Eric Roux, Scientologie


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Eric Roux
Eric Roux
Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi administrateur pour l'Europe du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...

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Voici un article qui explique pourquoi la Miviludes est fortement décriée par de nombreux politiques, experts, sociologues, etc.


La Miviludes, créée par décret le 28 novembre 2002, est placée sous l’autorité du Premier ministre. Un bureau de 13 personnes, un comité de pilotage de 26 personnes, un comité d’orientation de 30 personnes, une moyenne de 70 sessions de formation dans l’année, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires est un gros appareil, qui coûte cher.

Le sujet lui-même semble avoir son importance, puisque chaque ministère possède son ou ses correspondants "sectes", chaque préfecture possède sa "cellule départementale de vigilance", chaque Cour d’appel son magistrat "correspondant sectes".

Quant à l’Assemblée nationale, elle en est à sa troisième commission d’enquête parlementaire sur les sectes en onze ans, et possède un groupe d’études permanent sur le sujet.

Alors, à l’annonce de la dernière commission d’enquête parlementaire sur les sectes et les enfants, les Français étaient en droit de s’attendre à un travail sérieux, fondé sur des chiffres justifiant la mise en branle de cet énorme appareil.

Or, la publication du rapport 3057 enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale le 12 décembre 2006, rapport faisant état du sommaire des auditions menées par ladite commission de juin à décembre 2006, révèle une réalité décevante qui remet en question l’existence même de ce type de commission coûteuse.

Du côté du ministère de la Justice, le 3 octobre 2006, Mme Sancy, directeur de la protection judiciaire de la jeunesse, répondait à la commission : "Il y a trois ans, nous avons réalisé, auprès des juges des enfants, une enquête de manière à pouvoir, nous aussi, cerner un peu statistiquement ce que pouvait représenter la problématique sectaire dans le travail des magistrats et des éducateurs et nous nous sommes aperçus qu’elle était très marginale par rapport à l’ensemble des autres problèmes que notre direction est amenée à gérer pour ces mêmes mineurs, à savoir les problèmes de violence, de déscolarisation, d’insertion professionnelle, de difficultés familiales".

Du coté du ministère de l’Intérieur, Didier Leschi, chef du bureau central des cultes, déclarait : "En vue de cette audition, j’ai demandé aux préfectures de recenser, sur les trois dernières années, les incidents liés à la transfusion. Il est remonté un petit nombre d’incidents, souvent réglés par la discussion. Aucun incident mettant en cause des enfants ou un pronostic vital n’a été relevé".

Pour le ministère de la Jeunesse et des Sports, M. Etienne Madranges répondait : "Statistiquement, depuis les trois dernières années, nous n’avons pas eu de cas où nous ayons pu démontrer une mise en danger délibérée des mineurs".

La Commission avait aussi interrogé Mme Françoise le Bihan, du ministère des Affaires étrangères, qui avait répondu le 17 octobre : "Notre service est en charge de tout ce qui concerne la protection consulaire des Français à l’étranger, donc aussi des enfants. Aussi est-ce dans l’ensemble du périmètre de nos actions que j’ai recherché celles qui pouvaient intéresser votre mission. Dans ce vaste ensemble, je n’ai trouvé trace que de deux cas présentant un lien avec le comportement sectaire : le premier, qui se situe au Canada et qui a défrayé la chronique est celui de Mme Getliffe et de ses enfants, le second, pour lequel je ne souhaite pas donner de nom, concerne le père d’un enfant que sa mère a emmené en Suisse [...] Il n’y a pas eu d’autres cas que les deux que je viens de vous citer".

Certains parlementaires ayant fait circuler le chiffre arbitraire de "60 000 enfants victimes de sectes", de manière à justifier médiatiquement l’existence de la commission, M. Joël Bouchité, directeur central des Renseignements généraux déclara le 4 octobre 2006 : "En tout état de cause, 60 000 enfants sur tout le territoire national, cela me paraît beaucoup. Lors de nos relations sur le terrain, dans les préfectures, avec l’éducation nationale, les DDASS, les centres aérés et tous les organismes qui traitent de la jeunesse, nous n’avons jamais eu affaire à 60 000 signalements, ni même à 30 000, mais tout au plus à quelques dizaines..."

Le 11 octobre, M. Michel Godin, directeur général de la Police nationale, déclarait : "J’ai le sentiment que ce phénomène, quoique préoccupant dans certains cas individuels, s’agissant d’enfants, n’est pas une forme de délinquance d’une ampleur de nature à devoir générer trop d’inquiétudes".

Le 12 octobre, Mme Carola Arrighi de Casanova, sous-directrice de la Direction des affaires civiles et du sceau au ministère de la Justice ajoutait : "Je dois d’emblée indiquer que nous ne sommes quasiment jamais confrontés à des situations liées aux sectes".

