Eric Roux, Scientologie


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Eric Roux
Eric Roux
Ministre du culte de L'Eglise de Scientology, après 30 années passées dans le clergé de l'Eglise, Eric Roux est aujourd'hui le président de l'Union des Eglises de Scientology de France et Vice Président du Bureau Européen de L'Eglise de Scientology pour les affaires publiques et les droits de l'homme. Il est aussi administrateur pour l'Europe du Conseil International de URI (United Religions Initiative) et le Président du European Interreligious Forum for Religious Freedom.
Ce blog est une initiative personnelle destinée aux gens qui s'intéressent à la spiritualité, ou à ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la scientology, à ceux qui pensent que la liberté de conscience est un droit fondamental qui mérite d'être défendu, à mes coreligionnaires ou encore à ceux qui sont curieux...

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La Miviludes et ses amis m'étonneront toujours. J'avais occulté une question posée en juillet 2006 à l'Assemblée Nationale par l'un de ses plus fidèles amis, Eric Raoult, question qui dépasse l'étendue de mes pouvoirs de résistance au fou rire. Je vous donne la question :



Texte de la question : Monsieur Éric Raoult attire l’attention de Monsieur le ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille sur la nécessité de protéger les jeunes et les adolescents des méfaits du "gothique". En effet, la découverte, souvent sur internet, ou dans les cours d’école, de ce qui a pu être caractérisé à raison comme un "fatras romantico-satanique", est un mouvement très en vogue parmi les adolescents. Les adolescents peuvent apporter un soutien important à cette pratique, d’autant plus que les adultes ne le comprennent pas. Il conviendrait donc qu’une campagne de prévention puisse être menée rapidement pour souligner aux jeunes les risques de ce mouvement. Il lui demande donc son avis sur ce dossier.

Et voilà, les "gothiques" sont une secte. Voilà qui est tout à fait dans la mouvance de certains sites antisectes écrits par des catholiques d'un courant on ne peut plus étrange. Ces derniers avaient déjà déclaré que Harry Potter était une secte... Je pensais la Miviludes et le groupe d'étude sur les sectes un tout petit peu au dessus (ou en dessous) de cela, mais non, ils sont en plein dedans.

Heureusement, ma nièce a choisi la tectonik.

La réponse du ministre fut assez intelligente pour expliquer à Monsieur Raoult que la lutte contre les dangers d'internet pour les enfants (sites à caractère pornographique, etc.) était en train d'être traitée par des outils à destination des parents et une campagne de prévention, et ne traita pas l'absurdité de la question.

Encore une fois, la Miviludes oublie la dérive pour s'en prendre au mouvement, qui cette fois n'en est même pas un. Dérive quand tu nous tiens !
Eric Roux
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Liberté de conscience

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Le problème de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui fut le motif de la loi de 1905, a aujourd'hui dégénéré en un problème plus profond, celui de la séparation du corps et de l'âme.


Il est de coutume en France aujourd'hui, de séparer les tenants d'un certain rationalisme qui serait issu des Lumières, d'un courant spiritualiste, qui serait soi-disant issu d'un obscurantisme religieux.

En bref, d'un coté la science et les esprits rationalistes, et de l'autre les mystiques et autres irrationnels.

Pourtant, la réalité historique, culturelle et philosophique de notre pays est tout autre.

L'existence de l'âme indépendamment du corps est un phénomène clé qui permet de comprendre les enjeux de la question spirituelle autant que de l'orientation d'une civilisation.

Une civilisation qui considère que l'âme n'existe pas, que l'homme est un accident cellulaire, le produit d'une chimie intrinsèque à la nature, a des orientations absolument différentes de celles d'une civilisation qui reconnait à l'homme son essence spirituelle distincte de la matière.

En général, nos civilisations se trouvent quelque part entre ces deux extrêmes, car les individus qui les composent favorisent chacun l'un ou l'autre aspect qui deviendra proéminent sans être absolu.

