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Le blog
Eric Roux

Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi Président élu du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...
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J'ai eu l'honneur d'être invité vendredi à passer l'après-midi avec Le Sheikh Hussain Laviv Abu Rukun, l'un des deux grands leaders spirituels de la communauté Druze israélienne, chez lui à Isfyia, un village Druze du nord d'Israel.
Les Druzes ont une religion peu connue, d'abord parce que l'occident connait peu les religions minoritaires en général, mais aussi parce qu'il s'agit d'une religion secrète, dont les écritures ne sont accessibles qu'aux seuls initiés. Et seuls les Druzes eux-mêmes, et je parle ici d'hérédité, peuvent devenir initiés.
Le Sheikh Hussain, dont les murs de la maison sont ornés de nombreuses photos de ses rencontres avec les grands de ce monde, tels Yitzhak Rabin, le Dalai Lama, Shimon Perez, le roi d'Arabie Saoudite, etc., possède une bibliothèque étonnante. Aux cotés des livres secrets de la religion Druze, enfermés précieusement dans des boites en bois sculpté, il possède de magnifiques ouvrages sacrés des grandes religions du monde. Et parmi eux, une collection entière d'ouvrages de Ron Hubbard, qu'il considère comme un prophète et comme l'un des grands maitres de l'histoire de l'humanité. Et notre discussion, spirituelle, intellectuelle, amicale, m'a permis de comprendre le pourquoi de cette affinité particulière qui unit les scientologues et les Druzes.
Plusieurs amis universitaires nous accompagnaient, dont Gordon Melton, Holly Folk et Dr Connie Jones, et de ce qu'ils en ont dit, cette rencontre était l'une des plus belles qu'il leur avait été donné d'expérimenter.
Les Druzes ont une religion peu connue, d'abord parce que l'occident connait peu les religions minoritaires en général, mais aussi parce qu'il s'agit d'une religion secrète, dont les écritures ne sont accessibles qu'aux seuls initiés. Et seuls les Druzes eux-mêmes, et je parle ici d'hérédité, peuvent devenir initiés.
Le Sheikh Hussain, dont les murs de la maison sont ornés de nombreuses photos de ses rencontres avec les grands de ce monde, tels Yitzhak Rabin, le Dalai Lama, Shimon Perez, le roi d'Arabie Saoudite, etc., possède une bibliothèque étonnante. Aux cotés des livres secrets de la religion Druze, enfermés précieusement dans des boites en bois sculpté, il possède de magnifiques ouvrages sacrés des grandes religions du monde. Et parmi eux, une collection entière d'ouvrages de Ron Hubbard, qu'il considère comme un prophète et comme l'un des grands maitres de l'histoire de l'humanité. Et notre discussion, spirituelle, intellectuelle, amicale, m'a permis de comprendre le pourquoi de cette affinité particulière qui unit les scientologues et les Druzes.
Plusieurs amis universitaires nous accompagnaient, dont Gordon Melton, Holly Folk et Dr Connie Jones, et de ce qu'ils en ont dit, cette rencontre était l'une des plus belles qu'il leur avait été donné d'expérimenter.
Eric Roux
J'étais récemment présent à Bologne, en Italie, pour l'"Ex Nihilo Conference" de la Nouvelle Académie Européenne des Religions (European Academy of Religions). Cette nouvelle entité regroupe des centaines d'universitaires européens (et d'autres qui viennent d'au delà les frontières de l'Europe), experts dans de nombreuses disciplines ayant trait à l'étude des religions (sociologie des religions, histoire des religions, droit des religions ou droit canonique, théologie, etc.). Cette conférence se déroulait sur 5 jours, sous le haut patronage du Parlement Européen, sous le patronage de la Commission Européenne, de la Présidence Italienne du G7, de l'UNESCO, et d'autres prestigieux partenaires dont de nombreuses universités européennes.
Le mercredi 21 juin, juste avant le discours central de Romano Prodi, ancien premier ministre italien, s'est déroulé une session spéciale sur la scientologie : "Scientologie, Ethique et Esthétique". Trois professeurs italiens se sont succédés pour cela : Massimo Introvigne, président du CESNUR ; Luigi Berzano, Professeur à l'Université de Turin ; Silvio Calzolari, affilié à la faculté Théologique de l'Italie Centrale à Rome.
Le mercredi 21 juin, juste avant le discours central de Romano Prodi, ancien premier ministre italien, s'est déroulé une session spéciale sur la scientologie : "Scientologie, Ethique et Esthétique". Trois professeurs italiens se sont succédés pour cela : Massimo Introvigne, président du CESNUR ; Luigi Berzano, Professeur à l'Université de Turin ; Silvio Calzolari, affilié à la faculté Théologique de l'Italie Centrale à Rome.
Massimo Introvigne a commencé par décrire de nombreux aspects de la scientologie liés aux arts visuels, expliquant que les écritures de scientologie de L. Ron Hubbard contenaient de nombreuses références sur le rôle de l'Art dans l'élévation spirituelle, ainsi que des outils pratiques pour les artistes que les scientologues utilisent régulièrement dans leurs activités artistiques. Il a passé en revue le travail de plusieurs artistes scientologues qu'il avait bien souvent interviewés personnellement, comme Gottfried Helnwein, Carl Roehrig, le sculpteur D Yokishawa, et d'autres, pour en extraire ce qui d'après lui était sacré, du point de vue de la scientologie, dans leur art. Il a ensuite développé le sujet de l'esthétique du sacré que l'on retrouve dans les nouvelles Eglises de scientologie appelées "Eglises Idéales", ou dans des lieux religieux spécifiques comme FLAG, en Floride, qui contient des dizaines de sculptures illustrant les fondements philosophiques et religieux de la Scientologie (voir ici). Il a conclu en disant que la scientologie "créait et cultivait une communauté d'artistes, et faisait plus que leur offrir des conseils pratiques", en leur permettant d'explorer leur nature spirituelle et ainsi reprendre une causalité perdue sur leur vie.
Le professeur Luigi Berzano a donné une conférence sur "l'Esthétique de l'espace de la scientologie", en partant du principe que "la nature esthétique appartient spécifiquement et en premier lieu aux formes spirituelles et religieuses telles que la scientologie", et que "les sciences sociales devraient s'y référer en priorité". Il a expliqué les divers lieux sacrés qu'on retrouve dans chaque Eglise de scientologie, leur relation avec les écritures sacrées de la religion scientologue, et l'utilisation de l'esthétique dans la création de tels espaces. Il a conclu en disant : "Chaque Eglise de scientologie a pour objectif de donner forme et vie à la vision de Hubbard, et d'être un lieu de pratique du culte, un lieu de recherche et de liberté spirituelles ; chacune est une pierre angulaire d'un monde nouveau, meilleur".
Pour finir, le professeur Calzolari a exploré l'éthique de scientologie telle qu'elle a été développée par son fondateur L. Ron Hubbard. Il l'a décrite de cette manière : "La mission de l'éthique religieuse de scientologie est d'augmenter la conscience de l'homme, afin de restaurer sa condition d'harmonie éthique. Le salut spirituel dépend de la connaissance de soi, des relations avec les autres et du sentiment d'appartenance à l'univers tout entier". Il a décrit la place de l'éthique scientologue dans le système philosophique global que forme la scientologie, et a insisté sur la haute rationalité qu'il y a trouvée. Il a finalement conclu, après un long exposé sur les fondements de la scientologie : "Je ne suis pas scientologue, mais je dois dire qu'ayant étudié ce qu'est réellement la scientologie, j'en suis un véritable supporter."
J'ai pu échanger avec de nombreux universitaires après la conférence : unanimement l'accueil était très positif et ils étaient extrêmement intéressés par le sujet. Un grand universitaire qui occupe aujourd'hui de hautes fonctions internationales est venu me voir pour me confier, enthousiaste : "C'est formidable, vous avez maintenant de réels supporters culturels parmi les universitaires européens, qui ne sont pas scientologues mais reconnaissent le travail que vous effectuez dans la société. C'est comme l'Eglise catholique, mais vous avez été plus rapide..."
Après le discours de Romano Prodi, une séance était dédiée à "la signification de la religion dans la loi des sociétés multiculturelles". Durant cette séance, Germana Carobene, Professeure à l'Université de droit canonique de Naples, s'est exprimée sur la jurisprudence belge en matière de religion. Elle a conclu que la dernière décision belge concernant la scientologie, une décision qui a complètement acquitté l'Eglise de scientologie belge, l'Eglise de Scientologie Internationale et une douzaine de leurs membres en mars 2016, constituait "une des plus importantes décisions en ce qui concerne l'affirmation judiciaire de la liberté de religion".
Après le discours de Romano Prodi, une séance était dédiée à "la signification de la religion dans la loi des sociétés multiculturelles". Durant cette séance, Germana Carobene, Professeure à l'Université de droit canonique de Naples, s'est exprimée sur la jurisprudence belge en matière de religion. Elle a conclu que la dernière décision belge concernant la scientologie, une décision qui a complètement acquitté l'Eglise de scientologie belge, l'Eglise de Scientologie Internationale et une douzaine de leurs membres en mars 2016, constituait "une des plus importantes décisions en ce qui concerne l'affirmation judiciaire de la liberté de religion".
14/06/2017
Un nouveau site sur la scientologie, sa théologie, ses pratiques et ses activités dans la société.
Il y a quelques mois, l'Eglise de Scientology Internationale a mis en ligne le site scientologyreligion.org pour répondre à la demande croissante d'informations sur cette religion nouvelle et en plein essor. Ce site contient un panorama détaillé du contexte, de la théologie et de la pratique religieuse de la religion de scientology. 3 mois après sa mise en ligne, son blog remportait un prix en se classant dans les 50 meilleurs blogs du monde sur la religion :
http://www.scientologyreligion.org/blog/new-scientology-religion-blog-wins-feedspot-top-50-award.html
Il est maintenant disponible en français à l'adresse http://www.scientologyreligion.fr/.
http://www.scientologyreligion.org/blog/new-scientology-religion-blog-wins-feedspot-top-50-award.html
Il est maintenant disponible en français à l'adresse http://www.scientologyreligion.fr/.
- Il contient des nombreuses expertises sur le caractère religieux de la scientology, ses pratiques et des comparaisons entre différents systèmes religieux :
- Il contient aussi un panorama des victoires de l'Eglise dans le domaine de la liberté de religion et de conviction :
- Un panorama des reconnaissances religieuses obtenues dans de nombreux pays du globe :
- La publication "En quoi consiste la liberté de religion" éditée par l'Eglise de Scientology Internationale :
- Un aperçu des croyances des scientologues :
- Une vue d'ensemble des contributions de l’église de Scientology et de ses paroissiens à la société :
- De nombreuses vidéos (il y en aura de plus en plus, au fur et à mesure de leurs traductions) d'interviews de leaders dans les domaines universitaire, religieux, politique :
Samedi a eu lieu l'inauguration de notre nouvelle Eglise idéale de Scientologie à Copenhague. L'Eglise de Scientologie est présente à Copenhague depuis très longtemps. Elle y a déjà son Eglise Avancée depuis 1969 (là où les niveaux supérieurs de la scientologie sont disponibles pour les européens, voir ici) et son bureau de liaison pour le continent européen (siège de la direction ecclésiastique, voir ici), et maintenant c'est une nouvelle église idéale qui ouvre ses portes à tous.
Elle se situe au bout de la plus longue et la plus animée des rues piétonnes d'Europe, au centre même de Copenhague. Un site où deux carrés historiques convergent: Nytorv (la nouvelle place) et Gammeltorv (la vieille place) - le rendez-vous original et le marché des Danois depuis près de 1200 ans.
L'Église a redessiné et restauré sa nouvelle maison dans le centre de Copenhague. d’une surface de 4000 mètres carrés, ce bâtiment néoclassique a été construit à l'origine en 1796 et est né hors des flammes du «Grand feu» juste un an avant l’incendie qui avait ravagé le district de Nytorv / Gammeltorv.
L’Église s'est associée à des artisans locaux et lui a redonné son caractère original. Le Danemark est mondialement connue pour son design et ses artisans et le travail comprenait la restauration des fenêtres de chêne d'origine et des portes de baie sur son extérieur et l'escalier en bois et le plafond voûté à l'intérieur.
L'Église a redessiné et restauré sa nouvelle maison dans le centre de Copenhague. d’une surface de 4000 mètres carrés, ce bâtiment néoclassique a été construit à l'origine en 1796 et est né hors des flammes du «Grand feu» juste un an avant l’incendie qui avait ravagé le district de Nytorv / Gammeltorv.
