terms (‘sects’, ‘cults’, ‘traditional religion’, etc.). There is no generally accepted definition for such terms in international law, and many States have had difficulty defining these terms. It has been argued that such terms cannot be defined in a legal sense because of the inherent ambiguity of the concept of religion. A common definitional mistake is to require that a belief in God be necessary for something to be considered a religion. The most obvious counterexamples are classical Buddhism, which is not theistic, and Hinduism, which is polytheistic.
 
 
5. The ‘Inclusive State neutrality’ and ‘justice as even-handedness’ under General Comment 22 of the UNHRC
 
To conclude, I think that the documents and decisions that I mentioned above are all relevant to the focus of the Religare Project, as well as its chosen normative framework, ‘Inclusive State neutrality’ and ‘justice as even-handedness’. These new developments in the field of Freedom of Religion or Belief show that there is an up trending willingness to deal with religious freedom in accordance with basic human rights standards. However, as developed in the Religare Project’s report, this is not only a question of ‘case law’. As the Religare Project has adopted a comparative and interdisciplinary approach, it has been able to recommend the implementation of many measures to enhance the awareness of the governments as well as the media and civil society. These measures are perhaps the most important ones, as they come before the case law that is often negatively influenced by hostile political views on various religious or philosophical movements.
 
It’s important to note that the General Comment 22 on the article 18 of the ICCPR by the UN Human Right Committee issued the 30 July 1993, had established the way to address these problems in accordance with a correct interpretation of the Article 18 of the ICPPR, as regards religious or belief minorities:
 
2. Article 18 protects theistic, non-theistic and atheistic beliefs, as well as the right not to profess any religion or belief. The terms "belief" and "religion" are to be broadly construed. Article 18 is not limited in its application to traditional religions or to religions and beliefs with institutional characteristics or practices analogous to those of traditional religions. The Committee therefore views with concern any tendency to discriminate against any religion or belief for any reason, including the fact that they are newly established, or represent religious minorities that may be the subject of hostility on the part of a predominant religious community.
 
Finally, General Comment 22 pinpoints the most critical common ground underlying all difficulties that may arise in the European Union subsequent to an increasing social, cultural, religious and philosophical diversity. Any effort to implement these recommendations in the actual practice of the Member States will be rewarded by an increasing awareness as well as a better application of the human rights standards that govern our modern world, which are often currently not evenly applied from country to country, or from one religion to another, either by courts, authorities, or medias.
 
[1] Council of the European Union, Council Conclusions on Freedom of Religion or Belief, 2973rd General Affairs Council Meeting, Brussels, 16 November 2009, p. 2. Available at http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cmsUpload/111190.pdf.
[5] Application no. 302/02
[6] Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires, Interministerial Mission of Vigilance and Fight Against Sectarian Drifts.
[11] See general comment No. 22, CCPR/C/21/Rev.1/Add.4 (1993), para. 4.
[14] The keski is a small light piece of material of a dark colour, often used as a mini-turban, covering the long uncut hair considered sacred in the Sikh religion.
[16] R v Registrar General, Ex p Segerdal [1970] 2 QB 697

Eric Roux
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Liberté de conscience

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Hier, la nouvelle Eglise de Scientologie "idéale" de Bogota a été inaugurée, devant 2500 invités, en présence du leader ecclésiastique de l'Eglise, M. David Miscavige, et de nombreux dignitaires de l'armée, du gouvernement et de la police colombienne.


Eglise de Scientologie - inauguration à Bogota
Eglise de Scientologie - inauguration à Bogota

Monsieur David Miscavige
Monsieur David Miscavige
M. David Miscavige a commencé par déclarer : "Si qui que ce soit se demande comment ce jour a pu arriver, il n'y a pas à regarder plus loin que votre propre passion profonde pour l'humanité. Car c'est ici un endroit où la noblesse d'une âme peut enfin se réaliser." 

Sandra Rincon
Sandra Rincon

Sandra Rincon, conseillère du Ministre de l'intégration sociale, a ensuite pris la parole, déclarant : "Cette Eglise idéale représente un phare pour la paix au milieu d'une mer de confusion. (...) Les activités d'amélioration sociale dans lesquelles vous vous engagez n'ont pas de prix et je dois dire que vous arrivez dans cette ville au meilleur moment possible".
 

Lieutenant-colonel Anstrongh Polania
Lieutenant-colonel Anstrongh Polania
Après elle, c'est le Lieutenant-colonel Anstrongh Polania, chef de département au Ministère de la justice, qui a décrit le programme d'éducation aux droits de l'homme de l'Eglise de Scientologie comme un programme qui "touche les fondations les plus fondamentales de notre institution : le soldat colombien. C'est un programme qui, d'une manière claire et compréhensible, enseigne l'importance de respecter les droits de l'homme. Ensemble, nous avons réussi à toucher 80% de l'armée colombienne avec ce programme en seulement 12 mois."
 

lieutenant colonel Edgar Rojas
lieutenant colonel Edgar Rojas
Puis le lieutenant colonel Edgar Rojas, commandant des opérations en zones rurales de la police nationale colombienne, a déclaré : "Le Chemin du Bonheur est un outil extraordinaire. Je l'ai lu et relu. Il a changé ma manière de penser. Il me permet de rester motivé en permanence et c'est ce que je souhaite pour les autres. La sagesse de L. Ron Hubbard m'a donné une route à suivre. Et croyez-moi, c'est une "checklist" pour la vie"."