La raison pourtant n'a pas toujours été du coté des matérialistes, au contraire. Bien souvent le scientifique se dit cartésien, et confond rationalisme avec matérialisme. Le matérialisme, quoi qu'ayant existé dans le monde depuis des milliers d'années (voir les joutes oratoires entre les différents courants hindouistes bien avant notre ère), a commencé son essor en Europe au 19ème siècle (l'un des plus célèbres matérialistes de cet époque fut Karl Marx).

Descartes, lui, parangon de la rationalité, plaidait sans retenue pour une existence de l'âme distincte de celle du corps. Dans le Discours de la méthode, il écrivait :
"Puis, examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps, et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse ; mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point... Je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle ; en sorte que ce moi, c'est à dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est."

Du coté des lumières, Voltaire lui-même attribuait la cause de la matière à une force non matérielle, une force distincte du corps. Dans une lettre au roi de Prusse (Frédéric II) d'avril 1737, il écrivait :
"Mais quelle sera la raison de l'existence des corps ? Il n'y a certainement que deux façons de concevoir la chose : ou les corps sont tels par leur nature nécessairement, ou ils sont l'ouvrage d'un libre et très libre être suprême. Il n'y a pas un troisième parti à prendre. Mais dans les deux opinions, on a des difficultés bien grandes à résoudre. Quelle sera donc l'opinion que j'embrasserai ? Celle ou j'aurai, de compte fait, moins d'absurdités à dévorer. Or je trouve beaucoup de contradictions, de difficultés, d'embarras dans le système d'existence nécessaire de la matière ; je me range donc à l'opinion de l'existence de l'être suprême, comme la plus vraisemblable et la plus probable... Je la crois cette vérité, mais je la crois comme étant ce qui est le plus vraisemblable ; c'est une lumière qui me frappe à travers mille ténèbres."

Le combat des lumières était un combat contre l'obscurantisme, mais absolument pas un combat contre le spirituel ou le religieux. De la même manière, la laïcité était et doit rester un combat contre une Eglise qui imposerait sa pensée aux citoyens d'un pays, et non un combat contre l'aspect religieux ou spirituel de l'homme.

Certains attribuent les racines philosophiques de la France à la philosophie greco-romaine.

Pythagore, cauchemar ou joie de nos premiers cours de mathématique, considérait l'âme immortelle. Il la disait évoluant d'un corps à un autre, mort après mort, et est l'auteur du célèbre "sema soma" (le corps est le tombeau), signifiant que l'attachement de l'esprit au corps était une prison qui empêchait l'âme de vivre pleinement.

De la même manière, Platon donnait à la philosophie le but ultime de délivrer l'âme de son assujettissement au corps :
"Tant que nous avons un corps, et qu'un mal de cette sorte restera mêlé à la pâte de notre âme, il est impossible que nous possédions jamais en suffisance ce à quoi nous aspirons ; et, nous l'affirmons, ce à quoi nous aspirons, c'est le vrai."

Deux siècles après Jésus-Christ à Rome, le philosophe Plotin déclarait dans la première Ennéade : "Supposons l'âme, comme le veut sa nature, placée dans le corps, soit au dessus de lui, soit en lui ; et formant avec lui tout ce qu'on nomme l'animal. Dans ce cas, l'âme, en se servant du corps comme d'un instrument, n'est pas forcée de participer à ses passions, pas plus que les artisans ne participent à ce qu'éprouvaient les instruments. Quant aux sensations, il est nécessaire qu'elle les perçoive, puisque pour se servir de son instrument, il faut qu'elle connaisse, au moyen de la sensation les modifications que cet instrument peut recevoir du dehors."

Bref, une culture qui n'a cessé de mettre en avant l'existence de l'être en tant qu'entité distincte du corps, et l'existence des corps comme outils, ou tout au plus habitacles.

Si certains ont à juste titre insisté sur l'importance d'avoir un corps en bonne santé pour se permettre une élévation spirituelle (de la même manière que Siddartha Gautama, il y a 2500 ans, découvrit après des années d'ascétisme la vanité de la mortification), l'inversion qui conduisit la vieille Europe (et la France) à considérer les hommes comme des cellules organisées ayant accédé à l'intelligence par hasard ou destin est assez récente. Et ce n'est pas la culture intellectuelle française.