L’Église s'est associée à des artisans locaux et lui a redonné son caractère original. Le Danemark est mondialement connue pour son design et ses artisans et le travail comprenait la restauration des fenêtres de chêne d'origine et des portes de baie sur son extérieur et l'escalier en bois et le plafond voûté à l'intérieur.
M. David Miscavige, leader ecclésiastique de la religion de Scientologie, a présidé la cérémonie d’inauguration, racontant le parcours de cette réalisation épique. "Comme certains d'entre vous se souviendront, nous nous sommes retrouvés une fois tard dans la nuit. Sur quoi, vous avez présenté une vision future de cette Église. J'ai partagé votre vision et vous vous êtes engagés à en faire une réalité. Ainsi, aujourd’hui, alors que le vent, la grêle ou la neige ne pouvaient pas m'empêcher de venir, je suis venu dans le Printemps glorieux pour dire : vous l'avez fait, vous l'avez réalisée, vous l'avez vue et vous en êtes emparée. Et ici, se tient l'église de scientologie la mieux placée au monde, au nom de la liberté spirituelle et de l'exercice de la volonté libre éternelle pour tout le Danemark."
Pendant trois décennies, des groupes d'éducation aux dangers des drogues parrainés par l'Église ont touché les jeunes du pays avec des centaines de milliers d'exemplaires des brochures La Vérité sur les Drogues; L'organisation Le Chemin du Bonheur a organisé des opérations de nettoyage de quartier et a inondé les rues de Copenhague avec le code non-religieux de sens commun pour une vie morale écrit par L. Ron Hubbard ; Tandis que le chapitre local de Youth for Human Rights a travaillé à défendre son patrimoine national en créant une «Marche de sensibilisation» annuelle et atteignant globalement plus de deux cent mille personnes avec son message sur les droits de l'homme.
Parmi les speakers, la ville et des dignitaires nationaux ont honoré l'esprit bienveillant de l'occasion pour accueillir l'Église : le conseiller municipal de Copenhague M. Klaus Mygind ; le Surintendant en chef de la Police danoise (Ret.) M. Thøger Berg Nielsen, le Directeur de publication et conseiller auprès de la Commune de Copenhague M. Rene Jensen, et l’architecte de restauration historique, M. Bjarke Christensen.
Parmi les speakers, la ville et des dignitaires nationaux ont honoré l'esprit bienveillant de l'occasion pour accueillir l'Église : le conseiller municipal de Copenhague M. Klaus Mygind ; le Surintendant en chef de la Police danoise (Ret.) M. Thøger Berg Nielsen, le Directeur de publication et conseiller auprès de la Commune de Copenhague M. Rene Jensen, et l’architecte de restauration historique, M. Bjarke Christensen.
Pour plus de détails (en anglais) : http://www.scientologynews.org/press-releases/church-openings/grand-opening-denmark.html

Communiqué de Presse – Pour diffusion immédiate – 28 Mars 2017
Union des Eglises de Scientologie de France
Le 24 novembre 2015, la Cour d’appel de Paris avait condamné l’Etat français à verser 35 000 euros à l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre et quatre de ses membres pour déni de justice et faute lourde.
L’association scientologue avait soutenu devant le juge que le fait pour le parquet d’avoir requis sa dissolution dans un procès en 2009 était non seulement illégal, mais constituait une faute lourde pour laquelle l’Etat devait être condamné. La Cour d’appel de Paris lui avait donné raison en disant : « …que cette déficience caractérisée du parquet, quand bien même le tribunal, faisant une exacte application de la loi en vigueur n’a pas prononcé la dissolution de l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie Celebrity Centre, caractérise la déficience du service public de la justice à remplir la mission dont il est investi. »
L’Etat avait été aussi reconnu coupable de déni de justice pour avoir violé le droit de l’association et de certains de ses membres à recevoir justice dans un délai raisonnable.
Mécontent du résultat, c’est cette décision que l’Etat avait entendu contester devant la Cour de Cassation. Cette dernière a rendu sa décision dans un arrêt du 22 mars 2017, confirmant en tous points la décision de la Cour d’Appel, et estimant que l’Etat était irrecevable à en contester la teneur.
Il s’agit là de la deuxième décision de la Cour de Cassation en faveur de l’Eglise de Scientologie depuis le début de l’année. En effet, le 12 janvier, la plus haute instance judiciaire du pays avait déjà confirmé la condamnation de l’association UNADFI (Union des Associations de Défense des Familles et de l’Individu) qui s’était constituée partie civile illégalement et en toute mauvaise foi contre les scientologues dans la même affaire (2009), une procédure pénale qui aura donc été marquée par une « déficience caractérisée du parquet » et une unique partie civile qui « a fait preuve de mauvaise foi et a abusé de son droit d’agir en justice ».
La religion scientologue est pratiquée en France depuis les années 1950, et ses églises comptent des dizaines de milliers de fidèles dans l’hexagone et des millions dans le monde. Si la France ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte, elle garantit leur libre exercice. Autour de nous, la religion scientologue est une religion reconnue au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Hollande, en Suède, par les tribunaux allemands, etc., et les programmes humanitaires de l’Eglise touchent des dizaines de millions de personnes dans le monde chaque année. Pour plus d’informations, consultez www.scientologyreligion.fr.
Union des Eglises de Scientologie de France
Le 24 novembre 2015, la Cour d’appel de Paris avait condamné l’Etat français à verser 35 000 euros à l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre et quatre de ses membres pour déni de justice et faute lourde.
L’association scientologue avait soutenu devant le juge que le fait pour le parquet d’avoir requis sa dissolution dans un procès en 2009 était non seulement illégal, mais constituait une faute lourde pour laquelle l’Etat devait être condamné. La Cour d’appel de Paris lui avait donné raison en disant : « …que cette déficience caractérisée du parquet, quand bien même le tribunal, faisant une exacte application de la loi en vigueur n’a pas prononcé la dissolution de l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie Celebrity Centre, caractérise la déficience du service public de la justice à remplir la mission dont il est investi. »
L’Etat avait été aussi reconnu coupable de déni de justice pour avoir violé le droit de l’association et de certains de ses membres à recevoir justice dans un délai raisonnable.
Mécontent du résultat, c’est cette décision que l’Etat avait entendu contester devant la Cour de Cassation. Cette dernière a rendu sa décision dans un arrêt du 22 mars 2017, confirmant en tous points la décision de la Cour d’Appel, et estimant que l’Etat était irrecevable à en contester la teneur.
Il s’agit là de la deuxième décision de la Cour de Cassation en faveur de l’Eglise de Scientologie depuis le début de l’année. En effet, le 12 janvier, la plus haute instance judiciaire du pays avait déjà confirmé la condamnation de l’association UNADFI (Union des Associations de Défense des Familles et de l’Individu) qui s’était constituée partie civile illégalement et en toute mauvaise foi contre les scientologues dans la même affaire (2009), une procédure pénale qui aura donc été marquée par une « déficience caractérisée du parquet » et une unique partie civile qui « a fait preuve de mauvaise foi et a abusé de son droit d’agir en justice ».
La religion scientologue est pratiquée en France depuis les années 1950, et ses églises comptent des dizaines de milliers de fidèles dans l’hexagone et des millions dans le monde. Si la France ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte, elle garantit leur libre exercice. Autour de nous, la religion scientologue est une religion reconnue au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Hollande, en Suède, par les tribunaux allemands, etc., et les programmes humanitaires de l’Eglise touchent des dizaines de millions de personnes dans le monde chaque année. Pour plus d’informations, consultez www.scientologyreligion.fr.
Le 25 janvier 2017, la Faculté d'étude comparative des religions d'Anvers a publié un ouvrage de 284 pages entièrement consacré à la scientologie.
Il s'agit d'un ouvrage bilingue (anglais/français), composé d'articles d'éminents universitaires venus des USA, de France, d'Italie, de Belgique et d'Australie. Les articles couvrent des sujets aussi divers qu'une comparaison entre la scientologie et le gnosticisme, une étude de cas de l'histoire intellectuelle de la scientologie à travers certains de ses "sites sacrés", une recherche sur l'identité juridique de l'Eglise de scientologie, et d'autres thèmes liés à divers aspects de cette religion.
Ici vous avez la postface de l’ouvrage en français, par votre serviteur.
POSTFACE
Eric Roux
Ecrire la postface d’un ouvrage comme celui-ci est un honneur, mais aussi un exercice difficile. En effet, comment commenter ces articles écrits par des hommes et femmes dont la compétence d’experts n’est plus à démontrer, sans les paraphraser et sans risquer de déformer leur pensée ou de se méprendre sur le contenu de leurs études, lorsqu’on n’appartient pas au monde universitaire.
En outre, il existe un inhérent fossé entre celui qui étudie une religion de l’extérieur, à l’aide d’outils d’analyse appartenant à une discipline qui lui est propre, et celui qui a épousé cette religion, et qui l’étudie du point de vue du pratiquant. On pourrait imaginer que le second manque de recul, et que sa vision de l’intérieur mène forcément à une carence de distance entre lui et le sujet étudié. Mais le second pourrait aussi imaginer que le premier ne comprend pas vraiment, faute d’avoir sincèrement pratiqué et expérimenté subjectivement les effets de la pratique.
Quoi qu’il en soit, ce fossé ne doit pas empêcher le dialogue de s’instaurer entre le pratiquant et l’universitaire non pratiquant, car c’est de ce dialogue que peut naître une vision plus juste de ce qu’est une religion, et que ces deux approches, nécessairement distinctes, peuvent s’harmoniser ou tout au moins se compléter et peut-être apporter un peu plus de vérité sur les sujets les plus difficiles à appréhender, dont celui de la Scientologie fait partie. Sa difficile appréhension provient du fait qu’elle est nouvelle, certes, mais aussi certainement du fait de l’ensemble des controverses qui ont entouré sa naissance dans les années 50, et qui ont perduré dans ses années de jeunesse, années de jeunesse qui se poursuivent encore actuellement. J’ai toujours trouvé qu’il était difficile pour un universitaire de s’extraire des controverses médiatiques, même si c’est justement cette faculté d’extraction qui fait d’un scientifique ce qu’il est, ou devrait être en tous cas. J’ajouterais pour compléter mon propos que cette difficulté d’appréhension trouve aussi sa source dans le fait que la pensée de Ron Hubbard est extrêmement riche, pas seulement du point de vue de sa qualité, mais aussi de sa quantité. C’est-à-dire pour faire simple et court qu’on ne peut se contenter d’étudier deux ou trois ouvrages pour comprendre la scientologie dont les textes sacrés se comptent en centaines de milliers de pages. Se lancer dans son étude demande courage, temps, efforts et ouverture, et le pratiquant que je suis ne peut qu’admirer le travail accompli par ces chercheurs désintéressés auxquels l’humanité devra un jour rendre hommage, car leur vision participe de la progression du monde vers une connaissance bienveillante des religions de la terre.
Avant de me permettre un nombre limité de commentaires sur les différents articles de cet ouvrage audacieux, je dois dire que j’ai été globalement impressionné par la qualité des recherches effectuées par les auteurs, et l’intelligence avec laquelle ils ont cherché à comprendre et à retranscrire les aspects de la scientologie qu’ils traitaient. Aucun des commentaires qui suivent ne devra être compris comme une critique globale des articles commentés, car ils n’en sont pas. Je vais, dans les lignes qui suivent, me contenter d’essayer d’apporter quelques lueurs, si tant est qu’elles soient nécessaires, dans les zones qui m’ont semblé le moins éclairées de cet ouvrage pourtant clair autant qu’éclairant.