Lieutenant Colonel Carlos Pena
Lieutenant Colonel Carlos Pena
Enfin, le Lieutenant Colonel Carlos Pena, Coordinateur pour l'éducation anti-drogue du Département anti-narcotiques colombien, a  déclaré que L. Ron Hubbard "a fourni à l'humanité tous les outils possibles pour que nous puissions vivre une vie remplie et heureuse. En nous offrant son héritage, vous aidez a créer des gens meilleurs ainsi qu'une Bogota plus forte et une Colombie plus grande".

Vous trouverez plus de photos ici : 
http://www.scientology.org/david-miscavige/scientology-cuts-ribbon-on-first-south-american-ideal-org-bogota-colombia.html#   

Eric Roux


Travaillant à mes heures perdues sur un ouvrage sur l'histoire de la scientologie en France, je recueille divers documents historiques. La rubrique archives de ce blog contient donc quelques clins d'oeil à des moments du passé que je vous fais partager entre-temps.


Archives : Lee Konitz en concert à l'Eglise de Scientologie-Celebrity Centre
Le jazzman Lee Konitz, saxophoniste génial, était un habitué du Celebrity Centre de Paris dans les années 80. Il y a donné plusieurs concerts avec d'autres musiciens non moins talentueux. Lors de sa carrière, qui n'est pas terminée à l'heure où j'écris ces lignes, il a pu jouer avec des grands comme Miles Davis, Dave Brubeck, Ornette Coleman, Charles Mingus, Charlie Parker, etc.

Je vous fais donc partager ces quelques photos de ses concerts dans le théâtre de l'Eglise de Scientologie-Celebrity Centre, au milieu des années 80 :

Archives : Lee Konitz en concert à l'Eglise de Scientologie-Celebrity Centre

Archives : Lee Konitz en concert à l'Eglise de Scientologie-Celebrity Centre

Archives : Lee Konitz en concert à l'Eglise de Scientologie-Celebrity Centre

Eric Roux
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Archives histoire scientologie

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Chick Corea et Herbie Hancock à l'Olympia
Samedi soir, j'étais invité à l'Olympia pour un concert sommes toutes exceptionnel, puisqu'il réunissait deux géants, deux légendes du jazz : mon coreligionnaire Chick Corea et Herbie Hancock. Avant tout, je dois dire que Chick est le seul artiste de jazz que j'ai vu remplir des grandes salles sans qu'il ne reste plus une place de libre (que ce soit le Zenith ou l'Olympia, comme samedi, qui était plein à craquer).

Les deux légendes se connaissent bien. Dans les années 60, ils ont tous les deux fait partie du groupe de Miles Davis, et ils ont fait une tournée mythique en duo en 1978. Mais honnêtement, leur jeu a considérablement évolué depuis cette époque, et je pense que le concert qu'ils nous ont offert hier valait 3 fois celui qu'ils avaient donné à Francfort en 1978 et qu'on peut voir sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=2zir6HqjDMo. Enormément d'humour et de complicité entre eux, complicité nécessaire puisque ni l'un ni l'autre ne savent ce qu'ils vont jouer avant d'entrer en scène, c'est une improvisation complète. Ils se surprennent mutuellement et ça se sent, dans le bons sens, car le public aussi est surpris et voyage avec eux dans l'espace qu'ils créent à coups de notes endiablées autant que d'ambiances sorties de leurs synthétiseurs fous et de leurs deux pianos à queue qui se font face sans s'affronter.

Ils ont eu droit à trois standing ovations, et le public ne pouvant pas partir, ils ont du revenir à deux reprises pour des rappels. 

Fin de concert : en backstage avec mes amis Bti et Norman auprès de Chick (tandis que de son coté Christiane Taubira était venue saluer Herbie Hancock) :

 

Chick Corea et Herbie Hancock à l'Olympia

Eric Roux
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Art et artistes

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Extraits du communiqué de l'Eglise de Scientologie Internationale


Inauguration de la nouvelle église de scientologie « idéale » à Bâle
La première église idéale de Scientologie de la génération des églises dites « idéales » de ce pays d'Europe a ouvert ses portes le samedi 25 avril, devant un public enthousiaste, lors d'une cérémonie d’inauguration remarquée qui s'est déroulée dans la ville historique de Bâle.

Cette nouvelle église idéale de Scientologie se situe au bord du Rhin, au cœur d’une région frontalière qui forme quasiment une enclave suisse entre la France et l'Allemagne. A l'occasion de cette inauguration, les scientologues des différents cantons suisses ont été rejoints par les scientologues venus de France, d'Allemagne et d'Italie. 

Pour marquer l'importance de ce moment, David Miscavige [actuel leader ecclésiastique de la religion scientologue], a déclaré dans son discours que cette nouvelle église donnait à l’expression « qualité suisse » une « toute nouvelle définition ».
 