A ce point du raisonnement, certains se demanderont encore le lien entre la laïcité et la séparation de l'âme et du corps. Par delà le jeu de mot facile qui met en balance cette dernière avec la séparation de l'Église et de l'État, il m'a semblé dernièrement que l'évocation par des membres du gouvernement et le chef de l'État de la dimension spirituelle de l'homme a soulevé une indignation (bien souvent feinte) qui n'avait pas lieu d'être.

Évoquer la dimension spirituelle est parfaitement dans la lignée de notre culture fondée sur la raison et totalement dans la tradition philosophique de notre pays.

Imposer une vision religieuse à l'exclusion de toute autre serait liberticide.

Mais imposer une vision non spirituelle est tout aussi liberticide, et est à mon sens une réelle violation des principes fondamentaux de la laïcité. Athées, croyants, matérialistes, spiritualistes et idéalistes doivent tous avoir libertés d'expression et de pensée.

Refuser à un homme public le droit de s'exprimer sur une conception spirituelle de l'homme fait de l'athéisme une religion d'Etat. Et ça, c'est la mort rapide et définitive de la laïcité, dernier bastion de la liberté de conscience.
Eric Roux


Après la ruée polémique autour des propos d'Emmanuelle Mignon, nous sommes censés avoir bien compris que la dérive sectaire (et non les mouvements) était la véritable cible de nos institutions.
Pourtant subsiste un petit point qui manque de clarté. La dérive sectaire semble signifier qu'un groupe reconnu coupable d'une dérive pourrait être interdit.


Outre le fait qu'aujourd'hui, nombreux sont ceux qui émettent l'idée que le nombre de dérives est si bas que l'existence d'organismes comme la Miviludes ne se justifie pas, pourquoi les minorités spirituelles seraient-elles les seules à faire les frais d'une telle politique ?

Je propose donc qu'on aborde d'autres dérives sous le même angle, avec une même approche anti-dérives.

La dérive bancaire.

Il me semble que la Société Générale devrait être interdite, puisque suite à la dérive d'un jeune trader, elle a perdu 3,3 milliards de dollars. Ce qui correspond à la ruine de nombreuses familles pourtant très riches, comme un calcul simple pourrait nous l'apprendre.

La dérive politique

Eh bien nous devrions interdire le parti socialiste, puisque, par exemple, la cour d'appel de Paris l'a condamné en 2007 à verser quelque 25 000 euros de rappels de salaire et d'indemnités à l'un de ses anciens employés, dont le contrat de travail avait été renouvelé en toute illégalité en octobre 2002.

Puis, pour ne pas faire de jaloux, nous allons interdire l'UMP, puisqu'en 2007, l'un de ses membres a été condamné pour propos homophobes.

Bien entendu, le PCF, le Front National et les autres ont aussi leur lot de dérives, et franchement, les prochaines élections vont avoir un goût de neuf.

La dérive médicale

Combien de médecins condamnés ? Combien de psychiatres condamnés dans l'année. Peut-être un record absolu en termes de dérives... viols, euthanasies, etc.

Donc, interdite la psychiatrie !

La dérive policière, la dérive judiciaire.

Là, je suis bien embêté, parce que malgré Outreau en ce qui concerne la dérive judiciaire, et les derniers écarts de fonctionnaires de Police d'Asnière, je me vois mal interdire la police et la justice, sinon il n'y aura plus personne pour lutter contre les dérives.

Ah, si, la Miviludes, c'est vrai !

Pourtant, même quelques anciens de la Miviludes semblent y voir quelques dérives pointer leur nez.