*
L’histoire de Philipp Bennet Wearne, dont Bernard Doherty tire des conclusions intéressantes, m’a semblé extrêmement représentative des nombreuses occurrences où l’interaction entre un ou des apostats et des services secrets nationaux ou des entités gouvernementales diverses, ont mené à des cabales plus ou moins réussies contre l’Église de Scientologie dans le monde. Le schéma australien ainsi dépeint se retrouve, pour autant que je sache, dans l’histoire de la scientologie, partout sur le globe. De la Russie aux États-Unis, de la France à l’Allemagne en passant par la Belgique, de l’Afrique du Sud au Royaume-Uni, cette étude pourrait être reproduite et certainement on gagnerait à voir ainsi émerger un dessin commun, un « pattern » qui mènerait à des conclusions encore plus générales sur la guerre que certaines institutions ont menée contre la scientologie. Même si cette guerre s’est éteinte aujourd’hui dans nombre de ces pays, le schéma est révélateur des intérêts en jeu. Plus précisément en ce qui concerne les apostats et la manière dont leur discours est utilisé dans cette activité belligérante, j’ai noté avec intérêt la phrase suivante : « Cette histoire de “captivité” de Wearne, comme celle d’autres apostats plus contemporains, est faite sur mesure pour ses lecteurs, et les éléments qu’il souligne varient en fonction des personnes à qui il s’adresse. » Cela correspond effectivement à l’expérience personnelle que j’ai de ces apostats en quête de vengeance, et qu’au fil des années j’ai finalement retrouvée dans nombre de campagnes orchestrées contre mon Eglise, mais aussi contre d’autres Eglises dont certaines sont tout à fait « mainstream ». Enfin je rejoins Doherty lorsqu’il formule le souhait de voir apparaître d’autres travaux détaillant la micro-histoire de cas similaires, et j’ajoute qu’à partir de ces micro-histoires, on pourrait certainement découvrir la macro-histoire des attaques contre la scientologie, mais également comprendre le schéma des campagnes visant à plus de contrôle social non seulement des nouvelles religions, mais en fait de toutes les religions, voire de tous les mouvements de pensée qui sont considérés par certains comme un risque pour le statu quo.
Lire la suite sur Academia.edu
Ici vous avez la postface de l’ouvrage en français, par votre serviteur.
POSTFACE
Eric Roux
Ecrire la postface d’un ouvrage comme celui-ci est un honneur, mais aussi un exercice difficile. En effet, comment commenter ces articles écrits par des hommes et femmes dont la compétence d’experts n’est plus à démontrer, sans les paraphraser et sans risquer de déformer leur pensée ou de se méprendre sur le contenu de leurs études, lorsqu’on n’appartient pas au monde universitaire.
En outre, il existe un inhérent fossé entre celui qui étudie une religion de l’extérieur, à l’aide d’outils d’analyse appartenant à une discipline qui lui est propre, et celui qui a épousé cette religion, et qui l’étudie du point de vue du pratiquant. On pourrait imaginer que le second manque de recul, et que sa vision de l’intérieur mène forcément à une carence de distance entre lui et le sujet étudié. Mais le second pourrait aussi imaginer que le premier ne comprend pas vraiment, faute d’avoir sincèrement pratiqué et expérimenté subjectivement les effets de la pratique.
Quoi qu’il en soit, ce fossé ne doit pas empêcher le dialogue de s’instaurer entre le pratiquant et l’universitaire non pratiquant, car c’est de ce dialogue que peut naître une vision plus juste de ce qu’est une religion, et que ces deux approches, nécessairement distinctes, peuvent s’harmoniser ou tout au moins se compléter et peut-être apporter un peu plus de vérité sur les sujets les plus difficiles à appréhender, dont celui de la Scientologie fait partie. Sa difficile appréhension provient du fait qu’elle est nouvelle, certes, mais aussi certainement du fait de l’ensemble des controverses qui ont entouré sa naissance dans les années 50, et qui ont perduré dans ses années de jeunesse, années de jeunesse qui se poursuivent encore actuellement. J’ai toujours trouvé qu’il était difficile pour un universitaire de s’extraire des controverses médiatiques, même si c’est justement cette faculté d’extraction qui fait d’un scientifique ce qu’il est, ou devrait être en tous cas. J’ajouterais pour compléter mon propos que cette difficulté d’appréhension trouve aussi sa source dans le fait que la pensée de Ron Hubbard est extrêmement riche, pas seulement du point de vue de sa qualité, mais aussi de sa quantité. C’est-à-dire pour faire simple et court qu’on ne peut se contenter d’étudier deux ou trois ouvrages pour comprendre la scientologie dont les textes sacrés se comptent en centaines de milliers de pages. Se lancer dans son étude demande courage, temps, efforts et ouverture, et le pratiquant que je suis ne peut qu’admirer le travail accompli par ces chercheurs désintéressés auxquels l’humanité devra un jour rendre hommage, car leur vision participe de la progression du monde vers une connaissance bienveillante des religions de la terre.
Avant de me permettre un nombre limité de commentaires sur les différents articles de cet ouvrage audacieux, je dois dire que j’ai été globalement impressionné par la qualité des recherches effectuées par les auteurs, et l’intelligence avec laquelle ils ont cherché à comprendre et à retranscrire les aspects de la scientologie qu’ils traitaient. Aucun des commentaires qui suivent ne devra être compris comme une critique globale des articles commentés, car ils n’en sont pas. Je vais, dans les lignes qui suivent, me contenter d’essayer d’apporter quelques lueurs, si tant est qu’elles soient nécessaires, dans les zones qui m’ont semblé le moins éclairées de cet ouvrage pourtant clair autant qu’éclairant.
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L’histoire de Philipp Bennet Wearne, dont Bernard Doherty tire des conclusions intéressantes, m’a semblé extrêmement représentative des nombreuses occurrences où l’interaction entre un ou des apostats et des services secrets nationaux ou des entités gouvernementales diverses, ont mené à des cabales plus ou moins réussies contre l’Église de Scientologie dans le monde. Le schéma australien ainsi dépeint se retrouve, pour autant que je sache, dans l’histoire de la scientologie, partout sur le globe. De la Russie aux États-Unis, de la France à l’Allemagne en passant par la Belgique, de l’Afrique du Sud au Royaume-Uni, cette étude pourrait être reproduite et certainement on gagnerait à voir ainsi émerger un dessin commun, un « pattern » qui mènerait à des conclusions encore plus générales sur la guerre que certaines institutions ont menée contre la scientologie. Même si cette guerre s’est éteinte aujourd’hui dans nombre de ces pays, le schéma est révélateur des intérêts en jeu. Plus précisément en ce qui concerne les apostats et la manière dont leur discours est utilisé dans cette activité belligérante, j’ai noté avec intérêt la phrase suivante : « Cette histoire de “captivité” de Wearne, comme celle d’autres apostats plus contemporains, est faite sur mesure pour ses lecteurs, et les éléments qu’il souligne varient en fonction des personnes à qui il s’adresse. » Cela correspond effectivement à l’expérience personnelle que j’ai de ces apostats en quête de vengeance, et qu’au fil des années j’ai finalement retrouvée dans nombre de campagnes orchestrées contre mon Eglise, mais aussi contre d’autres Eglises dont certaines sont tout à fait « mainstream ». Enfin je rejoins Doherty lorsqu’il formule le souhait de voir apparaître d’autres travaux détaillant la micro-histoire de cas similaires, et j’ajoute qu’à partir de ces micro-histoires, on pourrait certainement découvrir la macro-histoire des attaques contre la scientologie, mais également comprendre le schéma des campagnes visant à plus de contrôle social non seulement des nouvelles religions, mais en fait de toutes les religions, voire de tous les mouvements de pensée qui sont considérés par certains comme un risque pour le statu quo.
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Communiqué du 17 janvier 2017
Eglise de scientologie
Le 12 janvier 2017, la Cour de Cassation a rendu un arrêt dans lequel elle rejette un pourvoi de l’UNADFI (Union des Associations de Défense des Familles et de l’Individu), qui se plaignait d’avoir été condamnée par la Cour d’Appel de Paris pour abus de droit.
En effet, l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie - Celebrity Centre (ASES-CC) avait assigné l’UNADFI en lui reprochant d’avoir commis un abus de droit, en se portant partie civile contre l’Eglise dans un procès qui s’était déroulé en 2009 pour la première instance et en 2011 pour l’appel. L’Eglise de Scientologie estimait que cette constitution de partie civile abusive avait pollué les débats judiciaires, et que la mauvaise foi de l’UNADFI était caractérisée par le fait que cette dernière savait pertinemment bien qu’elle était irrecevable, mais que son seul but était de nuire à l’Eglise et d’influencer illégalement les débats judiciaires en cours.
En novembre 2015, la Cour d’appel de Paris a donné raison à l’Eglise de Scientologie en reconnaissant qu’il était « certain que la présence de l’UNADFI a influencé le déroulement du procès et le fond des débats », et en jugeant que la mauvaise foi de l’UNADFI était établie. La Cour avait aussi estimé que les propos « cette demande est le fruit de l’arrogance d’une association présente à tous les niveaux de l’Etat, se sachant soutenue par la MIVILUDES et le Ministère de la Justice, assurant depuis plus de 13 ans des formations aux magistrats du siège, et que tous les ministères importants, y compris le Premier Ministre, financent à coût de centaines de milliers d’euros », tenus par l’ASES-CC, n’étaient pas diffamatoires.
L’UNADFI avait été condamnée à verser 21 000 euro à l’ASES-CC et à ses membres. Elle s’était pourvue en Cassation.
C’est cette décision que la Cour de Cassation a confirmé aujourd’hui, en rejetant toutes les prétentions de l’UNADFI, estimant qu’il était manifeste que les arguments soulevés par l’UNADFI ne pouvaient entraîner la Cassation.
Pour le Président de l’Union des Eglises de Scientologie de France, Eric Roux : « Il s’agit là d’une décision importante, non seulement pour l’Eglise de scientologie, qui voit ainsi confirmer par la juridiction suprême le fait que l’UNADFI a été la source d’une influence indue autant qu’illégale dans le procès en question, mais pour la justice en général, puisqu’aujourd’hui il faut réfléchir à deux fois avant de se constituer partie civile dans un procès sans légitimité et en toute mauvaise foi. Il faut maintenant que l’UNADFI tire les leçons de ce cuisant échec, mais aussi que les pouvoirs publics réalisent que lorsqu’ils soutiennent financièrement de telles actions, ils sont complices dans l’illégalité et dans l’abus. »
En effet, l’Association Spirituelle de l’Eglise de Scientologie - Celebrity Centre (ASES-CC) avait assigné l’UNADFI en lui reprochant d’avoir commis un abus de droit, en se portant partie civile contre l’Eglise dans un procès qui s’était déroulé en 2009 pour la première instance et en 2011 pour l’appel. L’Eglise de Scientologie estimait que cette constitution de partie civile abusive avait pollué les débats judiciaires, et que la mauvaise foi de l’UNADFI était caractérisée par le fait que cette dernière savait pertinemment bien qu’elle était irrecevable, mais que son seul but était de nuire à l’Eglise et d’influencer illégalement les débats judiciaires en cours.
En novembre 2015, la Cour d’appel de Paris a donné raison à l’Eglise de Scientologie en reconnaissant qu’il était « certain que la présence de l’UNADFI a influencé le déroulement du procès et le fond des débats », et en jugeant que la mauvaise foi de l’UNADFI était établie. La Cour avait aussi estimé que les propos « cette demande est le fruit de l’arrogance d’une association présente à tous les niveaux de l’Etat, se sachant soutenue par la MIVILUDES et le Ministère de la Justice, assurant depuis plus de 13 ans des formations aux magistrats du siège, et que tous les ministères importants, y compris le Premier Ministre, financent à coût de centaines de milliers d’euros », tenus par l’ASES-CC, n’étaient pas diffamatoires.
L’UNADFI avait été condamnée à verser 21 000 euro à l’ASES-CC et à ses membres. Elle s’était pourvue en Cassation.
C’est cette décision que la Cour de Cassation a confirmé aujourd’hui, en rejetant toutes les prétentions de l’UNADFI, estimant qu’il était manifeste que les arguments soulevés par l’UNADFI ne pouvaient entraîner la Cassation.
Pour le Président de l’Union des Eglises de Scientologie de France, Eric Roux : « Il s’agit là d’une décision importante, non seulement pour l’Eglise de scientologie, qui voit ainsi confirmer par la juridiction suprême le fait que l’UNADFI a été la source d’une influence indue autant qu’illégale dans le procès en question, mais pour la justice en général, puisqu’aujourd’hui il faut réfléchir à deux fois avant de se constituer partie civile dans un procès sans légitimité et en toute mauvaise foi. Il faut maintenant que l’UNADFI tire les leçons de ce cuisant échec, mais aussi que les pouvoirs publics réalisent que lorsqu’ils soutiennent financièrement de telles actions, ils sont complices dans l’illégalité et dans l’abus. »
Le 25 janvier, la Faculté d'étude comparative des religions d'Anvers organise le lancement d'un ouvrage de 284 pages entièrement consacré à la scientologie. Une conférence de presse aura lieu à 16h dans les locaux de la faculté.
Il s'agit d'un ouvrage bilingue (anglais/français), composé d'articles d'éminents universitaires venus des USA, de France, d'Italie, de Belgique et d'Australie. Les articles couvrent des sujets aussi divers qu'une comparaison entre la scientologie et le gnosticisme, une étude de cas de l'histoire intellectuelle de la scientologie à travers certains de ses "sites sacrés", une recherche sur l'identité juridique de l'Eglise de scientologie, et d'autres thèmes liés à divers aspects de cette religion d'envergure mondiale.