David Miscavige a poursuivi : « Nous arrivons maintenant à ce moment décisif longuement attendu dans l'histoire de l'Europe. Ce moment où l’on coupe le ruban d’une nouvelle église idéale annonce en effet une nouvelle ère de tolérance, de fraternité, de solidarité et de force spirituelle. Cet instant marquant restera gravé dans les mémoires aussi longtemps que le soleil brillera et que la terre tournera. »

La nouvelle église de Bâle se trouve à quelques pas de la frontière française, dans le quartier du Grand-Bâle ouest. Le style de ce bâtiment de 4500 m² respecte l'excellence des critères de la Suisse contemporaine. A quelques minutes du centre ville, l'église va non seulement proposer les services de Scientologie à ses paroissiens, mais va également constituer un lieu de rencontre commun pour les trois pays. 

L'inauguration de cette église s’inscrit dans la droite ligne de l'expansion internationale sans précédent de la Scientologie au cours des dix dernières années, liée à l'augmentation du nombre d'églises « idéales » sur chaque continent. 

Différentes personnalités ont assisté à la cérémonie aux côtés des paroissiens et des représentants de l'Eglise de Scientologie. Parmi celles-ci se trouvaient Robert Mesey, ancien juge cantonal et fédéral de Suisse ; le Dr. Johann Bauer, représentant le département de médecine de l'Université Louis-et-Maximilien ; Ayhan Seker, vice-président de la commission musulmane de Bâle et enfin Marco Pulver, directeur d'Implenia Nord-Ouest de Suisse. 

Robert Mesey a bien résumé l'esprit de cet évènement : « Votre fondateur, Ron Hubbard, a prédit que 'le jour où nous pourrons tous avoir confiance les uns dans les autres, la paix règnera sur Terre'. Aujourd'hui, pour les habitants de Bâle, et comme le dit le fondateur de votre religion dans ce magnifique livret, la Burgfelderstrasse est devenue 'Le chemin du bonheur' ».

En replaçant cette nouvelle église dans le contexte d'une ville où coexistent diverses communautés, Ayhan Seker a observé : « Bâle est une ville multiculturelle. Nos nombreuses communautés religieuses pratiquent leur foi librement et vivent bien ensemble. C'est pourquoi j'aime vivre ici, dans ce centre de tolérance. En fait, vous encouragez la pureté de la tolérance religieuse et la favorisez par votre exemple. En agissant ainsi, vous gardez allumée la flamme du respect religieux dans notre ville. »

Le Dr. Bauer a rendu hommage à l’engagement de l’église dans des programmes humanitaires d'une portée considérable : « Cette église idéale est la plate-forme pour tous vos programmes sociaux. Oui, avec l'ouverture de cette église, vous prenez la responsabilité d’en faire un haut-lieu humanitaire dans les collines de Bâle. Et j'ai toute confiance que vous le ferez. »

« J'admire vos programmes », a souligné Marco Pulver dans son discours, « qu’il s’agisse de nettoyages de rues au nom du 'Chemin du Bonheur', ou de sensibilisation pour montrer aux jeunes de Bâle les effets insidieux des drogues. En effet, voici un lieu pour un engagement en faveur de la collectivité, où nous pouvons tous travailler ensemble et améliorer ainsi le cadre de vie à Bâle. »
___________________

La nouvelle église idéale de Bâle propose à tous les visiteurs une présentation de la Dianétique et de la Scientologie dans son centre d'information pour le public. Celui-ci présente plus de 500 films d'information sur les croyances et les pratiques de la religion de Scientologie, ainsi que sur la vie et les découvertes de son fondateur Ron Hubbard.

Le centre offre également l'ensemble des programmes humanitaires soutenus par l'église. Ces derniers comportent une initiative mondiale de sensibilisation aux droits de l'Homme, des programmes d'éducation et de prévention contre la drogue et de réhabilitation des toxicomanes, un réseau international de centres d'éducation et d'alphabétisation, et le programme des ministres volontaires de Scientologie, qui représentent maintenant la plus grande force indépendante d'intervention. 

Ce centre est ouvert du matin au soir et les visiteurs peuvent y revenir aussi souvent qu'ils le souhaitent. 

L'église idéale de Bâle dispose d'une chapelle qui accueille les offices religieux, comme les services du dimanche, les mariages et les baptêmes. Elle est ouverte à la collectivité et aux diverses confessions qui peuvent y organiser des événements.


Travaillant à mes heures perdues sur un ouvrage sur l'histoire de la scientologie en France, je recueille divers documents historiques. La rubrique archives de ce blog contient donc quelques clins d'oeil à des moments du passé que je vous fais partager entre-temps.


Archives : Mouloudji à l'Eglise de Scientologie Celebrity Centre
En 1986, séance de dédicace de l'artiste Mouloudji à l'Eglise de Scientologie-Celebrity Centre de Paris de son livre Complaintes.

Marcel Mouloudji, pour les plus jeunes, était un chanteur auteur-compositeur français célèbre, mais aussi un peintre et un acteur (voir sur wikipedia).

Ce sont ses peintures qui sont accrochées au mur.