Nathalie Luca, sociologue au CNRS et membre de la Miviludes jusqu'en 2005 déclarait il y a peu :

"Dans les faits, la Miviludes observe peu de condamnations par la justice, donc peu de dérives avérées. Elle réoriente donc largement son travail sur la prévention.Le problème, c'est qu'il n'est pas sûr qu'elle ait les bons outils pour faire de la prévention, et du coup, cela ressemble parfois un peu trop à des accusations insuffisamment démontrées. Nos voisins européens ont également des structures semblables, mais ils se donnent d'autres moyens pour remplir leurs missions de prévention. En Belgique, en Angleterre ou en Suisse, leurs centres contiennent une grande base de données consultables par tous. Tout ce qui a été fait, écrit ou dit sur un mouvement se retrouve compilé. Du coup, chacun peut se faire son propre avis sur un groupe. Non seulement la Miviludes n'a aucune bibliothèque, mais pendant une période elle n'avait même pas de documentaliste ; je ne sais pas si elle en a une aujourd'hui !"

Bref, la Miviludes dérive, elle aussi...
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Liberté de conscience

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L’AFSSAP vient d’autoriser les prescriptions de Prozac aux enfants à partir de 8 ans. Etrangement, c’est elle-même qui décrit les effets ravageurs de ce médicament dangereux, tant sur les tendances suicidaires de nos enfants que sur le développement de leurs organes sexuels.


Pourquoi s’inquiéter ? Ils doivent bien connaître leur affaire ces gens-là...

Eh oui, ils connaissent bien leur affaire, ils savent qu’avec les millions dont ils disposent grâce à la manne des lobbies pharmaceutiques, peu importe le scandale, tout sera justifié et rentrera dans l’ordre.

Le Prozac est l’un des antidépresseurs les plus dangereux actuellement sur le marché. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est eux !

Dans sa brochure Le Bon Usage des antidépresseurs chez l’enfant et l’adolescent, dont le titre même me fait froid dans le dos, l’AFSSAP décrit les risques du Prozac (qu’elle conseille quand même). Tout d’abord, l’augmentation des tendances suicidaires :

"L’utilisation des autres antidépresseurs ISRS et apparentés est déconseillée pour cette classe d’âge dans le traitement de la dépression, en raison du risque de comportement suicidaire (idées suicidaires, tentatives de suicide) et de comportement hostile (agressivité, comportement d’opposition, colère) mis en évidence chez des enfants et adolescents traités par ISRS au cours d’essais cliniques. Le risque de comportement suicidaire et de comportement hostile identifié avec la fluoxétine (Prozac) lors des essais cliniques, n’est pas différent de celui observé avec les autres ISRS."

Si cela vous paraît un tant soit peu compliqué, je traduis : nos enfants sous antidépresseurs risquent fortement de se suicider ou de devenir violents et dangereux, et c’est la même chose avec le Prozac.

Mais visiblement, cela n’inquiète pas l’AFSSAP.

Et qu’en est-il du développement sexuel de nos enfants ? Eh bien comme à l’accoutumée, on a fait quelques tests sur des rats... c’est si ressemblant. Et on s’est rendu compte que les jeunes rats drogués au Prozac souffraient d’atteintes testiculaires irréversibles.

Je cite toujours l’AFSSAP :

"Cette demande fait suite aux résultats d’une étude pré-clinique chez le rat juvénile montrant des effets délétères de la fluoxétine sur la croissance, sur la maturation sexuelle, sur la fonction sexuelle et sur les organes sexuels, en particulier des atteintes testiculaires irréversibles."

En bref, si votre enfant survit au suicide, il n’aura pas de développement sexuel normal, sera impuissant, voire castré.

Et la solution : demander des études complémentaires pendant qu’on autorise la prescription aux bambins et que l’on place l’enfant sous suivi médical. Eh oui, il ne s’agit plus d’expérimentations sur des rats, mais bien sur nos enfants.

Mais tout de même le contrôle est sévère, puisque seuls les psychiatres auront le droit (théoriquement) de prescrire du Prozac aux enfants. Outre le fait que je préférerais donner mon corps à la science que de prêter mon petit doigt à un psychiatre, il nous faut savoir sur quels critères le psychiatre est enjoint de se baser quant au diagnostic dépressif. Il doit se conformer au manuel appelé le DSM IV.