Le Professeur Gordon Melton, dans son article Recherches sur la Scientologie, perspectives et pièges, écrit fort à propos :
"L'Église de Scientologie nous présente une gamme fascinante de questions, de son succès relatif à la croissance d'une organisation ésotérique qui comprend la projection d'une grande visibilité pour le grand public, à travers ses églises locales et ses programmes d'amélioration comme Narconon et la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme. (...) Il y a des défis supplémentaires à notre travail, mais la Scientologie semble être l'un des groupes du siècle dernier qui va survivre et même réellement prospérer au cours des prochaines décennies."
En insistant sur l'importance de la recherche universitaire sur la scientologie, Donald Westbrook, de l'Université de l'Etat de Californie, écrit : "Alors que la scientologie reçoit de plus en plus d’attention comme sujet d’étude universitaire, que ce soit dans le cadre ou en dehors de l’étude des Nouveaux Mouvements Religieux, les chercheurs ont jusqu’à présent accordé assez peu de temps à l’étude systématique de la théologie et des pratiques de L. Ron Hubbard, et encore moins aux facteurs sociaux ou intellectuels qui ont accompagné la naissance de la Dianétique et de la scientologie." De son coté, Aldo Natale Terrin, professeur en science des religions à l'Institut pastorale de San Giustina, écrit prophétiquement : "Je pense que la scientologie, par ses principes novateurs sur le monde physique et spirituel montre la direction que devraient peut-être prendre, ensemble, les religions et l’humanité."
Enfin, la Faculté m'ayant fait l'honneur de me laisser écrire la postface de l'ouvrage, je me permets de vous en livrer la conclusion :
"Pour conclure, je pense que le véritable point fort de cet ouvrage réside dans la diversité des approches qui le composent. Chacun des universitaires qui y a contribué a abordé un aspect microcosmique du sujet, et on sent que même ainsi, chacun d’entre eux a montré qu’il y a beaucoup plus à explorer dans les détails de ces études. S’il y eut un certain nombre d’illustres sociologues qui avaient, en précurseurs, tenté de décrire la scientologie dans son ensemble, on se souvient par exemple des travaux de Brian Wilson, qui n’ont encore à ce jour pas d’équivalent à mon sens, même si d’autres sociologues brillants ont apporté leurs pierres à l’édifice, il était temps que les approches se diversifient et se focalisent sur des aspects plus précis, plus localisés, voire secondaires de la scientologie. Ce n’est qu’ainsi que la sociologie pourra comprendre cette totalité philosophique et religieuse qu’est la scientologie, par cet aller-retour entre vision d’ensemble et scrutation du particulier. Bien sûr, pour moi, rien ne remplacera la pratique et l’expérience directe et subjective. Mais puisse ce dialogue entre le profane non scientologue et le profane non universitaire s’amplifier, et mener, je l’espère, à une plus grande compréhension mutuelle, où chacun apporte à l’autre les éléments nécessaires à sa complétude et à son progrès vers un savoir dégagé des scories de la confusion."
Le livre est déjà disponible sur le site de l'Observatoire Européen des religions et de la laïcité : http://www.observatoire-religion.com/2016/12/scientology-in-a-scholarly-perspective/
Il s'agit d'un ouvrage bilingue (anglais/français), composé d'articles d'éminents universitaires venus des USA, de France, d'Italie, de Belgique et d'Australie. Les articles couvrent des sujets aussi divers qu'une comparaison entre la scientologie et le gnosticisme, une étude de cas de l'histoire intellectuelle de la scientologie à travers certains de ses "sites sacrés", une recherche sur l'identité juridique de l'Eglise de scientologie, et d'autres thèmes liés à divers aspects de cette religion d'envergure mondiale.
Le Professeur Gordon Melton, dans son article Recherches sur la Scientologie, perspectives et pièges, écrit fort à propos :
"L'Église de Scientologie nous présente une gamme fascinante de questions, de son succès relatif à la croissance d'une organisation ésotérique qui comprend la projection d'une grande visibilité pour le grand public, à travers ses églises locales et ses programmes d'amélioration comme Narconon et la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme. (...) Il y a des défis supplémentaires à notre travail, mais la Scientologie semble être l'un des groupes du siècle dernier qui va survivre et même réellement prospérer au cours des prochaines décennies."
En insistant sur l'importance de la recherche universitaire sur la scientologie, Donald Westbrook, de l'Université de l'Etat de Californie, écrit : "Alors que la scientologie reçoit de plus en plus d’attention comme sujet d’étude universitaire, que ce soit dans le cadre ou en dehors de l’étude des Nouveaux Mouvements Religieux, les chercheurs ont jusqu’à présent accordé assez peu de temps à l’étude systématique de la théologie et des pratiques de L. Ron Hubbard, et encore moins aux facteurs sociaux ou intellectuels qui ont accompagné la naissance de la Dianétique et de la scientologie." De son coté, Aldo Natale Terrin, professeur en science des religions à l'Institut pastorale de San Giustina, écrit prophétiquement : "Je pense que la scientologie, par ses principes novateurs sur le monde physique et spirituel montre la direction que devraient peut-être prendre, ensemble, les religions et l’humanité."
Enfin, la Faculté m'ayant fait l'honneur de me laisser écrire la postface de l'ouvrage, je me permets de vous en livrer la conclusion :
"Pour conclure, je pense que le véritable point fort de cet ouvrage réside dans la diversité des approches qui le composent. Chacun des universitaires qui y a contribué a abordé un aspect microcosmique du sujet, et on sent que même ainsi, chacun d’entre eux a montré qu’il y a beaucoup plus à explorer dans les détails de ces études. S’il y eut un certain nombre d’illustres sociologues qui avaient, en précurseurs, tenté de décrire la scientologie dans son ensemble, on se souvient par exemple des travaux de Brian Wilson, qui n’ont encore à ce jour pas d’équivalent à mon sens, même si d’autres sociologues brillants ont apporté leurs pierres à l’édifice, il était temps que les approches se diversifient et se focalisent sur des aspects plus précis, plus localisés, voire secondaires de la scientologie. Ce n’est qu’ainsi que la sociologie pourra comprendre cette totalité philosophique et religieuse qu’est la scientologie, par cet aller-retour entre vision d’ensemble et scrutation du particulier. Bien sûr, pour moi, rien ne remplacera la pratique et l’expérience directe et subjective. Mais puisse ce dialogue entre le profane non scientologue et le profane non universitaire s’amplifier, et mener, je l’espère, à une plus grande compréhension mutuelle, où chacun apporte à l’autre les éléments nécessaires à sa complétude et à son progrès vers un savoir dégagé des scories de la confusion."
Le livre est déjà disponible sur le site de l'Observatoire Européen des religions et de la laïcité : http://www.observatoire-religion.com/2016/12/scientology-in-a-scholarly-perspective/
Je suis un peu en retard pour vous tenir au courant des dernières Eglises de scientologie idéales qui s'ouvrent à travers le monde. Depuis que je vous ai parlé de l'ouverture de l'Eglise de Scientologie idéale de Harlem, en septembre s'est ouverte dans les environs de Sydney, au milieu de la forêt du Lane Cove National Park, l'extraordinaire Eglise de Scientologie pour les niveaux supérieurs de la région pacifique de l'Asie. Ici vous pouvez voir les magnifiques images de cette Eglise d'un genre tout nouveau : https://www.scientology.org/scientology-today/church-openings/advanced-org-saint-hill-anzo-grand-opening.html
Puis il y a eu en octobre l'ouverture du Bureau des affaires nationales de l'Eglise de Scientologie d'Irlande, à Dublin, sur la magnifique place Merrion, dans un splendide immeuble historique de style Géorgien, construit en 1760 et entièrement rénové dans les règles de l'art. (voir ici)
Et en novembre, c'est la nouvelle Eglise de Scientologie idéale de San Diego qui a ouvert ses portes, en présence de nombreux dignitaires venus pour l'occasion (voir ici), et de 3500 scientologues et invités. Je vous livre quelques photos :
Puis il y a eu en octobre l'ouverture du Bureau des affaires nationales de l'Eglise de Scientologie d'Irlande, à Dublin, sur la magnifique place Merrion, dans un splendide immeuble historique de style Géorgien, construit en 1760 et entièrement rénové dans les règles de l'art. (voir ici)
Et en novembre, c'est la nouvelle Eglise de Scientologie idéale de San Diego qui a ouvert ses portes, en présence de nombreux dignitaires venus pour l'occasion (voir ici), et de 3500 scientologues et invités. Je vous livre quelques photos :


Isaac Hayes (1942-2008), le père de la Musique Soul, celui qu'on appelait le Moïse Noir, à qui l'on doit Shaft (voir ici en concert en 1973), est venu en 1997 à Paris, et il a passé un certain temps avec nous à l'Eglise de Scientologie Celebrity Centre (nous l'avons revu en 2001, lorsqu'il est venu participer à un grand concert que nous organisions pour défendre la liberté de religion en France).
C'est donc quelques photos d'une histoire plutôt récente que je mets à votre disposition ici.
Celles de ses prestations musicales dans le théâtre du Celebrity Centre, une photo de son équipe de musiciens dans l'Eglise, et une photo de la conférence de presse qu'il a donné au nom de la croisade contre l'illettrisme qu'il a donnée à Paris.
Isaac Hayes, qui avait participé à cette croisade directement auprès des chefs de gangs à Los Angeles, créa une école fondée sur les programmes Applied Scholastics (développés à partir des découvertes de L. Ron Hubbard, le fondateur de la scientologie) au Ghana pour les enfants défavorisés et cela lui valu d’être en remerciement couronné « Roi » par les autorités ghanéennes (pour ceux qui lisent l'anglais, l'histoire est racontée ici).
Maintenant quelques photos (et un extrait d'article du Figaro) :
C'est donc quelques photos d'une histoire plutôt récente que je mets à votre disposition ici.
Celles de ses prestations musicales dans le théâtre du Celebrity Centre, une photo de son équipe de musiciens dans l'Eglise, et une photo de la conférence de presse qu'il a donné au nom de la croisade contre l'illettrisme qu'il a donnée à Paris.
Isaac Hayes, qui avait participé à cette croisade directement auprès des chefs de gangs à Los Angeles, créa une école fondée sur les programmes Applied Scholastics (développés à partir des découvertes de L. Ron Hubbard, le fondateur de la scientologie) au Ghana pour les enfants défavorisés et cela lui valu d’être en remerciement couronné « Roi » par les autorités ghanéennes (pour ceux qui lisent l'anglais, l'histoire est racontée ici).
Maintenant quelques photos (et un extrait d'article du Figaro) :
Le 16 juillet 1997, un article du Figaro relatait :
« Ce colosse de deux mètres, crâne lisse, barbe discrète, évoque son enfance dans les ghettos noirs de Memphis, sa rencontre inopinée avec la Scientologie : "Je vivais une mauvaise passe. La Scientologie a changé ma vie. Je suis maintenant plus productif, plus heureux et surtout plus responsable."
…
Quand le révérend Johnson, pasteur de Los Angeles, demande à Isaac Hayes de le rejoindre dans sa campagne contre l'analphabétisme, il n'hésite pas une seconde. Il devient même un adepte dévoué et inconditionnel de la méthode Hubbard : "J'ai vu des enfants drogués, ex-membres de gangs, criminels en puissance, apprendre à lire en quelques semaines. J'étais tellement ému que j'ai décidé de devenir le porte-parole de la méthode Hubbard." Depuis, le "Moïse noir" ne tarit pas d'éloges sur cette méthode "miracle". »
« Ce colosse de deux mètres, crâne lisse, barbe discrète, évoque son enfance dans les ghettos noirs de Memphis, sa rencontre inopinée avec la Scientologie : "Je vivais une mauvaise passe. La Scientologie a changé ma vie. Je suis maintenant plus productif, plus heureux et surtout plus responsable."
…
Quand le révérend Johnson, pasteur de Los Angeles, demande à Isaac Hayes de le rejoindre dans sa campagne contre l'analphabétisme, il n'hésite pas une seconde. Il devient même un adepte dévoué et inconditionnel de la méthode Hubbard : "J'ai vu des enfants drogués, ex-membres de gangs, criminels en puissance, apprendre à lire en quelques semaines. J'étais tellement ému que j'ai décidé de devenir le porte-parole de la méthode Hubbard." Depuis, le "Moïse noir" ne tarit pas d'éloges sur cette méthode "miracle". »
Le Rabbin Michaël Shevack est un rabbin ordonné en 1995 à New York. Il est professeur de religion comparée à l'Université d'Etat de New York. Il parle ici de la scientologie et de son fondateur, L. Ron Hubbard, après l'ouverture de la nouvelle Eglise de scientologie de Harlem.