Ce même jour, Michel Rispe, chef de bureau de l’entraide civile et commerciale internationale au ministère de la Justice déclarait : "Il n’y a à ce jour aucun dossier ouvert, parmi les quelque cinq cents dossiers en stock, dans lequel il y ait des allégations d’appartenance sectaire".

Le 10 octobre, M. Thierry Xavier Girardot, directeur des affaires juridiques au ministère de l’Education nationale avait lui-même répondu à la commission qui lui demandait combien, sur les 23 cas uniques recensés de mise en demeure de scolarisation d’enfants (après 1 119 contrôles), avaient été concernés par le phénomène sectaire : "Je ne suis pas sûr qu’il y en ait un seul".

Et les déclarations se suivent et se ressemblent.

Surprise ?

On peut en douter lorsque l’on sait que, un an auparavant, le 6 septembre 2005, en réponse à une question de Philippe Vuilque, président du groupe d’études sur les sectes, le Premier ministre d’alors Dominique de Villepin avait répondu à l’Assemblée nationale : "Les cas de maltraitance physique ou psychologique de mineurs en relation avec l’appartenance d’un ou des parents à un mouvement dit à caractère sectaire sont exceptionnels".

On peut dès lors se poser la question de l’utilité d’un tel appareil dans une scène nationale qui ne justifie nullement les dépenses du contribuable pour un phénomène marginal.

Le président de la Miviludes, M. Roulet, est aujourd’hui mis en examen pour diffamation suite à ses propres dérives.

La dernière commission d’enquête parlementaire sur le sujet a fait choux blanc, comme on a pu le voir.

Je n’ai pas examiné les précédentes commissions, mais il serait intéressant de se pencher sur la question.

Quoi qu’il en soit, d’autres phénomènes n’ont pas fait l’objet de trois enquêtes parlementaires :


  • la drogue, qui génère une interpellation toutes les 5 minutes ; 
  • le suicide, avec un suicide toutes les 40 minutes (11 000 morts par an) ; 
  • le viol, avec un viol commis toutes les 2 heures.

Pourquoi vouloir détourner l’attention vers des phénomènes inexistants ?

A quand la Miviludecop, Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives des commissions parlementaires ?






Eric Roux
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Liberté de conscience

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Sous l’égide du Ministère de la Santé, le plan psychiatrie Santé Mentale 2005/2007 se déroule sans accroc pour la modique somme de un milliard 150 millions d’euros. Un plan qui fait frémir même les plus aguerris. Que cache le plan, et qui cache le plan?



La campagne sur la dépression qui sévit actuellement sur les ondes françaises n’est pas sortie de nulle part. J’avais déjà parlé dans un précédent article de son financement par les contribuables par le biais de l’INSEP, des contradictions qui existaient entre les mises en garde du rapport parlementaire du Docteur Zarifan sur les ententes secrètes existant entre les milieux psychiatrique et pharmaceutique et la politique française dans ce domaine, mais aujourd’hui, il me semble avoir suffisamment avancé dans ma recherche d’éléments pour présenter cette campagne sous un jour plus juste.

Cette campagne est savamment orchestrée dans le cadre d’un plan psychiatrie et santé mentale 2005/2007.

Ce plan est placé sous l’égide du ministère de la Santé et d’autres acteurs moins visibles issus des milieux psychiatrique et pharmaceutique.

Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, a présenté un premier bilan du plan le 9 Octobre 2007 face à l’association France-dépression.

Grâce à ce qui s’est dit ce jour-là, je pense que nous allons mieux comprendre la machination à laquelle nous avons affaire.

D’abord, après avoir appris que un Français sur cinq souffrira de dépression, il est intéressant de remarquer que le bilan présente des chiffres d’un sérieux déprimant... D’après ce bilan, les personnes déprimés présentent dix fois plus de risques de suicide que la population non-déprimée.
Outre le fait que nous sommes en face d’un truisme, on oublie de nous préciser le nombre de personnes rentrant dans cette étude qui sont déjà sous l’emprise des anti-dépresseurs, ceux-ci étant comme il a été démontré depuis longtemps, de véritables catalyseurs de pensées suicidaires à la source de nombreux cas de suicides.

Alors qu’en est-il de ces antidépresseurs dont la campagne d’info-dépression fait la publicité avec nos deniers ? Eh bien ils sont le cœur du plan psychiatrie-santé mentale. Pourquoi ? Le bilan présenté par Madame le Ministre répond à votre légitime question.
Je cite : "Entre 1980 et 2001, la vente d’antidépresseurs a été multipliée par plus de 7.
543 millions d’euros en 2001 versus 84 millions d’euros en 1980 (en euros de 2001).
Mais les données de ces dernières années montrent un ralentissement de la progression du marché des antidépresseurs."