Et que nous dit le manuel ?
Qu’au moins 5 des 9 symptômes de dépression doivent être présents pendant au moins 2 semaines.

Allez, choisissons 5 symptômes d’après le DSM IV :

1. Humeur irritable ou revendicante. Préoccupations morbides envahissantes - par exemple par des paroles de chansons nihilistes.
2. Perte d’intérêt dans le sport, les jeux vidéo et les activités entre amis.
3. Perte ou gain de poids significatif en absence de régime (ex : modification du poids corporel en mois excédant 5 %) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
4. Regarde la TV excessivement tard dans la nuit. Refus de se lever le matin pour aller à l’école.
5. Comportement d’opposition et/ou négatif.

Vous l’avez compris, il ne fait pas bon faire sa petite crise d’adolescence. Outre la stupidité de demander à un enfant de 8 ans de ne pas prendre de poids (5 % si votre enfant pèse 40 kg, cela fait 2 kg...), chacun des autres symptômes peut décrire tellement d’enfants qu’on se demande quel est le véritable objectif poursuivi par l’AFSSAP et ses commanditaires  : la lutte contre la surpopulation ?

Moi, si j’étais la Défenseure des enfants (qui n’est autre que l’ancien directeur de la communication des laboratoires Servier, et qui a ses entrées dans le monde de la pharmacie), je défendrais nos enfants.

Et si le vôtre a des symptômes correspondant à ceux qui sont décrits dans la bible DSM IV, cachez-le, protégez-le des psychiatres, aidez-le à comprendre ce qu’il étudie et assurez-vous qu’il mange de manière équilibrée. Au moins, il restera en vie et aura une chance de vous offrir une vie de grand-mère... ou de grand-père.
Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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Voici un article qui explique pourquoi la Miviludes est fortement décriée par de nombreux politiques, experts, sociologues, etc.


La Miviludes, créée par décret le 28 novembre 2002, est placée sous l’autorité du Premier ministre. Un bureau de 13 personnes, un comité de pilotage de 26 personnes, un comité d’orientation de 30 personnes, une moyenne de 70 sessions de formation dans l’année, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires est un gros appareil, qui coûte cher.

Le sujet lui-même semble avoir son importance, puisque chaque ministère possède son ou ses correspondants "sectes", chaque préfecture possède sa "cellule départementale de vigilance", chaque Cour d’appel son magistrat "correspondant sectes".

Quant à l’Assemblée nationale, elle en est à sa troisième commission d’enquête parlementaire sur les sectes en onze ans, et possède un groupe d’études permanent sur le sujet.

Alors, à l’annonce de la dernière commission d’enquête parlementaire sur les sectes et les enfants, les Français étaient en droit de s’attendre à un travail sérieux, fondé sur des chiffres justifiant la mise en branle de cet énorme appareil.

Or, la publication du rapport 3057 enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale le 12 décembre 2006, rapport faisant état du sommaire des auditions menées par ladite commission de juin à décembre 2006, révèle une réalité décevante qui remet en question l’existence même de ce type de commission coûteuse.

Du côté du ministère de la Justice, le 3 octobre 2006, Mme Sancy, directeur de la protection judiciaire de la jeunesse, répondait à la commission : "Il y a trois ans, nous avons réalisé, auprès des juges des enfants, une enquête de manière à pouvoir, nous aussi, cerner un peu statistiquement ce que pouvait représenter la problématique sectaire dans le travail des magistrats et des éducateurs et nous nous sommes aperçus qu’elle était très marginale par rapport à l’ensemble des autres problèmes que notre direction est amenée à gérer pour ces mêmes mineurs, à savoir les problèmes de violence, de déscolarisation, d’insertion professionnelle, de difficultés familiales".

Du coté du ministère de l’Intérieur, Didier Leschi, chef du bureau central des cultes, déclarait : "En vue de cette audition, j’ai demandé aux préfectures de recenser, sur les trois dernières années, les incidents liés à la transfusion. Il est remonté un petit nombre d’incidents, souvent réglés par la discussion. Aucun incident mettant en cause des enfants ou un pronostic vital n’a été relevé".