A peine deux semaines après l'ouverture de la nouvelle Eglise de Scientologie idéale de Budapest, c'est l'Eglise de Harlem et son centre communautaire qui ont été inaugurés dimanche 31 juillet à New York.
Voir toutes les photos et la présentation en anglais sur le site de l'Eglise internationale.
Lors de la cérémonie d'inauguration, David Miscavige, leader ecclésiastique de la religion scientologue, s'est exprimé ainsi : "Ce nouveau centre communautaire ne représente pas seulement une offre d’aide, mais plutôt notre obligation et notre droit d’aider. Parce que, peu importe ce qui fait de chacun de nous des individus, nous représentons tous la fraternité humaine.
Lors de la cérémonie d'inauguration, David Miscavige, leader ecclésiastique de la religion scientologue, s'est exprimé ainsi : "Ce nouveau centre communautaire ne représente pas seulement une offre d’aide, mais plutôt notre obligation et notre droit d’aider. Parce que, peu importe ce qui fait de chacun de nous des individus, nous représentons tous la fraternité humaine.
Et donc, on ne peut échapper au fait que la souffrance de quelqu'un est aussi notre souffrance. Et qu'aucun d'entre nous n’est libre, sauf si nous sommes tous libres. Lorsque vous allez au bout de cette idée, vous vous rendez compte que c’est notre devoir intangible que d'insuffler de l'humanité à chaque âme vivante jusqu’à la dernière. Et ainsi garder la foi dans la famille humaine".
Robert Rodriguez, membre de l’Assemblée de l’Etat de New York, a déclaré : "Je suis particulièrement reconnaissant du fait que, parmi tous les lieux de New York et du monde, vous avez choisi cette communauté. Et nous avons un peu un terrain fertile ici. Lorsque Harlem bouge, le monde entier tremble... Et je crois que simplement en ouvrant vos portes, vous allez donner une opportunité à cette communauté, une possibilité d'avancement. Et lorsque vous ajoutez le potentiel de vos actions de tutorat pour renforcer nos jeunes, vos conférences et ateliers pour les compétences de vie, les cours sur les fondements de la vie ou même juste vos conseils amicaux, ce centre peut être un centre d'espoir sur la 125e rue."
Le révérend Johnny Ray Youngblood, ministre reconnu au niveau national et pasteur principal à l’église Baptiste Mont Pisgah, a ajouté : "A cette occasion d'un rêve qui se réalise aujourd'hui, cette Église idéale de Scientologie et son centre communautaire se dressent comme un phare de lumière dans les mers turbulentes de notre temps. En ce jour, l'analogie de la graine vient à l'esprit. Car, lorsque vous l’arrosez et la placez dans le sol adéquat, regardez ce qu’elle devient. Et voici cette église idéale qui a fleuri devant nous. Que ce soit un phare puissant pour les habitants de Harlem et les gens de tous les arrondissements de notre ville bien-aimée."
M. Raphael Benavides, président de l'Association des marchands du quartier a déclaré à son tour : "Dans ce centre existent des outils pour créer une communauté prospère. Ce livret spécial, Le Chemin du bonheur, a déjà eu un impact énorme dans notre communauté. Et avec sa distribution continue et ce centre, Harlem a maintenant un catalyseur puissant pour veiller à ce que notre quartier continue à marcher dans la bonne voie et à prospérer. Donc, de la police aux entreprises et aux organisations, toute la communauté a maintenant embrassé ce petit livret ".
Le révérend Joseph Jones a déclaré : "Nous sommes ici pour revendiquer le droit de concevoir aujourd'hui notre propre lendemain. Et c’est un lendemain inscrit avec ces termes : Droits de l'Homme ! Votre programme sur les droits de l'homme possède une vie qui lui est propre. Il est un train inarrêtable dévalant vers la liberté et la justice. Après tout, vos efforts pour les droits de la personne sont nés de l'inspiration d'un ministère dirigé par ce visionnaire, L. Ron Hubbard. Et ainsi, il trouve son fondement dans la reconnaissance du fait que l'esprit humain est toujours notre plus grande ressource et que si nous sommes unis dans une cause il n'y a rien qui puisse le vaincre."

Le 17 juillet 2016, dans le Centre communautaire de l'Eglise de Scientologie de South Los Angeles, s'est tenu à l'initiative des rappeurs Snoop Dogg et The Game, et de Nation of Islam, un sommet destiné à en finir avec la violence qui règne dans ces quartiers les plus dangereux de Los Angeles. Les membres des deux principaux gangs rivaux (les Crips et les Bloods) se sont réunis par centaines, et ont signé un traité de paix.
L'évènement a réussi l'exploit de réunir des rappeurs, les gangs, le chef de la police de Los Angeles Charlie Beck, Nation of Islam et le maire de South Los Angeles Eric Garcetti, tous unis pour en finir avec la violence meurtrière des gangs.
Quelques photos :
L'évènement a réussi l'exploit de réunir des rappeurs, les gangs, le chef de la police de Los Angeles Charlie Beck, Nation of Islam et le maire de South Los Angeles Eric Garcetti, tous unis pour en finir avec la violence meurtrière des gangs.
Quelques photos :
16/07/2016
Lorsqu'on apprend de la bouche du père du conducteur du camion qui a commis l'irréparable jeudi soir à Nice, que ce dernier était passé par les mains de la psychiatrie, et avait été gavé de drogues psychiatriques, on est en droit de se poser des questions sur les conséquences de ces traitements et drogues psychiatriques. Si c'était la première fois que ce type de liens se présente, alors on pourrait le mettre de coté. Si c'était anecdotique dans l'histoire du massacre des innocents, on pourrait chercher la cause ailleurs. Mais lorsque qu'on se rend compte qu'un dénominateur commun à quasiment tous ces actes barbares est le traitement psychiatrique qui précède l'acte, il est temps de réellement poser les bonnes questions.
En janvier, un article très intéressant, qui posait les bonnes questions, était paru dans le Magazine Rebelle(s) : Le Massacre des innocents : religion ou psychopharmacologie. Je vous le scanne et vous laisse le lire ici :
En janvier, un article très intéressant, qui posait les bonnes questions, était paru dans le Magazine Rebelle(s) : Le Massacre des innocents : religion ou psychopharmacologie. Je vous le scanne et vous laisse le lire ici :

Au nom des Eglises de Scientologie de France, l’Union tient à présenter ses condoléances à toutes les familles des victimes de la tragédie de Nice du 14 juillet 2016. Les scientologues de France s’associent aux prières des divers mouvements religieux présents dans l’hexagone, et se tiennent à la disposition de quiconque aurait besoin d’aide dans ce tragique moment pour notre pays.
« Ici, dans cette société, nous sommes entourés de nombreuses personnes qui disent : “Ma foi, je ne peux rien y faire.” Mais il est clair pour moi que ceci est et semble être une situation à propos de laquelle on ne peut pas dire cela. Pour la première fois, nous devons faire face au fait, au fait absolu, que précisément la chose à ne pas faire, c’est de ne rien faire. »
« Ici, dans cette société, nous sommes entourés de nombreuses personnes qui disent : “Ma foi, je ne peux rien y faire.” Mais il est clair pour moi que ceci est et semble être une situation à propos de laquelle on ne peut pas dire cela. Pour la première fois, nous devons faire face au fait, au fait absolu, que précisément la chose à ne pas faire, c’est de ne rien faire. »
L. Ron Hubbard

Le livre "'Cult Wars' in Historical Perspective: New and Minority Religions", auquel j'ai participé aux cotés de Eileen Barker, Massimo Introvigne, James T. richardson et d'autres, vient de paraitre en version Kindle : voir ici.
Le livre est en anglais, et j'en ai notamment écrit le dernier chapitre : "Scientology: from controversy to global expansion and recognition".
La version reliée sortira au mois d'août, chez Routledge, un des plus grands éditeurs d'ouvrages universitaires.
Si vous souhaitez feuilleter la table des matières et l'introduction, cliquez ici, puis cliquez sur l'image de la couverture à gauche.
Ajout du 31 août : Si vous voulez lire en anglais le chapitre que j'ai écrit, vous pouvez sur academia.edu : https://www.academia.edu/28121962/Scientology_from_controversy_to_global_expansion_and_recognition_-_Eric_Roux
Le livre est en anglais, et j'en ai notamment écrit le dernier chapitre : "Scientology: from controversy to global expansion and recognition".
La version reliée sortira au mois d'août, chez Routledge, un des plus grands éditeurs d'ouvrages universitaires.
Si vous souhaitez feuilleter la table des matières et l'introduction, cliquez ici, puis cliquez sur l'image de la couverture à gauche.
Ajout du 31 août : Si vous voulez lire en anglais le chapitre que j'ai écrit, vous pouvez sur academia.edu : https://www.academia.edu/28121962/Scientology_from_controversy_to_global_expansion_and_recognition_-_Eric_Roux
30/06/2016
L'association "Non à la Drogue, Oui à la vie", créée par Xavier Deluc et l'Eglise de Scientologie en 1990, a investi l'Euro 2016 dans une campagne de prévention sans précédent. A mi parcours de la coupe, déjà 150 000 livrets d'information sur les dangers des drogues ont été distribués aux supporters de toutes les équipes européennes.
Par dizaines, les bénévoles de l'association, reconnaissables à leurs tee shirts bleu turquoise, sont partis à la conquête des fans de foot autour de tous les stades de France où avaient lieu les matchs de l'Euro. L'accueil est toujours extraordinaire, comme l'ambiance d'ailleurs.
Par dizaines, les bénévoles de l'association, reconnaissables à leurs tee shirts bleu turquoise, sont partis à la conquête des fans de foot autour de tous les stades de France où avaient lieu les matchs de l'Euro. L'accueil est toujours extraordinaire, comme l'ambiance d'ailleurs.
L'association bientôt trentenaire est championne de France de la prévention anti-drogue. Depuis sa naissance, l'initiative a essaimé grave internationalement, jusqu'à la création d'une organisation non gouvernementale internationale, reconnue d'utilité publique, appelé la Fondation pour un Monde sans Drogue, dont le siège est à Los Angeles, qui produit des livrets d'information par millions dans des dizaines de langues, ainsi que des films d'information destinés aux télévisions.
Certains médias ont eu tendance à confondre "Non à la Drogue, Oui à la Vie", avec l'organisation non gouvernementale Narconon. Ce sont pourtant deux associations complètement différentes. "Non à la Drogue, Oui à la Vie" fait de la prévention. elle mise sur l'information, notamment auprès des jeunes publics, mais pas uniquement, à l'aide de livrets d'informations, de conférences, de projections de films, etc.
Certains médias ont eu tendance à confondre "Non à la Drogue, Oui à la Vie", avec l'organisation non gouvernementale Narconon. Ce sont pourtant deux associations complètement différentes. "Non à la Drogue, Oui à la Vie" fait de la prévention. elle mise sur l'information, notamment auprès des jeunes publics, mais pas uniquement, à l'aide de livrets d'informations, de conférences, de projections de films, etc.
Narconon, elle, est une association qui aide les toxicomanes à sortir de leur dépendance, par des programmes efficaces qui n'utilisent jamais de drogues de substitution (bien sûr, ça a tendance à déplaire à ceux qui vivent de la manne que représentent la vente des drogues de substitution, drogues parfois plus dangereuses, même si légales, que celles que prenaient les drogués avant la substitution, et que les drogués sont souvent obligés de prendre à vie). Narconon aide les toxicomanes à retrouver l'aptitude à vivre une vie sans drogue, et ça marche. Narconon, en France, a été reconnue comme étant d'intérêt général par le Conseil d'Etat dans une décision du 24 mars 2006 (décision n°252396).
Mais pour revenir aux bénévoles de "Non à la Drogue, Oui à la Vie", ils n'ont pas fini de vous étonner, nous n'en sommes qu'aux quarts de finale...
Mais pour revenir aux bénévoles de "Non à la Drogue, Oui à la Vie", ils n'ont pas fini de vous étonner, nous n'en sommes qu'aux quarts de finale...
24/06/2016
Le 23 août 2014, la Présidence de la République publiait un communiqué sur le décès de Maurice Cordier, célèbre (c'est lui par exemple qui avait prononcé le discours pastoral des funérailles du Général de Gaulle) prêtre catholique et résistant français, rendant "hommage à un grand personnage de cette épopée" (la libération), qui nous avait quittés 3 jours plus tôt.