Vous avez-là l’objectif du plan, l’objectif de la campagne sur la dépression. Les lobbies pharmaceutique et psychiatrique doivent faire remonter la consommation d’antidépresseurs car leur gagne-pain est en train de diminuer.

Et qui finance leur campagne de promotion ? Encore une fois, vous. Et combien coûte le plan psychiatrie-santé mentale 2005/2007 ? Plus d’un milliard cent cinquante millions d’euros attribués par le Ministère, c’est à dire par les contribuables.

Alors que ces sommes sont ahurissantes, les psychiatres continuent de se plaindre qu’ils n’ont pas de moyens, et justifient leurs échecs par une absence de moyens qui n’existe pas, qui n’a jamais existé.

Puisque vous, en tant que contribuable, financez cette campagne, vous devez absolument savoir ce que vous payez chaque année en faveur des laboratoires pharmaceutiques. Tout d’abord, pour comprendre pourquoi les antidépresseurs ne sont pas interdits en France, alors que leurs effets dévastateurs sont connus partout dans le monde, il faut connaître ce fait : les ressources de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), dont les études occultent les dangers décriés par les experts du monde entier, proviennent pour 83% de l’industrie pharmaceutique et pour seulement 6,4% de l’État.
En 2003, le Sénat dénonçait le risque de voir les agences devenues au fil des années "les instruments dociles de ceux qui fournissent la majorité de leurs subsides alors qu’elles n’ont pas pour seule vocation de rendre un service aux industriels".

Les antidépresseurs ont été diagnostiqué comme étant la cause nombreux suicides en France et dans le monde entier. Les dernières études ont montré que tous les tueurs en série de ces dernières années étaient sous suivis psychiatriques et consommaient les antidépresseurs prescrits par leurs psychiatres. Ils n’étaient pas des tueurs en série avant leur traitement. Et ce n’est pas par "manque de moyens" qu’ils le sont devenus.

Voilà ce que le contribuable paye.

Notre Ministre de la Santé : docteur en pharmacie de formation.
Madame la Défenseure des Enfants : Ancienne directrice de la communication de Servier, numéro 1 des laboratoires pharmaceutiques Français.

Bien sûr ce plan existait avant l’actuel gouvernement. En fait, les collusions entre l’industrie pharmaceutique et la psychiatrie existent depuis bien plus longtemps. Ce n’est pas par hasard que la consommation d’antidépresseurs a été multipliée par 7 à partir de 1980.

Les Français peuvent encore faire entendre leur voix et écrire aux instances gouvernementales pour exprimer leur mécontentement.

Avant de vous quitter, permettez-moi de vous soumettre un autre aspect du plan psychiatrie-santé mentale tel que présenté par Madame le Ministre dans son bilan (extrait du dossier de presse du Ministère). Saviez-vous qu’en 2003, en France, soixante-six mille personnes ont été internées contre leur gré, et que pour ce faire il a suffi d’une demande d’un tiers acceptée par le directeur de l’établissement psychiatrique ? Plus d’une personne toutes les dix minutes. Qui choisiront-ils la prochaine fois ?
Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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Une campagne de marketing sans précédent déferle sur les ondes pour vanter les mérites des antidépresseurs. Qui finance? Quels sont les protagonistes cachés derrière cette vaste opération médiatique? Quelles peuvent être les conséquences désastreuses de cette orientation publique?



Depuis plusieurs semaines déjà, les ondes radios et télévisuelles sont victimes d’une campagne massive de publicité sur la dépression. Il semble que cette dernière soit devenue en l’espace de quelques années la maladie du siècle.

La campagne info-dépression est une initiative de l’INPES*, organisme dépendant du Ministère de la Santé et budgeté par celui-ci. Alors la première question à se poser est : QUI finance cette campagne dont le coût est estimé à l’heure actuelle à 7 millions d’euros ?


La réponse est on ne peut plus simple : VOUS, moi, l’ensemble des contribuables français.
Donc, pour le bienfaiteur que vous êtes, je vais tenter de donner plus d’information sur cette initiative qui prend les couleurs (et seulement les couleurs) de l’utilité publique.

Info-dépression vous propose un livret "pour se sortir de la dépression", dans lequel, après avoir appris que 3 millions de Français avaient souffert de dépression dans l’année précédente, vous découvrez que d’après une enquête de l’INPES, 9 millions de Français vont en souffrir au moins une fois dans leur vie (enquête qui n’apparait nulle part...). Ce qui vous donne presque une chance sur cinq d’être concerné.
Les solutions recommandées vous orientent toutes vers la consultation psychiatrique. La question se pose alors de savoir quel est l’objectif principal de cette campagne qui vous coûte si cher. Le livret si gentiment proposé contient un long plaidoyer pour l’usage de la médication favorite du monde psychiatrique, l’antidépresseur.