Pour le ministère de la Jeunesse et des Sports, M. Etienne Madranges répondait : "Statistiquement, depuis les trois dernières années, nous n’avons pas eu de cas où nous ayons pu démontrer une mise en danger délibérée des mineurs".

La Commission avait aussi interrogé Mme Françoise le Bihan, du ministère des Affaires étrangères, qui avait répondu le 17 octobre : "Notre service est en charge de tout ce qui concerne la protection consulaire des Français à l’étranger, donc aussi des enfants. Aussi est-ce dans l’ensemble du périmètre de nos actions que j’ai recherché celles qui pouvaient intéresser votre mission. Dans ce vaste ensemble, je n’ai trouvé trace que de deux cas présentant un lien avec le comportement sectaire : le premier, qui se situe au Canada et qui a défrayé la chronique est celui de Mme Getliffe et de ses enfants, le second, pour lequel je ne souhaite pas donner de nom, concerne le père d’un enfant que sa mère a emmené en Suisse [...] Il n’y a pas eu d’autres cas que les deux que je viens de vous citer".

Certains parlementaires ayant fait circuler le chiffre arbitraire de "60 000 enfants victimes de sectes", de manière à justifier médiatiquement l’existence de la commission, M. Joël Bouchité, directeur central des Renseignements généraux déclara le 4 octobre 2006 : "En tout état de cause, 60 000 enfants sur tout le territoire national, cela me paraît beaucoup. Lors de nos relations sur le terrain, dans les préfectures, avec l’éducation nationale, les DDASS, les centres aérés et tous les organismes qui traitent de la jeunesse, nous n’avons jamais eu affaire à 60 000 signalements, ni même à 30 000, mais tout au plus à quelques dizaines..."

Le 11 octobre, M. Michel Godin, directeur général de la Police nationale, déclarait : "J’ai le sentiment que ce phénomène, quoique préoccupant dans certains cas individuels, s’agissant d’enfants, n’est pas une forme de délinquance d’une ampleur de nature à devoir générer trop d’inquiétudes".

Le 12 octobre, Mme Carola Arrighi de Casanova, sous-directrice de la Direction des affaires civiles et du sceau au ministère de la Justice ajoutait : "Je dois d’emblée indiquer que nous ne sommes quasiment jamais confrontés à des situations liées aux sectes".

Ce même jour, Michel Rispe, chef de bureau de l’entraide civile et commerciale internationale au ministère de la Justice déclarait : "Il n’y a à ce jour aucun dossier ouvert, parmi les quelque cinq cents dossiers en stock, dans lequel il y ait des allégations d’appartenance sectaire".

Le 10 octobre, M. Thierry Xavier Girardot, directeur des affaires juridiques au ministère de l’Education nationale avait lui-même répondu à la commission qui lui demandait combien, sur les 23 cas uniques recensés de mise en demeure de scolarisation d’enfants (après 1 119 contrôles), avaient été concernés par le phénomène sectaire : "Je ne suis pas sûr qu’il y en ait un seul".

Et les déclarations se suivent et se ressemblent.

Surprise ?

On peut en douter lorsque l’on sait que, un an auparavant, le 6 septembre 2005, en réponse à une question de Philippe Vuilque, président du groupe d’études sur les sectes, le Premier ministre d’alors Dominique de Villepin avait répondu à l’Assemblée nationale : "Les cas de maltraitance physique ou psychologique de mineurs en relation avec l’appartenance d’un ou des parents à un mouvement dit à caractère sectaire sont exceptionnels".

On peut dès lors se poser la question de l’utilité d’un tel appareil dans une scène nationale qui ne justifie nullement les dépenses du contribuable pour un phénomène marginal.

Le président de la Miviludes, M. Roulet, est aujourd’hui mis en examen pour diffamation suite à ses propres dérives.

La dernière commission d’enquête parlementaire sur le sujet a fait choux blanc, comme on a pu le voir.

Je n’ai pas examiné les précédentes commissions, mais il serait intéressant de se pencher sur la question.