 

Archives : Mouloudji à l'Eglise de Scientologie Celebrity Centre

Archives : Mouloudji à l'Eglise de Scientologie Celebrity Centre

Dans la photo qui suit, Mouloudji est encore au Celebrity Centre de Paris, et discute avec Bernard Romain (Bernard Margotton). Bernard Romain est le fils du célèbre peintre René Margotton, mais il a su se faire un nom dans la peinture et la sculpture indépendamment de son père, et a notamment réalisé de nombreuses oeuvres extérieures qui sont devenues célèbres, telle "L'Unité dans la Paix ", au coeur du quartier européen de Bruxelles.
Bernard Romain (Margotton) et Mouloudji à l'Eglise de Scientology Celebrity Centre de Paris
Bernard Romain (Margotton) et Mouloudji à l'Eglise de Scientology Celebrity Centre de Paris

Eric Roux
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Archives histoire scientologie

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Dans cette vidéo sous-titrée, Andrew Gason raconte avec humour son passé de criminalité en Nouvelle-Zélande, sa rencontre avec la scientologie et comment celle-ci l'a aidé à se réhabiliter et à devenir ce qu'il est devenu aujourd'hui : un homme honnête très investi au service de la communauté.


Cette vidéo a été filmée lors d'un TEDx talk à Melbourne. Pour en savoir plus sur les TEDx talks : https://www.ted.com/ (en) ou sur Wikipedia en français : http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_TED

Eric Roux
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Actions sociales de l'Eglise de scientologie

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Avec la diffusion sur France 3 jeudi dernier du film de Steven Spielberg avec Tom Cruise "La Guerre des mondes", j'ai lu quelques inepties dans certains médias sur le fait qu'une tente des "ministres volontaires de l'Eglise de Scientologie" était dressée sur les lieux du tournage, et que cela aurait pu déplaire à Steven Spielberg et altérer les relations entre les deux professionnels du cinéma. J'ai donc pensé qu'il serait intéressant de connaitre le point de vue de Steven Spielberg sur le sujet.


Steven Spielberg, la Guerre des Mondes et la scientologie
Or, à la sortie du film en 2005, Steven Spielberg avait eu largement l'occasion de s'exprimer sur le sujet, notamment dans une interview donnée au magazine allemand le Spiegel (original ici). Quelques extraits :

Répondant à la présence des Ministres volontaires de l'Eglise de Scientologie pendant le tournage :

Steven Spielberg : "Pour moi, c'était une tente d'information. Personne n'était obligé de s'y rendre, mais elle était disponible à l'attention de chaque personne avec un esprit ouvert qui aurait été curieuse et intéressée d'en apprendre plus sur les croyances d'un autre."
(...)
"On me pose souvent le même genre de questions sur ma fondation pour la Shoah. On me demande pourquoi j'essaye de propager ma croyance profonde en le fait de créer plus de tolérance à l'aide de ma fondation et de l'enseignement de l'histoire de l'holocauste dans les écoles publiques. Je crois qu'on ne devrait pas vous laisser aller au collège sans que vous ayez pris un cours sur la tolérance. Cela devrait être une part importante du curriculum des études.

Spiegel : Monsieur Spielberg, est-ce que vous comparez le travail éducatif de la "Shoah Fondation" avec ce que fait l'Eglise de Scientologie ?

Steven Spielberg : "Non. Tom vous a dit ce en quoi il croyait. Et après cela je vous ai dit ce en quoi je croyais. Ce n'est pas une comparaison entre l'Eglise de Scientologie, la "Shoah Fondation" et l'holocauste. Je vous montrais juste que certains d'entre nous à Hollywood ont décidé de faire plus que de juste être acteurs ou réalisateurs. Certains d'entre nous ont aussi des missions très personnelles. Dans le cas de Tom, c'est son église, et dans mon cas, c'est la "Shoah Fondation", avec laquelle j'essaye d'aider d'autres gens à apprendre sur les dangers de la haine."

Visiblement, Steven Spielberg n'a pas de difficultés particulières à assumer cet épisode. 

Interview filmée de Spielberg par Tom Cruise et de Tom Cruise par Spielberg à la sortie du film : 
https://www.youtube.com/watch?v=LLxvFakk3tg

En savoir plus sur les ministres volontaires : http://www.scientologie.fr/activity/volunteer-ministers/volunteer-ministers.html

Eric Roux
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Art et artistes

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La vidéo suivante, "Age of Answers", est passée de nombreuses fois aux Etats-Unis et au Canada la semaine dernière, pendant les pauses du Super Bowl, la finale du championnat de football américain ultra regardée. C'est en anglais :


Et en français :


Eric Roux


En ces jours où certains pointent stupidement l'Islam du doigt, et où la controverse fait rage autour des limites de la liberté d'expression, m'est revenu en mémoire l'un des édits de l'empereur Ashoka. Ashoka était un souverain qui régna sur l'empire indien au troisième siècle avant notre ère. D'abord guerrier redouté, il mena des guerres sanglantes pour étendre son empire. Puis il se convertit au bouddhisme, et se racheta par un long règne de paix et de prospérité. Il fit graver dans la pierre une série d'édits célèbres, préceptes moraux et sociaux destinés à former les lois de base de l'empire. L'un de ces édits me semble pour le moins à méditer en ces jours troublés :

"L’Aimé des Dieux, le Roi, honore par ses cadeaux la pureté du cœur et la dévotion issues de toutes les religions. Cependant, aucun homme ne doit mettre sa religion en avant et condamner une autre religion sans bonne raison. Et s’il y a une raison de critiquer une religion, cela doit être fait de manière modérée. Mais il est préférable d’honorer les autres religions. En faisant ainsi, on honore sa propre religion. En critiquant les autres religions, on nuit à sa propre religion. Par conséquent, le contact et l’échange entre les religions est bon. On devrait écouter et respecter les doctrines professées par d’autres. L’Aimé des Dieux, désire que tous connaissent les bonnes doctrines des autres religions. Ainsi, tous chemineront sur la voie de la bienveillance et la vérité morale s’en illuminera. Tel est le souhait du roi."