Maurice Cordier, en 1977, était (et est toujours resté) un ami de la scientologie. Il avait écrit entre autres une attestation après ses premières rencontres avec l'Eglise, que j'ai retrouvée dans nos archives et que je vous fais partager :
Invité par des amis, membres de l'Eglise de Scientologie, à visiter le siège de ladite église, situé 12, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, à Paris, j'atteste y avoir constaté les faits suivants :
1 - L'Eglise de Scientologie s'y présente elle-même comme une religion. On y affiche partout une tolérance religieuse et le respect des autres religions. Il existe une chapelle dans l’établissement ; sa décoration fait appel à des symboles religieux et sa disposition rappelle celle des lieux de prières et de recueillement offerts par les différents cultes. Un office y est organisé régulièrement.
2 - La structure de l'établissement apparait davantage comme celui d'une centrale d'action religieuse, que comme celui d'une Paroisse. On y trouve un accueil, des informations, des publications. Il y est organisé des cours d’initiation, à divers niveaux, ainsi ·que des sessions de formation et de perfectionnement ; des étudiants y poursuivent le but de devenir ministres de l'Eglise de Scientologie.
Une certaine analogie avec la formation en usage dans d'autres religions peut être discernée.
3 - Les cours paraissent organisés selon une méthode rigoureuse ; un contrôle des connaissances est constamment pratiqué ; les procédés pédagogiques révèlent une élaboration certaine ; la doctrine qui est enseignée n'est empruntée à aucune autre science, mais semble avoir sa source dans la pensée du fondateur. Les « superviseurs » paraissent jouer davantage le rôle de « guides » dans les études que celui de professeurs.
4 - On y exerce également des "conseils pastoraux", qui présentent une analogie certaine avec la direction spirituelle pratiquée dans d'autres religions. Comme la direction spirituelle, ils se pratiquent sous la forme d’entretiens en particulier, où le ministre est en situation d’aide par rapport au demandeur. Ils se déroulent cependant selon une méthode qui leur est bien particulière.
Leur méthode, qui semble peu adaptée au traitement des troubles mentaux, m'a paru s'adresser surtout à des sujets déjà sensibilisés et déjà décidés à poursuivre un progrès spirituel, par les voies proposées dans le « Crédo » de la Scientologie. Ces « conseils pastoraux » m'ont semblé ainsi s'apparenter à une certaine qualité d'exercices spirituels, qui exige des sujets une adhésion assez complète à l’idée scientologique et une confiance très large à l’auditeur que les reçoit.
5 - Cet auditeur a besoin de posséder à fond la méthode des « conseils pastoraux » et de la pratiquer honnêtement, faute de quoi il est peu probable qu'à long terme quiconque accepte de s'adresser à lui.
6 - Pour comprendre ce qui se passe à l’Eglise de Scientologie, il me paraît nécessaire d'acquérir une certaine connaissance de la doctrine, du contenu de l'enseignement et de la méthode spirituelle proposée.
Faute de quoi, l'originalité propre de l'Eglise de Scientologie risque d'échapper à l'observateur, qui serait alors tenté de recourir à des « assimilations hasardeuses », au mépris de la liberté de penser et de croire.
Ci-dessous l'original :
Maurice Cordier, en 1977, était (et est toujours resté) un ami de la scientologie. Il avait écrit entre autres une attestation après ses premières rencontres avec l'Eglise, que j'ai retrouvée dans nos archives et que je vous fais partager :
Invité par des amis, membres de l'Eglise de Scientologie, à visiter le siège de ladite église, situé 12, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, à Paris, j'atteste y avoir constaté les faits suivants :
1 - L'Eglise de Scientologie s'y présente elle-même comme une religion. On y affiche partout une tolérance religieuse et le respect des autres religions. Il existe une chapelle dans l’établissement ; sa décoration fait appel à des symboles religieux et sa disposition rappelle celle des lieux de prières et de recueillement offerts par les différents cultes. Un office y est organisé régulièrement.
2 - La structure de l'établissement apparait davantage comme celui d'une centrale d'action religieuse, que comme celui d'une Paroisse. On y trouve un accueil, des informations, des publications. Il y est organisé des cours d’initiation, à divers niveaux, ainsi ·que des sessions de formation et de perfectionnement ; des étudiants y poursuivent le but de devenir ministres de l'Eglise de Scientologie.
Une certaine analogie avec la formation en usage dans d'autres religions peut être discernée.
3 - Les cours paraissent organisés selon une méthode rigoureuse ; un contrôle des connaissances est constamment pratiqué ; les procédés pédagogiques révèlent une élaboration certaine ; la doctrine qui est enseignée n'est empruntée à aucune autre science, mais semble avoir sa source dans la pensée du fondateur. Les « superviseurs » paraissent jouer davantage le rôle de « guides » dans les études que celui de professeurs.
4 - On y exerce également des "conseils pastoraux", qui présentent une analogie certaine avec la direction spirituelle pratiquée dans d'autres religions. Comme la direction spirituelle, ils se pratiquent sous la forme d’entretiens en particulier, où le ministre est en situation d’aide par rapport au demandeur. Ils se déroulent cependant selon une méthode qui leur est bien particulière.
Leur méthode, qui semble peu adaptée au traitement des troubles mentaux, m'a paru s'adresser surtout à des sujets déjà sensibilisés et déjà décidés à poursuivre un progrès spirituel, par les voies proposées dans le « Crédo » de la Scientologie. Ces « conseils pastoraux » m'ont semblé ainsi s'apparenter à une certaine qualité d'exercices spirituels, qui exige des sujets une adhésion assez complète à l’idée scientologique et une confiance très large à l’auditeur que les reçoit.
5 - Cet auditeur a besoin de posséder à fond la méthode des « conseils pastoraux » et de la pratiquer honnêtement, faute de quoi il est peu probable qu'à long terme quiconque accepte de s'adresser à lui.
6 - Pour comprendre ce qui se passe à l’Eglise de Scientologie, il me paraît nécessaire d'acquérir une certaine connaissance de la doctrine, du contenu de l'enseignement et de la méthode spirituelle proposée.
Faute de quoi, l'originalité propre de l'Eglise de Scientologie risque d'échapper à l'observateur, qui serait alors tenté de recourir à des « assimilations hasardeuses », au mépris de la liberté de penser et de croire.
Ci-dessous l'original :
Le 11 mars dernier, le Tribunal correctionnel de Bruxelles rendait un jugement historique. Après dix-huit années d'instruction, deux mois de procès et trois mois de délibéré, les juges ont mis fin à dix-huit ans de harcèlement judiciaire à l’encontre de l’Eglise de Scientologie et de ses membres, dans un jugement de 173 pages extrêmement motivé, par lequel l’ensemble des prévenus, incluant l’Eglise de Scientologie de Belgique, douze de ses membres, et le Bureau des Droits de l’Homme de l’Eglise de Scientologie Internationale, ont été acquittés. Le Parquet Fédéral Belge n’a pas contesté la motivation et n’a pas fait appel, et cette décision historique est maintenant définitive.
Le tribunal, après avoir examiné en détail l’ensemble des accusations et avoir constaté qu’aucune n’était fondée ni en droit ni en fait, a fermement condamné l’attitude du Parquet et des enquêteurs en cela qu’ils avaient voulu faire le procès d’une religion et d’une doctrine et avaient instrumentalisé les prévenus pour ce faire, sans que ceux-ci ne puissent à aucun moment bénéficier d’un procès équitable.
Il s’agit là d’une énième décision favorable à l’Eglise de Scientologie, qui aujourd’hui est reconnue comme une religion par la Cour Suprême du Royaume Uni, par la Cour de Cassation italienne, par l’Audiencia Nacional espagnole, comme elle l’est en Suède, en Hollande, au Portugal, en Allemagne, etc.
Je vous livre ici une analyse juridique de la décision sous forme de résumé. Ceux qui veulent lire la décision en entier la trouveront en cliquant ici.
Avant cette analyse, je vous livre un extrait vidéo de l'émission que j'avais faite à la RTBF quelques jours avant le début du procès (Devoir d'enquête, diffusé le 21 octobre 2015), et dans lequel j'avance des arguments qui semble-t-il ont trouvé un écho favorable dans le jugement quelques mois plus tard (et malheureusement aussi un écho moins favorable dans l'actualité qui a suivi en novembre à Paris et en mars à Bruxelles). Je vous laisse juge.
Voici la vidéo et le résumé de la décision :
Le tribunal, après avoir examiné en détail l’ensemble des accusations et avoir constaté qu’aucune n’était fondée ni en droit ni en fait, a fermement condamné l’attitude du Parquet et des enquêteurs en cela qu’ils avaient voulu faire le procès d’une religion et d’une doctrine et avaient instrumentalisé les prévenus pour ce faire, sans que ceux-ci ne puissent à aucun moment bénéficier d’un procès équitable.
Il s’agit là d’une énième décision favorable à l’Eglise de Scientologie, qui aujourd’hui est reconnue comme une religion par la Cour Suprême du Royaume Uni, par la Cour de Cassation italienne, par l’Audiencia Nacional espagnole, comme elle l’est en Suède, en Hollande, au Portugal, en Allemagne, etc.
Je vous livre ici une analyse juridique de la décision sous forme de résumé. Ceux qui veulent lire la décision en entier la trouveront en cliquant ici.
Avant cette analyse, je vous livre un extrait vidéo de l'émission que j'avais faite à la RTBF quelques jours avant le début du procès (Devoir d'enquête, diffusé le 21 octobre 2015), et dans lequel j'avance des arguments qui semble-t-il ont trouvé un écho favorable dans le jugement quelques mois plus tard (et malheureusement aussi un écho moins favorable dans l'actualité qui a suivi en novembre à Paris et en mars à Bruxelles). Je vous laisse juge.
Voici la vidéo et le résumé de la décision :
Belgique: Le Tribunal correctionnel rejette l’ensemble des préventions
contre l’Eglise de Scientologie et onze Scientologues
contre l’Eglise de Scientologie et onze Scientologues
Introduction
Le 11 mars 2016, dans une décision historique, le Tribunal correctionnel de Bruxelles a statué en faveur des prévenus et rejeté toutes les préventions formulées à l’encontre de l’Eglise de Scientologie de Belgique, du Bureau européen des affaires publiques et des droits de l’homme de l’Eglise de Scientologie internationale et de onze scientologues permanents ou anciens permanents de l’Eglise.
Le jugement de 173 pages, rendu après sept semaines d’audiences qui ont pris fin en décembre 2015, faisait suite à 18 ans d’une enquête intrusive. Le Tribunal, après avoir examiné et évalué en détail les éléments de preuve, décida de rejeter sans ambiguïté toutes les préventions et de relaxer l’ensemble des prévenus.
Le Président du tribunal conclut qu’il convenait que l’ensemble des poursuites « soient déclarées irrecevables pour atteinte grave et irrémédiable au droit à un procès équitable. » Le Tribunal critiqua aussi le Ministère public et les enquêteurs pour leur absence d’objectivité à l’égard de la Scientologie et de ses paroissiens, soulignant : « C’est clairement de présomption de culpabilité qu’il convient donc de parler ici et d’un manque total d’objectivité », en violation de la loi belge et de l’article 6 § 1 de la Convention européenne pour les droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Les deux personnes morales de l’Eglise, ainsi que onze permanents avaient fait l’objet de charges formulées tous azimuts, dont celles d’escroquerie, d’extorsion, de participation à une organisation criminelle, de violation de la loi sur la vie privée et d’exercice illégal de la médecine, au cours d’une enquête ayant duré près de deux décennies. Le Procureur avait requis la dissolution des personnes morales de l’Eglise, ainsi que des peines d’emprisonnement avec sursis pour les prévenus personnes physiques.
Pour rejeter les préventions du Ministère public, le Tribunal souligna l’« absence d'informations probantes » fournies par la partie poursuivante pour justifier ces préventions, qualifiant celles-ci de « lacunaires », « incohérentes », « contraires », « contradictoires », « vagues », « imprécises » et « peu claires ».
Le Tribunal jugea également que l’approche utilisée lors des poursuites pénales violait le droit des inculpés à la présomption d’innocence, dans la mesure où le Ministère public avait voulu abusivement faire le procès d’une religion, présumant tous les accusés coupables sur la seule base de leur engagement volontaire en Scientologie. Contrairement au Ministère public, le Tribunal jugea que son rôle était de « juger les faits concrets dont il a été saisi, et qui auraient été commis par les prévenus et non de présumées infractions qui seraient contenues dans les enseignements et écrits de la Scientologie ». Le Tribunal ayant déterminé que le dossier du Ministère public constituait une violation flagrante et irrémédiable du droit des prévenus à la présomption d’innocence et à un procès équitable, il rejeta complètement l’ensemble des préventions à leur encontre.