Quoi qu’il en soit, d’autres phénomènes n’ont pas fait l’objet de trois enquêtes parlementaires :


  • la drogue, qui génère une interpellation toutes les 5 minutes ; 
  • le suicide, avec un suicide toutes les 40 minutes (11 000 morts par an) ; 
  • le viol, avec un viol commis toutes les 2 heures.

Pourquoi vouloir détourner l’attention vers des phénomènes inexistants ?

A quand la Miviludecop, Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives des commissions parlementaires ?






Eric Roux
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Liberté de conscience

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Sous l’égide du Ministère de la Santé, le plan psychiatrie Santé Mentale 2005/2007 se déroule sans accroc pour la modique somme de un milliard 150 millions d’euros. Un plan qui fait frémir même les plus aguerris. Que cache le plan, et qui cache le plan?



La campagne sur la dépression qui sévit actuellement sur les ondes françaises n’est pas sortie de nulle part. J’avais déjà parlé dans un précédent article de son financement par les contribuables par le biais de l’INSEP, des contradictions qui existaient entre les mises en garde du rapport parlementaire du Docteur Zarifan sur les ententes secrètes existant entre les milieux psychiatrique et pharmaceutique et la politique française dans ce domaine, mais aujourd’hui, il me semble avoir suffisamment avancé dans ma recherche d’éléments pour présenter cette campagne sous un jour plus juste.

Cette campagne est savamment orchestrée dans le cadre d’un plan psychiatrie et santé mentale 2005/2007.

Ce plan est placé sous l’égide du ministère de la Santé et d’autres acteurs moins visibles issus des milieux psychiatrique et pharmaceutique.

Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, a présenté un premier bilan du plan le 9 Octobre 2007 face à l’association France-dépression.

Grâce à ce qui s’est dit ce jour-là, je pense que nous allons mieux comprendre la machination à laquelle nous avons affaire.

D’abord, après avoir appris que un Français sur cinq souffrira de dépression, il est intéressant de remarquer que le bilan présente des chiffres d’un sérieux déprimant... D’après ce bilan, les personnes déprimés présentent dix fois plus de risques de suicide que la population non-déprimée.
Outre le fait que nous sommes en face d’un truisme, on oublie de nous préciser le nombre de personnes rentrant dans cette étude qui sont déjà sous l’emprise des anti-dépresseurs, ceux-ci étant comme il a été démontré depuis longtemps, de véritables catalyseurs de pensées suicidaires à la source de nombreux cas de suicides.

Alors qu’en est-il de ces antidépresseurs dont la campagne d’info-dépression fait la publicité avec nos deniers ? Eh bien ils sont le cœur du plan psychiatrie-santé mentale. Pourquoi ? Le bilan présenté par Madame le Ministre répond à votre légitime question.
Je cite : "Entre 1980 et 2001, la vente d’antidépresseurs a été multipliée par plus de 7.
543 millions d’euros en 2001 versus 84 millions d’euros en 1980 (en euros de 2001).
Mais les données de ces dernières années montrent un ralentissement de la progression du marché des antidépresseurs."

Vous avez-là l’objectif du plan, l’objectif de la campagne sur la dépression. Les lobbies pharmaceutique et psychiatrique doivent faire remonter la consommation d’antidépresseurs car leur gagne-pain est en train de diminuer.

Et qui finance leur campagne de promotion ? Encore une fois, vous. Et combien coûte le plan psychiatrie-santé mentale 2005/2007 ? Plus d’un milliard cent cinquante millions d’euros attribués par le Ministère, c’est à dire par les contribuables.

Alors que ces sommes sont ahurissantes, les psychiatres continuent de se plaindre qu’ils n’ont pas de moyens, et justifient leurs échecs par une absence de moyens qui n’existe pas, qui n’a jamais existé.