Ce qui n'est pas sans m'évoquer cet extrait du "Chemin du Bonheur", écrit par L. Ron Hubbard en 1980 :

"Les relations humaines ne peuvent s’édifier que sur une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu’on voit les massacres et la souffrance causés par l’intolérance religieuse tout au long de l’histoire de l’Homme depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, on peut voir que l’intolérance entraîne des activités très antisurvie.

La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas exprimer ses propres croyances. Cela veut dire par contre que chercher à amoindrir ou à attaquer la foi ou les croyances d’un autre a invariablement été un chemin rapide vers les ennuis.

Depuis la Grèce antique, les philosophes n’ont jamais pu se mettre d’accord sur la nature de Dieu, de l’Homme et de l’univers. Les écoles de pensée ont varié d’une époque à l’autre : actuellement, la mode est au « mécanisme »1 et au « matérialisme »2 des philosophies qui remontent à l’Égypte et à la Grèce antique. Elles tendent à affirmer que tout est matière mais, aussi ingénieuses que puissent être leurs explications de l’évolution, elles n’écartent pas la possibilité que des facteurs additionnels puissent exister qui ne feraient qu’utiliser des phénomènes tels que l’évolution. Ce sont aujourd’hui les philosophies « officielles » et elles sont même enseignées dans les écoles. Elles ont leurs fanatiques et ceux-ci ne manquent pas d’attaquer les croyances et les religions d’autrui : ce qui pourrait très bien conduire à l’intolérance et aux conflits.

Si les esprits les plus brillants depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ, ou même depuis des temps plus anciens, n’ont jamais réussi à se mettre d’accord sur la religion ou l’antireligion, c’est que c’est un terrain de mésentente entre les gens dont on ferait bien de se tenir à l’écart.

Pourtant, un principe de grande valeur a émergé de cette multitude de conflits : le droit aux croyances de son choix.

La « foi » et la « croyance » ne s’inclinent pas toujours devant la logique : on ne peut même pas les qualifier d’illogiques, car il peut s’agir de choses tout à fait distinctes.

Le conseil le plus sûr que l’on puisse donner à quelqu’un sur ce sujet est de lui dire simplement de revendiquer le droit à la croyance de son choix. Toute personne est libre de chercher à faire accepter sa foi. Il est risqué de s’en prendre aux croyances d’autrui et il est beaucoup plus risqué encore d’attaquer quelqu’un et de chercher à lui nuire en raison de ses convictions religieuses.

Depuis l’apparition de la race humaine sur notre planète, l’Homme a retiré beaucoup de réconfort et de joie de ses religions. Prenez le « mécaniste » et le « matérialiste » d’aujourd’hui. Ne ressemblent-ils pas aux prêtres d’antan dans leur façon de propager leurs dogmes ?

Les hommes sans croyances sont de bien pauvres bougres. Il est même possible de leur donner quelque chose en quoi croire. Cependant, lorsque vous rencontrez quelqu’un qui a des convictions religieuses, respectez-les.

 
Le chemin du bonheur peut 
devenir un chemin de discorde lorsqu’on 
ne respecte pas 
les croyances religieuses d’autrui."

Eric Roux
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Liberté de conscience

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Lettre ouverte à Charlie Hebdo

Cher Charlie,

 

En tant que scientologue, j'ai des dizaines de raisons de ne pas t'aimer. Et j'en aurai encore certainement à l'avenir. Mais aujourd'hui, j'ai une raison, 100 fois plus forte que toutes ces raisons réunies, de te présenter non seulement mes condoléances, mais tout mon soutien face à l'horrible épreuve qui s'est abattue sur toi.

 

RIEN ne justifie l'horreur perpétrée aujourd'hui dans tes locaux. RIEN ne justifie le massacre, RIEN ne justifie la douleur infligée aux familles et aux proches des victimes de cet attentat. RIEN ne justifie la terreur que des fous ont voulu répandre aujourd'hui par leur acte sans âme.

 

La haine n'appartient à aucune religion. Elle s'accroche uniquement à celui qui la laisse ronger son cœur, et un jour ou l'autre elle lui fait perdre son humanité. Aujourd'hui, on ne sait pas qui a commis cet acte lâche et monstrueux. On le saura peut-être. Mais ce que je sais déjà c'est qu'il n'y a pas de religion dans leur âme, ni d'Islam dans leur acte. Il y a de la folie et de la haine, c'est tout.

 

Aujourd'hui, il n'est pas question de religion, ou d'absence de religion. Nous devons tous porter le deuil avec ceux qui souffrent directement de cet acte, quels que soient nos idées, notre foi, nos convictions, parce que si nous ne le faisons pas, nous donnons notre accord à ce que la bêtise humaine créé de pire : l'extrémisme et la terreur. La liberté a été durement frappée, et elle doit pourtant rester vivante. Si elle doit inclure nos désaccords, soit. Elle est plus importante que des querelles de chapelles.