Ce jugement qui fait date a des implications bien au-delà des frontières belges. Il constitue en effet un précédent, confortant la thèse selon laquelle, vouloir faire le procès d’une religion, de sa doctrine et de ses croyances, en présumant que toute personne adoptant cette religion est coupable d’une manière ou d’une autre d’un délit, constitue une violation des droits de l’homme fondamentaux. Pour cette raison, ce jugement est l’une des plus importantes décisions jamais prises en Belgique dans le domaine de la liberté de religion.
Les a priori du Ministère public à l’égard de la Scientologie, mis en lumière par sa « présomption de culpabilité » et son « manque total d’objectivité », ont violé de manière flagrante les droits des prévenus à un procès équitable. Les procès en hérésie n’ont pas leur place dans notre société moderne ; ils sont une injure aux droits de l’homme les plus fondamentaux et à l’Etat de droit.
Le jugement du Tribunal correctionnel du 11 mars 2016 rejetant toutes les préventions et relaxant complètement les personnes morales de l’Eglise de Scientologie, ainsi que les prévenus personnes physiques, constitue une décision historique en faveur de la liberté de conscience ou de religion. Le Tribunal a clairement confirmé dans ses attendus que constitue une violation des droits de l’homme le fait pour le Ministère public de faire le procès d’une religion et de soutenir que les personnes qui choisissent librement d’y adhérer ou de suivre ses préceptes devraient être présumées coupables de délit, en l’absence de toute preuve d’agissements répréhensibles.
Ni les personnes morales de l’Eglise ni ses permanents ne sauraient être privés de leur droit à un procès équitable ou à la présomption d’innocence, en raison de leur simple appartenance ou croyances religieuses. Ce jugement entraine des conséquences significatives dans les 47 pays qui adhèrent à la Convention européenne des droits de l’homme. Il établit un précédent juridique important pour garantir la liberté de religion.
Enquête belge
Pour situer le contexte, c’est en 1997 que le parlement belge publia un rapport de 670 pages provenant d’une Commission parlementaire sur les sectes. Ce rapport stigmatisait pas moins de 189 associations religieuses, dont notamment les Baha’is, les Bouddhistes, les Scientologues, les Adventistes du septième jour, les Mormons, les Amish ainsi que les Pentecôtistes, reproduisant des accusations arbitraires contre ces communautés et les étiquetant abusivement de « sectes dangereuses » en l’absence de toute enquête sérieuse, de tout contre-interrogatoire ou possibilité de réplique de la part de ces associations.
Dès 1997, des mesures répressives furent prises par le gouvernement belge à l’encontre de religions affublées du qualificatif péjoratif de « sectes ». Et comme le fit remarquer la Fédération internationale d’Helsinki en 2003, les actions entreprises par le gouvernement belge à la suite du rapport de la Commission parlementaire provoquèrent des réactions d’hostilité, de discrimination et de stigmatisation, et la marginalisation des membres de ces groupes religieux.
Peu après la publication du rapport de la Commission parlementaire sur les sectes, un procureur belge fit ouvrir une enquête intrusive sur les croyances religieuses authentiques et les pratiques religieuses paisibles de la Scientologie, à l'encontre des Scientologues et de leur communauté Belge. En septembre 1999, une série de perquisitions furent effectuées par quelque 120 membres de la cellule anti-terroriste de la gendarmerie de Bruxelles à l’Eglise de Scientologie de Bruxelles, aux domiciles de certains scientologues en Belgique et en France, ainsi que dans leurs entreprises. Les ordinateurs de l’Eglise furent saisis, ainsi que les dossiers des paroissiens protégés par le secret de la confession, lors de perquisitions en 1999 et 2001. Ces dossiers ne furent jamais restitués.
Dès l’ouverture de l’enquête, en 1997, les Scientologues et l’Eglise de Scientologie furent soumis par le Ministère public à un traitement défavorable réservé aux mouvements religieux qualifiés de « sectes ».
L’enquête fut indument polarisée sur les enseignements et les croyances de la religion de Scientologie, pour tenter de les incriminer. Elle se poursuivit durant plus de 18 ans, interférant de manière flagrante avec le droit de l’Eglise de Scientologie de poursuivre sa mission religieuse et le droit des scientologues de vivre librement leur foi en Belgique.
Ainsi donc, pendant près de 20 ans, jusqu’au jugement rendu en mars dernier, les prévenus furent injustement présentés comme des criminels ou des coupables par le Ministère public et les médias sans avoir pu présenter leur cause devant un tribunal ; ils furent stigmatisés et marginalisés au sein de la communauté, et leur existence en fut bouleversée.
Jugement du Tribunal correctionnel
Dans son jugement de 173 pages du 11 mars 2016, le Tribunal a adopté d’importantes conclusions concernant de multiples aspects de la procédure et sur des questions de fond. Le jugement a été rendu après 7 semaines d’audience, rejetant l’ensemble des préventions formulées à l’encontre des prévenus. Les principales conclusions du Tribunal sont reprises ci-dessous sous forme de résumé.
Violation du droit à la présomption d’innocence et du droit à un procès équitable
L’article 6 § 1 de la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales garantit à tout citoyen le droit d’être présumé innocent, la charge de la preuve incombant à la partie poursuivante. Ce droit à la présomption d’innocence est une composante essentielle du droit à un procès équitable, lui aussi protégé par l’article 6.
Lors de son examen du bien fondé des poursuites, le Tribunal admit s’être senti habité par un « malaise » vis-à-vis de l’approche du ministère public concernant l’enquête et le procès. Plutôt que de viser d’éventuels comportements infractionnels individuels de chacun des prévenus, le Ministère public préféra se focaliser sur « l’idéologie ou la philosophie contenues dans les enseignements de Monsieur Ron Hubbard au travers de la Scientologie, ainsi que la transposition et l’application qui en est faite au sein de l’Eglise de Scientologie, au sens générique du terme », au travers de l’Eglise de Scientologie de Belgique.
La majeure partie du réquisitoire oral de la partie poursuivante fut ainsi consacré à la lecture de passages parfois très longs d’écrits, de textes, de directives ou d’instructions de M. Hubbard, « dans le but de démontrer le dessein criminel contenu dans la doctrine qu’il entendait promouvoir ». Pour le Tribunal en effet, les prévenus furent présentés comme des instruments permettant la réalisation des buts, considérés comme criminels, de la philosophie scientologue :
« En d’autres termes, avant d’être le procès de chacun des quatorze prévenus poursuivis devant le tribunal de céans, c’est en priorité le procès de la Scientologie, au sens doctrinaire du terme, que la partie poursuivante a entendu mener. »
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« A l’instar d’un prêtre catholique accusé de pédophilie ou d’escroquerie aux aumônes, ou d’un terroriste, responsable de l’un ou l’autre attentat, dont les comportements criminels ne se jugeraient pas en fonction des enseignements de la Bible ou du Coran ou de certains de leurs passages, parfois pourtant très explicites, les actions des prévenus ne peuvent être considérées comme infractionnelles uniquement sur base des écrits idéologiques et doctrinaux de leur croyance, à charge pour eux de démontrer le contraire. Une telle exigence reviendrait à imposer aux prévenus de prouver leur innocence, le ministère public se contentant de démontrer que le caractère d’incitation au crime ou au délit, contenu, selon lui, dans les écritures scientologues, suffit à présumer de la culpabilité des prévenus, les quelques éléments concrets cités du dossier ne faisant quant à eux qu’étayer cette présomption de culpabilité. »
Le Tribunal a estimé que la méthode du Ministère public visant à juger une religion constituait une violation flagrante des droits des prévenus puisque le Ministère public présumait leur culpabilité du seul fait de leur adhésion à la Scientologie, de leur croyance en sa doctrine religieuse et de la mise en pratique de ses préceptes. Le Tribunal déclara en effet :
« En l’espèce, comme il a été exposé ci-dessus, la partie poursuivante (et les enquêteurs, clairement animés d’un même a priori négatif) entendait voir juger avant toute chose, la doctrine même de la Scientologie, développée par Monsieur Ron Hubbard, les prévenus poursuivis n’étant, dans cette optique, que le véhicule nécessaire pour y accrocher les préventions considérées comme présentes au sein de l’enseignement scientologue.
Comment expliquer autrement le caractère vague, imprécis voir lacunaire du libellé des préventions, aux périodes infractionnelles longues et indéterminées, à charge, la plupart du temps de nombreux prévenus, avec peu, voire pas de possibilité d’objectivation individuelle ? De par cette approche, les prévenus furent, la plupart du temps, présumés coupables de par le simple fait d’être membre actif au sein de leur Eglise. »
Enfin, le Tribunal fit remarquer que, à la lecture de certains passages de PV provenant du dossier pénal, l’état d’esprit des enquêteurs était on ne peut plus clair lorsque ceux-ci affirmaient sans la moindre réserve, que les dossiers confidentiels de Préclairs « servent à commettre » des infractions et qu’ils « constituent les objets des infractions sur la protection de la vie privée », alors qu’en principe, c’est au Tribunal qu’il revient de décider ce qui constitue une infraction.
Les conclusions du Tribunal furent accablantes, rejetant définitivement les réquisitions du Ministère public :
« C’est clairement de présomption de culpabilité qu’il convient donc de parler ici et d‘un manque total d’objectivité. »
En conséquence de quoi, le Tribunal déclara irrecevables l’ensemble des poursuites dirigées contre les prévenus, « pour atteinte grave et irrémédiable au droit à un procès équitable », tel que garanti par l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme.
La liste des sectes de la Commission parlementaire de 1997
Comme précisé plus haut, la liste parlementaire belge de 1997 qui avait stigmatisé 189 communautés religieuses, les qualifiant de « sectes dangereuses », fut le terreau dont put naître l’enquête pénale subséquente contre la Scientologie. Cette liste noire du Parlement fut de fait versée par le Ministère public au dossier pénal. Les prévenus demandèrent au Tribunal d’ignorer cette « preuve » car la liste de sectes outrepassait la mission de la Commission et violait leurs droits fondamentaux. Le Tribunal leur donna raison et déclara :
« Le tribunal partage l’approche de la défense… : il semble évident qu‘en présentant notamment une liste de 189 mouvements qu’elle a considéré comme étant nuisibles, la Commission parlementaire a posé un jugement de valeur qu’il ne lui appartenait pas de poser, violant la présomption d’innocence dont doit bénéficier toute personne. »
Le Tribunal jugea ensuite que la Commission parlementaire s’était « emballée » et avait « outrepassé ses droits », une chose « que l’on peut déplorer de la part d‘une telle instance ». Et le Tribunal en conclut :
« A l’estime du tribunal, c’est au niveau des conclusions tirées des travaux que se situe l’excès de pouvoir de la Commission et la violation éventuelle de certains droits fondamentaux consacrés notamment par la Convention européenne des droits de l’homme, dont la présomption d’innocence, qui vient d’être épinglée. »
La reconnaissance par le Tribunal que la liste noire des religions publiée par le Parlement outrepassait les pouvoirs de la Commission et violait les droits fondamentaux, dont le droit à la présomption d‘innocence, est une conclusion importante et significative qui a valeur de précédent pour toute l’Europe. Ce jugement devrait remettre en cause la référence continuelle à des listes noires similaires d’origine parlementaire, utilisées abusivement pour stigmatiser et marginaliser les minorités religieuses dans d’autres pays.
Organisation criminelle et association de malfaiteurs
Le Tribunal a rejeté les préventions d’ « organisation criminelle » et d’ « association de malfaiteurs. » Il a conclu que: 1) les préventions souffraient d’un certain nombre d’ « incohérences » ; 2) que le dossier répressif contenait des données « contraires » voire « contradictoires » ; et 3) que les préventions ne résistaient pas à l’analyse en raison d’une « absence d’informations probantes » fournies par la partie poursuivante.