Cette campagne s’inscrit aujourd’hui dans un plan d’action qui semble vouloir infiltrer les instances gouvernementales. N’était-ce pas Mme Versini, actuelle "Défenseure de Enfants", qui présentait dernièrement au Chef de l’Etat une proposition d’actions visant à renforcer les interventions psychiatriques chez les enfants et les adolescents. Y aurait-il une coincidence avec le fait que cette même Madame Versini a longtemps été la Directrice de Communication Internationale de Servier, numéro un des laboratoires pharmaceutiques français ?

Alors que la France est le premier consommateur européen de psychotropes psychiatriques (dont les antidépresseurs constituent la majeure partie), elle semble vouloir augmenter la consommation de ces substances licites pour l’étendre à toute personne qui de près ou de loin pourrait présenter des symptômes dépressifs. Pourtant de nombreux autres pays en sont revenus.

Les Etats-unis, après avoir découvert que les différents tueurs en série qui ont défrayé la chronique ces dernières années (Jeff Weise à Red Lake, Eric Harris à Columbine, Kip Kinkel à Springfield, etc.) étaient tous sous un traitement psychiatrique à base d’antidépresseurs, ont finalement cédé à la pression des associations d’aide aux victimes. Depuis 2004, la FDA (Food and Drug Administration) a imposé des règles strictes aux laboratoires pharmaceutiques qui sont aujourd’hui obligés de marquer la vérité sur leurs emballages d’antidépresseurs. Cette vérité la voilà : les antidépresseurs sont à la source de symptômes tels que insomnie, irritabilité, hostilité, anxiété, agitation, attaques de panique, hallucinations, impulsions suicidaires...

De nombreux cas de suicide tant chez les adolescents que chez les adultes ont été attribués à juste titre aux prises d’antidépresseurs. Il y a quelques jours, la presse Canadienne relatait le suicide par pendaison d’une sexagénaire soignée pour "dépression" dans une clinique psychiatrique, suite à une prise quotidienne d’antidépresseurs. En mai, la presse française relatait le cas de deux adolescentes ajacciennes qui se défenestraient volontairement. Comme de juste, au moins l’une d’entre elle était sous traitement psychiatrique, et s’était vue prescrire des antidépresseurs depuis plusieurs mois. Les cas recensés sont légions.
La séquence est toujours la même. Diagnostic un peu tiré par les cheveux, "Si par malheur je me réveille la nuit, j’ai mon petit moteur qui se met en route, je n’arrête plus de penser et je n’arrive plus à me rendormir" (extrait du livret d’info-dépression), prescription d’antidépresseurs, et c’est ensuite que les ennuis commencent : comportements extrêmes, voire meurtres et suicides.

Déjà en 2003 le gouvernement britannique avait lui-même interdit la prescription d’antidépresseurs aux adolescents de moins de 18 ans. Tandis que le Japon, le Canada, l’Australie suivaient la même route, la France, elle, voyait en 2004 cent-vingt mille prescriptions d’antidépresseurs destinées à des enfants.

Pourtant en 1996, le Ministère de la Santé avait confié au Docteur Zarifan la direction d’un rapport sur la surconsommation alarmante de psychotropes médicaux en France. Dans son rapport, cet éminent psychiatre avait attiré l’attention sur les collusions existant entre l’industrie pharmaceutique et le milieu psychiatrique. Congrès, formation des médecins, avantages en nature, tout était bon pour offrir aux médecins psychiatres et à l’industrie pharmaceutique un partenariat fructueux. Aujourd’hui, de nombreux professionnels de la santé s’insurgent contre les effets néfastes de cette campagne destinée à enrichir le milieu psychiatrique et l’industrie pharmaceutique au détriment des victimes de cet engrenage médicamenteux.
Jean Robert Rabanel, Président du Cercle Psychanalytique du Centre, déclarait il y a quelques jours : "Affirmer tout de go que la dépression est une maladie n’est pas scientifiquement recevable". Ce qui d’ailleurs semble être confirmé par le livret d’info-dépression dont les auteurs (psychiatres) n’hésitent pas à écrire : "La dépression résulte d’un ensemble de mécanismes de diverses natures, encore imparfaitement connus". Les effets dévastateurs des antidépresseurs sont eux parfaitement connus et ne semblent pas pour autant inquiéter ces mêmes auteurs.

Face à cette campagne de marketing, qui bien que financée par les contribuables va servir à enrichir le déjà bien portant lobby pharmaceutique, nous semblons être bien peu de choses. Les cibles d’un objectif évident : neuf millions de français sous traitement psychiatrique. Une menace qui va bien plus loin que les malheureux effets qu’elle aura sur les caisses de la Sécurité Sociale...

A suivre.

*Institut national de prévention et d’éducation pour la santé
Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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05/05/2007
Vous pouvez me contacter par courrier électronique à l'adresse suivante :
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La philosophie religieuse de Scientologie

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