 

Porter ce deuil, c'est aussi décider que notre pays doit s'unir, de manière a-confessionnelle autant que multi-confessionnelle, pour répondre fermement à la haine par un message de paix, de tolérance et d'intelligence. Cela ne sera pas facile, mais c'est vital.

 

C'est pourquoi je te présente à toi, et à tous les proches de ceux qui ont perdu la vie dans tes locaux, ainsi qu'aux proches des policiers décédés, mes plus profondes condoléances.

 

Eric Roux

Président de l'Union des Eglises de Scientologie de France

 

 

 


Eric Roux
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Liberté de conscience

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Traduction d'un article du Capital Gazette sur une utilisation laïque des découvertes de L. Ron Hubbard sur la purification.


​Annapolis, Maryland : Fonds fédéraux pour un programme de détox de Scientologie pour les anciens combattants
Source : http://www.capitalgazette.com/news/ph-ac-cn-detox-1214-20141214,0,219202.story?page=1

Par Rema Rahman
Le 14 décembre 2014

À Annapolis (état du Maryland, USA), un programme de détoxification soutenu par l’Église de Scientologie traite des anciens combattants souffrant de conditions chroniques liées à la guerre du Golf. Selon des responsables du Pentagone, le programme bénéficie depuis septembre 2010 d’un financement du département américain de la Défense de 633 677 $US. Le bureau d’Annapolis a ouvert ses portes en janvier, nous explique Crystal Grant, la directrice des essais cliniques.

Sept anciens combattants de la guerre du Golf ont déjà terminé le programme et quatre d’entre eux prévoient de le commencer dès l’année prochaine. Un ancien combattant suit actuellement le programme de détoxification, un traitement dont l’objectif est de débarrasser l’organisme des toxines environnementales grâce à de l’exercice, des séances de sauna et des vitamines. 

L’argent fédéral a été accordé à des chercheurs de l’Université d’Albany dans l’état de New York dont le principal responsable est M. David O. Carpenter, directeur de l’Institut universitaire pour la santé et l’environnement. Selon lui, le programme est une « étude préliminaire » dont l’objectif est de découvrir s’il existe des bases scientifiques à la thérapie développée par le fondateur de la Scientologie L. Ron Hubbard pour le programme de détoxification de l’église.

Il nous a expliqué que cette étude était la première du genre a être effectuée par des « personnes indépendantes… de manière rigoureuse et objective. » Grant et Carpenter sont tous deux médecins et travaillent pour l’université. Le programme de recherche relatif aux maladies des anciens combattants liées à la guerre du Golf est mené depuis leur bureau d’Annapolis dans le Centre Santé et bien-être de Severna Park, au sous-sol d’un bâtiment de Conte à quelques minutes de l’autoroute dans la petite ville de Parole.

Outre le financement fédéral, le programme obtient également de l’aide du Heroes Health Fund (« Fonds des héros pour la santé »), une organisation à but non lucratif présidée par l’acteur et scientologue John Travolta. Le groupe a financé des programmes similaires pour des responsables de la sécurité publique dans tout le pays, notamment un programme pour les pompiers du comté d’Anne Arundel (état du Maryland). Le programme d’Annapolis s’adresse particulièrement aux vétérans de la guerre du Golf qui souffrent de la maladie de la guerre du Golf, une condition reconnue par le département de la Défense et le département des Affaires aux anciens combattants américains.

Ce dernier département définit la maladie comme « un ensemble de conditions chroniques médicalement non expliquées qui peuvent comprendre fatigue, maux de tête, douleurs articulaires, indigestion, insomnie, vertiges, troubles respiratoires et problèmes de mémoire. » Les anciens combattants et les travailleurs de la sécurité publique ayant terminé le programme que The Capital a interviewés, nous ont dit que l’épuisement, les maux de tête, douleurs articulaires et troubles du sommeil dont ils souffraient auparavant, se sont considérablement améliorés après la détoxification. 
 

Selon eux, personne durant le programme ne les a incité à s’intéresser à la Scientologie en tant que religion. Nombreux sont ceux qui ne connaissaient pas les origines du programme quand ils ont appris qu’il existait un tel traitement. 

Kirk Moyer, citoyen d’Annapolis et ancien combattant de la guerre du Golf a terminé le programme en septembre. Il nous a dit avoir découvert ce bureau au printemps dernier quand, travaillant comme postier, il leur a livré un paquet. Moyer souffrait d’anxiété, de douleurs articulaires et de problèmes de sommeil. Tout ceci s’est amélioré une fois qu’il a terminé le programme. Il continue de prendre des vitamines quotidiennement dans le cadre du programme et il a un rendez-vous de suivi médical à la fin du mois.

« Ce programme m’a permis de vivre à nouveau », nous explique Moyer, « je ne me rendais pas compte à quel point je me sentais mal jusqu’à ce que je me sente bien à nouveau. » Moyer, 49 ans, était dans la Marine de 1990 à 1997 et a servi en Irak et en Bosnie. Il encourage les anciens combattants à faire l’expérience de ce programme et à voir ce que celui-ci peut leur apporter. Moyer et les autres anciens combattants qui ont terminé la détoxification disent que la relation du programme à la Scientologie ne les a pas empêché de le suivre, même si cette relation n’était pas évidente au début. Pour Moyer, « cela n’a eu aucun impact, la Scientologie n’a rien à voir avec ça. » Carpenter indique qu’aucun scientologue ne participe à cette recherche et qu’il s’agit de la toute première étude indépendante sur le traitement de détoxification de cette religion. 