Outre l’absence d’ « informations concrètes » à l’appui de ces préventions, le Ministère public fut aussi dans l’incapacité d’identifier l’organisation criminelle dont les prévenus auraient été membres, démontrant un manque total de preuves susceptibles d’étayer les préventions. Le Tribunal déclara :
« Il faut dire que le ministère public, dont la tâche essentielle est de défendre ses accusations, a fortiori lorsqu’elles sont contestées de toute part, n’a, à aucun moment, précisé de manière non équivoque ce qui, selon lui, constituerait l’organisation criminelle dont auraient fait partie les prévenus. Ni le réquisitoire écrit et les références qui y figurent, ni encore moins le réquisitoire oral, n’ont donné au tribunal une information cohérente à cet égard. »
Le glossaire du Procureur fédéral
Après avoir saisi des dizaines de milliers de pages de textes religieux, de livres et de documents appartenant à la Scientologie, le Procureur fédéral, à grands frais en termes de temps et de ressources, se mit en devoir de compiler un document intitulé « Normes et vocabulaire de Scientologie et Dianétique », soit un « recueil de textes réglementaires et de doctrine scientologues » (ci-après le « Glossaire »).
Alors que ledit Glossaire prétendait définir précisément le vocabulaire de Scientologie, et résumer sa doctrine, ses croyances, ses règles et ses rites, les prévenus arguèrent que le Glossaire en question contenait en réalité des définitions et des résumés tendancieux et inexacts. Les prévenus demandèrent donc au Tribunal d’ignorer ledit Glossaire qui n’était ni crédible ni fiable.
Le Tribunal fit observer que la manière dont le Glossaire avait été présenté aux prévenus rendait impossible toute vérification de son exactitude ; que l’utilisation par le Procureur fédéral de ce Glossaire était « pour le moins déconcertante pour la défense des prévenus » ; et que l’absence de lien fourni par le Procureur avec certaines préventions avait créé un « déséquilibre important » par rapport à la défense de l’ensemble des prévenus, mettant celle-ci « dans l’impossibilité d’assurer correctement ses droits. »
Le Tribunal énonça finalement se trouver dans l’impossibilité d’apprécier correctement la fiabilité du Glossaire eu égard à la manière dont il avait été constitué. Dans ces conditions, le Tribunal rejeta le document et décida de ne pas en tenir compte dans l'appréciation des préventions qui y faisaient référence.
Exercice illégal de la médecine
Le Tribunal rejeta aussi rapidement les accusations vagues du Ministère public selon lesquelles les pratiques spirituelles de Scientologie, comme l’audition, le programme de Purification et les « touch assists » constitueraient un exercice illégal de la médecine. Le Tribunal rejeta ces accusations au motif qu’aucun élément probant d’actes répréhensibles n‘avait été présenté au cours de la procédure. Le Tribunal constata que:
« [Pourtant] aucune information n’est donnée, le réquisitoire oral ne visant que des comportements généraux (« touch assist », cure de purification, audition), sans préciser en quoi ces comportements constitueraient des infractions, ni à charge de qui et au préjudice de qui, tandis que l’analyse des pièces citées dans le réquisitoire ne permet d’aucune façon de clarifier les interrogations du tribunal, eu égard à l’absence quasi-totale de pertinence desdites références dans l’appréhension de ladite prévention ou d’éléments permettant d’éclairer celle-ci. »
Puisque la partie poursuivante ne fut jamais en mesure d’apporter la preuve d’« éléments constitutifs » d’une infraction, le Tribunal conclut que les poursuites du chef des préventions d'exercice illégal de la médecine devaient être « déclarées irrecevables », en raison d’une « atteinte grave et irréparable » au principe du droit de chacun des prévenus à un « procès équitable ».
Dépassement du délai raisonnable
Conformément à l‘article 6 § 1 de la Convention européenne des droits de l’homme, toute personne a le droit à ce que sa cause soit entendue « dans un délai raisonnable ». Ce délai raisonnable consacré par la Convention sert à maintenir la confiance du public dans l‘administration de la justice et à éviter que des personnes accusées d’un délit ne demeurent trop longtemps dans l’incertitude quant à leur sort, ce qui mettrait en danger l’efficacité et la crédibilité de la justice du pays. Voir, par ex., Panju C. Belgique (18393/09) (28/10/2014).
Le Tribunal a constaté que le droit des prévenus à être jugés « dans un délai raisonnable » avait été violé en l’espèce. Il jugea toutefois que l’irrecevabilité des poursuites pour ce motif ne figurait pas parmi les sanctions prévues en droit interne belge. En revanche, il prononça l’irrecevabilité des poursuites pour violation du droit des prévenus à la présomption d’innocence et au procès équitable.
Conclusion
Le jugement du Tribunal correctionnel du 11 mars 2016 rejetant toutes les préventions et relaxant complètement les personnes morales de l’Eglise de Scientologie, ainsi que les prévenus personnes physiques, constitue une décision historique en faveur de la liberté de conscience ou de religion. Le Tribunal a clairement confirmé dans ses attendus que constitue une violation des droits de l’homme le fait pour le Ministère public de faire le procès d’une religion et de soutenir que les personnes qui choisissent librement d’y adhérer ou de suivre ses préceptes devraient être présumées coupables de délit, en l’absence de toute preuve d’agissements répréhensibles.
Ni les personnes morales de l’Eglise ni ses permanents ne sauraient être privés de leur droit à un procès équitable ou à la présomption d’innocence, en raison de leur simple appartenance ou croyances religieuses. Ce jugement entraine des conséquences significatives dans les 47 pays qui adhèrent à la Convention européenne des droits de l’homme. Il établit un précédent juridique important pour garantir la liberté de religion. Le parquet fédéral a accepté la décision et a décidé de ne pas interjeter appel, cette décision est donc définitive.
09/06/2016
Récemment, je lisais plusieurs articles qui relataient des propos du Pape François sur l'esprit français, dans lesquels il évoquait le père jésuite Michel de Certeau, philosophe et historien, comme étant "le plus grand théologien pour aujourd'hui" (voir ici par exemple).
Me revint alors à l'esprit une lettre envoyée par Michel de Certeau à l'Eglise de Scientologie de Paris le 22 mai 1977, dans laquelle il écrivait :
"Je suis tout à fait convaincu de la légitimité de l'usage du terme de « religion » pour votre Eglise puisque ces textes manifestent tous un spiritualisme fondé sur un Etre infini, exprimé socialement par une vie communautaire (des réunions, des ministres, une tradition) et une organisation de conduites spécifiques. J'ai d'ailleurs admiré cette articulation entre des soucis éthiques, une recherche de sagesse et un apprentissage technique".
Je vous laisse donc lire une copie de sa lettre originale que j'ai conservée.
Me revint alors à l'esprit une lettre envoyée par Michel de Certeau à l'Eglise de Scientologie de Paris le 22 mai 1977, dans laquelle il écrivait :
"Je suis tout à fait convaincu de la légitimité de l'usage du terme de « religion » pour votre Eglise puisque ces textes manifestent tous un spiritualisme fondé sur un Etre infini, exprimé socialement par une vie communautaire (des réunions, des ministres, une tradition) et une organisation de conduites spécifiques. J'ai d'ailleurs admiré cette articulation entre des soucis éthiques, une recherche de sagesse et un apprentissage technique".
Je vous laisse donc lire une copie de sa lettre originale que j'ai conservée.
Samedi 28 mai, a été inauguré Scientology Media Production (SMP), un complexe média dédié entièrement à la religion de scientologie. Il s'agit là de pas moins qu'un studio de télévision qui va permettre d'ouvrir une chaine satellite scientologue disponible dans le monde entier (Les locaux de SMP sont ceux de l'un des plus anciens studios d'Hollywood), de studios de radio, d'installations pour la création internet, de locaux pour le magazine Freedom, etc.
L'ensemble de ce complexe est totalement impressionnant, avec ce qui a été décrit par la presse anglophone comme "l'installation média la plus moderne et sophistiquée de son genre dans le monde entier".
Scientology Media Productions est un complexe de 20 000 mètres carrés près de l'intersection de Sunset Boulevard et Hollywood Boulevard. Construit en 1912, le studio comprend des installations d’enregistrement ultra-modernes, des studios de cinéma, des régies de création, des zones de production pour la création d’effets spéciaux, pour l'édition, pour l'enregistrement audio et le mixage, la traduction en langue étrangère et le doublage - ainsi que pour tous les aspects de la diffusion et de la production en ligne.
De plus, il s’y trouve maintenant le siège éditorial du magazine Freedom, qui produit un journalisme d’investigation des plus percutants. Freedom lui-même s’expand et devient une organisation de nouvelles internationales qui englobe les plates-formes d'impression, de télévision, de radio et d’Internet.
L'ensemble de ce complexe est totalement impressionnant, avec ce qui a été décrit par la presse anglophone comme "l'installation média la plus moderne et sophistiquée de son genre dans le monde entier".
Scientology Media Productions est un complexe de 20 000 mètres carrés près de l'intersection de Sunset Boulevard et Hollywood Boulevard. Construit en 1912, le studio comprend des installations d’enregistrement ultra-modernes, des studios de cinéma, des régies de création, des zones de production pour la création d’effets spéciaux, pour l'édition, pour l'enregistrement audio et le mixage, la traduction en langue étrangère et le doublage - ainsi que pour tous les aspects de la diffusion et de la production en ligne.
De plus, il s’y trouve maintenant le siège éditorial du magazine Freedom, qui produit un journalisme d’investigation des plus percutants. Freedom lui-même s’expand et devient une organisation de nouvelles internationales qui englobe les plates-formes d'impression, de télévision, de radio et d’Internet.
David Miscavige, leader ecclésiastique de la religion scientologue, a prononcé lors de l'inauguration un discours émouvant autant qu'ému, soulignant l'importance de cette journée pour l'avenir de la scientologie: "Il s’agit d’une histoire que L. Ron Hubbard a été le premier à insuffler dans la scientologie : partager la sagesse que nous possédons, pour aider les autres à s'aider eux-mêmes. Et, ce qui va avec ça : ignorer les huées de ceux qui prétendent que l'homme ne peut être compris, ne peut pas être aidé. Mais nous avons un point de vue différent. Nous savons que l’Homme peut être aidé. Et même plus que cela, nous savons comment le faire."
Il a aussi ajouté que ces installations seront ouvertes à la communauté, aux organisations humanitaires, caritatives, et à toutes les religions de Californie, quelles qu'elles soient.
Il a aussi ajouté que ces installations seront ouvertes à la communauté, aux organisations humanitaires, caritatives, et à toutes les religions de Californie, quelles qu'elles soient.
Autre orateur durant la cérémonie d’inauguration, Leron Gubler, Président de la Chambre de commerce d'Hollywood, a déclaré : "Ce qui se passe ici aujourd'hui pèse lourd. Les gens regardent Hollywood et les gens prennent connaissance de ce que fait l'Église. Et vous n'êtes pas seulement en train de jeter l’ancre ici : vous fournissez des opportunités exceptionnelles aux scénaristes, réalisateurs et à toutes sortes de professionnels créatifs pour prospérer dans cet environnement unique. Donc, nous allons travailler ensemble pour mener Hollywood à des sommets encore plus hauts."
Dernier des orateurs après la Police de Los Angeles et la présidente de Los Angeles Conservancy (dédié à la préservation des lieux historiques de Los Angeles), Kevin James, directeur du bureau des films et de la télévision de la ville de Los Angeles, a déclaré : "Je sais que l'Église de Scientologie est pas un groupe à faire quoi que ce soit sans enthousiasme. Mais, comme un fervent passionné de film professionnel, rien ne pouvait me préparer à tout cela. Et en tant que diffuseur, et le chef du département « film » pour la capitale du divertissement du monde, cela signifie quelque chose quand quelqu'un arrive et hausse la barre. Et je dois vous dire, nous ne sommes pas surpris que vous l'ayez fait. Mais même ainsi, j'ai vraiment dit aux gens là-bas à la Mairie, « Vous devez venir voir ça ». Parce que l'Église de Scientologie a encore frappé."
Il s'agit réellement d'une étape historique dans l'histoire de la scientologie, et les possibilités de diffusion à grande échelle des programmes caritatifs et humanitaires de l'Eglise, de transmission de la connaissance contenue dans les écritures de scientologie, et de communication sur tout ce qui touche de près ou de loin à la scientologie sont immenses. L'avenir nous réserve encore des surprises.
A la suite de quoi voici quelques photos de l'inauguration, suivies d'une vidéo qui vous permettra de découvrir SMP de l'intérieur. Ca vaut le coup ! (pour voir le communiqué complet de l'Eglise, en anglais, et plus de photos, allez ici)
A la suite de quoi voici quelques photos de l'inauguration, suivies d'une vidéo qui vous permettra de découvrir SMP de l'intérieur. Ca vaut le coup ! (pour voir le communiqué complet de l'Eglise, en anglais, et plus de photos, allez ici)
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