L’Église de Scientologie a été fondée par Hubbard en 1954. Des membres de la sécurité publique dans tous le pays ont également effectué le programme, notamment des pompiers et des officiers de police qui ont répondu aux attaques du World Trade center en 2001. 

Jim Long, porte-parole du Département des pompiers de la ville de New York a expliqué à The Capital que certains des membres du département ont trouvé le programme de détoxification utile mais que le département n’a pas d’opinion officielle sur son efficacité. 

Selon lui, des membres du département ont rapporté ressentir des effets secondaires quand ils ont arrêté de suivre leur traitement. « Nous ne le soutenons pas », dit-il. « Nous n’assumons aucune position qui irait à son encontre ».

Sur son site web, le Heroes Health Fund estime que plus de 1 000 hommes et femmes tombés malades lors des opérations de recherche et de sauvetage du 11 septembre ont reçu ces services depuis 2002.

Will Hamer, capitaine des pompiers du comté d’Anne Arundel et retraité depuis novembre dernier, fait partie du comité consultatif du fond soutenu par Travolta. Il nous explique avoir entendu dire par des membres de l’équipe de New York, qu’un programme de détoxification à Severna Park était financé par le Heroes Health Fund.

Selon lui, des employés de la clinique de Severna Park se sont rendus en 2008 dans les casernes de pompier pour faire la promotion du programme de détoxification. Bien qu’il ait été tout d’abord sceptique en raison de la relation du programme avec la Scientologie, il a fait confiance à ses collègues de la sécurité publique.

« Les pompiers sont des gens directs et honnêtes en ce qui concerne ce genre de chose », nous a-t-il confié. « Et cela m’a touché ».

David Carpenter, le médecin de l’Université d’Albany, a indiqué avoir également découvert ce traitement par le biais du programme.

Il cherchait des installations de saunas dans tout le pays et a finalement décidé de s’installer dans la région d’Annapolis parce que le Centre Santé et bien-Être de Severna Park a offert ce programme à des pompiers du comté entre 2009 et 1012 et qu’il existe une importante population d’anciens combattants dans la région.

Le Centre a déménagé de Severna Park au bureau d’Annapolis pendant que le programme de la guerre du Golf était en cours. Crystal Grant et deux spécialistes de sauna y travaillent. Un chef de projet et un médecin chercheur s’occupent également des patients. 

Les patients suivent le programme entre trois et cinq heures par jour, sept jours par semaine, pendant une période allant de quatre à six semaines. 

Les subventions fédérales couvrent 2000$ par patient pour les frais reliés au personnel, à l’administration des nombreux contrôles physiques et à l’accès aux installations. 

D’autres subventions fédérales couvrent les examens sanguins effectués pendant et après le programme par chaque patient.

Trois mois après la fin du programme, les patients subissent des examens physiques et sanguins supplémentaires afin de déterminer si les bénéfices à long terme sont toujours présents. Carpenter explique que ces échantillons de sang sont stockés dans l’espoir qu’un jour, ils pourront être testés pour voir si la détoxification élimine effectivement les toxines de l’organisme. 

Pour Carpenter, l’objectif du programme d’Annapolis est simplement de pouvoir répondre aux questions : « Est-ce qu’il marche ? Est-ce qu’il accomplit quoi que ce soit ? » La subvention couvrira le traitement de 30 anciens combattants de la guerre du Golf souffrant de cette condition chronique.

Carpenter explique qu’il pourront déterminer s’il existe des preuves scientifiques de bénéfices à long terme. « Si ce n’est pas le cas, tout s’arrêtera. » Les installations sont équipées de deux machines d’exercice, d’une machine elliptique et d’un vélo stationnaire pour effectuer la partie exercice du programme.

Les patients passent également du temps dans un sauna à une température oscillant entre 60 et 80°C. Les chercheurs veulent déterminer si l’organisme peut évacuer les toxines présentes dans les tissus adipeux et les remplacer par d’importantes doses de niacine, un complément alimentaire de vitamine B3.

Crystal Grant nous explique que le Heroes Health Fund permet de payer pour les anciens combattants qui viennent de loin mais elle ne sait pas quel est le montant auquel le fond a contribué. 

Pour David Carpenter, les groupes locaux d’anciens combattants permettent de loger et de transporter les anciens combattants qui viennent d’autres états. 

Les messages que nous avons envoyés au Heroes Health Fund sont restés sans réponse. 

Sur les sept anciens combattants de la guerre du Golf qui ont terminé le programme, deux sont du Maryland, et Kirk Moyer, l’ancien combattant de la marine est de Pasadena bien qu’il vive maintenant à Annapolis.

D’autres viennent du Nebraska, du Vermont et de l’Oklahoma. Crystal Grant nous explique qu’un ancien combattant de la guerre du Golf originaire de l’état de Washington prévoit de commencer le programme l’année prochaine. La maladie de la guerre du Golf affecte, selon le département de la Défense, 200 000 des 700 000 militaires déployés lors de l’opération Bouclier du désert/Tempête du désert entre 1990 et 1991.

Depuis 2006, le Congrès américain a approuvé près de 90 millions de dollars pour des études et des programmes destinés à améliorer la santé de ceux qui souffrent de la maladie de la guerre du Golf selon le département. 

David Carpenter est conscient que la Scientologie a ses critiques.

« En tant que scientifique, j’essaie d’évaluer des programmes sur la base de ce qu’ils sont et non de leur contexte politique »  nous explique-t-il. Kirk Moyer, quant à lui, espère que d’autres anciens combattants suivront son conseil : « Ce programme dans sa totalité m’a redonné la vie », dit-il. « C’est le secret le mieux gardé qui soit. »

Eric Roux
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Liberté de conscience

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Aujourd'hui, le site Cultures et Croyances a publié une interview de votre serviteur à la Une. Ca commence comme ça :


Interview sur Cultures et Croyances

La France a une approche bien particulière du phénomène sectaire. La scientologie est répertoriée comme secte en France. Avez-vous le même statut au sein des autres pays de l’Union Européenne?

La France est censée être un pays laïc qui garantit la liberté de culte à tous les citoyens. Malheureusement, ce qui existe sur le papier n’est pas forcément une réalité pour tous. La scientologie, en fait, n’est pas plus répertoriée comme « secte » qu’elle n’est répertoriée comme religion dans l’hexagone, puisque ni le mot « secte » ni le mot « religion » n’ont de définition juridique, et que l’Etat Français ne reconnaît aucun culte. En 1996, un rapport avait été publié par quelques parlementaires, dans lequel une « liste de 172 sectes » était dressée. Dedans étaient jetés pêle-mêle des églises baptistes, des groupes bouddhistes, l’Eglise de scientologie, etc. Cette liste, sans aucune valeur juridique, a été énormément critiquée par les institutions internationales, au point où en 2005, le Premier Ministre de l’époque avait publié une circulaire pour faire cesser son utilisation. Il faut quand même se rendre compte que la dernière « liste des sectes » en Europe avait été publiée le jour du Reichstagsbrandverordnung, c’est à dire l’ordonnance du 28 février 1933, par le gouvernement d’Adolph Hitler.

La scientologie en France est une religion au même titre que les autres religions présentes dans l’hexagone, et ceci même si certains médias se plaisent à jouer le jeu de ceux qui font leur beurre sur le rejet de l’autre. La secte, c’est la religion dont on veut se débarrasser, bien souvent pour des motifs qui échappent à l’honnêteté…

En ce qui concerne nos voisins européens, il est intéressant de noter qu’en Espagne, la scientologie est reconnue comme une religion, comme elle l’est au Portugal, en Italie, en Suède, en Autriche, et même en Allemagne ou les plus hautes juridictions l’ont reconnue comme telle. Aux Pays-Bas, elle est non seulement reconnue comme une religion, mais depuis le 17 Octobre 2013, elle est aussi reconnue comme étant d’utilité publique. En Angleterre, la Cour Suprême du Royaume-Uni l’a non seulement reconnue comme une religion, mais a en outre décidé que les mariages célébrés dans les chapelles scientologues avaient valeur légale, par une décision historique du 11 décembre 2013. Donc, alors que la scientologie existe officiellement en France depuis 1959, je pense qu’il serait temps de se poser des questions, cesser les amalgames fâcheux et essayer d’apprendre aussi de nos voisins.

Lire la suite sur le site cultures et croyances


Eric Roux
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Télévisions, plateaux et interviews

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Parution de Belief, Law and Politics
Un livre vient de paraitre aux éditions Ashgate, intitulé : "Belief, Law and Politics; What Future for a Secular Europe?" (Croyance, Loi et Politique, Quel Futur pour une Europe Laïque ?). Oui, c'est en anglais. Vous pouvez le trouver ici : 
http://www.ashgate.com/isbn/9781472453464

Cet ouvrage comprend le rapport du projet Religare (un projet financé par la Commission Européenne, réunissant les plus grands experts de plusieurs disciplines touchant à la diversité religieuse et ses rapports avec les Etats européens : voir ici), ainsi que 28 contributions d'experts analysant, critiquant ou complétant ce rapport.

La première contribution est celle de Heiner Bielefeldt, Rapporteur Spécial de l'ONU sur la liberté religieuse, tandis que votre serviteur a écrit le dernier chapitre du livre. Mes amis disent que les éditeurs ont gardé le meilleur pour la fin :), et je ne me permettrais pas de leur donner tort, tout en disant très sincèrement que l'ensemble des contributions et le rapport lui-même sont d'une très grande qualité, si tant est que le sujet intéresse.

Notre Europe connait une diversité religieuse comme jamais auparavant, et cela crée parfois des tensions, justifiées ou non, que nous n'avions pas eu à connaître jusqu'alors. Ce livre explore à la fois les écueils rencontrés par les Etats européens face au fait religieux, et les bonnes pratiques qui ont émergé ces dernières années ci et là et qui certainement vont se généraliser dans l'avenir.


 

Parution de Belief, Law and Politics

Eric Roux


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