Puisque vous, en tant que contribuable, financez cette campagne, vous devez absolument savoir ce que vous payez chaque année en faveur des laboratoires pharmaceutiques. Tout d’abord, pour comprendre pourquoi les antidépresseurs ne sont pas interdits en France, alors que leurs effets dévastateurs sont connus partout dans le monde, il faut connaître ce fait : les ressources de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), dont les études occultent les dangers décriés par les experts du monde entier, proviennent pour 83% de l’industrie pharmaceutique et pour seulement 6,4% de l’État.
En 2003, le Sénat dénonçait le risque de voir les agences devenues au fil des années "les instruments dociles de ceux qui fournissent la majorité de leurs subsides alors qu’elles n’ont pas pour seule vocation de rendre un service aux industriels".

Les antidépresseurs ont été diagnostiqué comme étant la cause nombreux suicides en France et dans le monde entier. Les dernières études ont montré que tous les tueurs en série de ces dernières années étaient sous suivis psychiatriques et consommaient les antidépresseurs prescrits par leurs psychiatres. Ils n’étaient pas des tueurs en série avant leur traitement. Et ce n’est pas par "manque de moyens" qu’ils le sont devenus.

Voilà ce que le contribuable paye.

Notre Ministre de la Santé : docteur en pharmacie de formation.
Madame la Défenseure des Enfants : Ancienne directrice de la communication de Servier, numéro 1 des laboratoires pharmaceutiques Français.

Bien sûr ce plan existait avant l’actuel gouvernement. En fait, les collusions entre l’industrie pharmaceutique et la psychiatrie existent depuis bien plus longtemps. Ce n’est pas par hasard que la consommation d’antidépresseurs a été multipliée par 7 à partir de 1980.

Les Français peuvent encore faire entendre leur voix et écrire aux instances gouvernementales pour exprimer leur mécontentement.

Avant de vous quitter, permettez-moi de vous soumettre un autre aspect du plan psychiatrie-santé mentale tel que présenté par Madame le Ministre dans son bilan (extrait du dossier de presse du Ministère). Saviez-vous qu’en 2003, en France, soixante-six mille personnes ont été internées contre leur gré, et que pour ce faire il a suffi d’une demande d’un tiers acceptée par le directeur de l’établissement psychiatrique ? Plus d’une personne toutes les dix minutes. Qui choisiront-ils la prochaine fois ?
Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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Une campagne de marketing sans précédent déferle sur les ondes pour vanter les mérites des antidépresseurs. Qui finance? Quels sont les protagonistes cachés derrière cette vaste opération médiatique? Quelles peuvent être les conséquences désastreuses de cette orientation publique?



Depuis plusieurs semaines déjà, les ondes radios et télévisuelles sont victimes d’une campagne massive de publicité sur la dépression. Il semble que cette dernière soit devenue en l’espace de quelques années la maladie du siècle.

La campagne info-dépression est une initiative de l’INPES*, organisme dépendant du Ministère de la Santé et budgeté par celui-ci. Alors la première question à se poser est : QUI finance cette campagne dont le coût est estimé à l’heure actuelle à 7 millions d’euros ?


La réponse est on ne peut plus simple : VOUS, moi, l’ensemble des contribuables français.
Donc, pour le bienfaiteur que vous êtes, je vais tenter de donner plus d’information sur cette initiative qui prend les couleurs (et seulement les couleurs) de l’utilité publique.

Info-dépression vous propose un livret "pour se sortir de la dépression", dans lequel, après avoir appris que 3 millions de Français avaient souffert de dépression dans l’année précédente, vous découvrez que d’après une enquête de l’INPES, 9 millions de Français vont en souffrir au moins une fois dans leur vie (enquête qui n’apparait nulle part...). Ce qui vous donne presque une chance sur cinq d’être concerné.
Les solutions recommandées vous orientent toutes vers la consultation psychiatrique. La question se pose alors de savoir quel est l’objectif principal de cette campagne qui vous coûte si cher. Le livret si gentiment proposé contient un long plaidoyer pour l’usage de la médication favorite du monde psychiatrique, l’antidépresseur.

Cette campagne s’inscrit aujourd’hui dans un plan d’action qui semble vouloir infiltrer les instances gouvernementales. N’était-ce pas Mme Versini, actuelle "Défenseure de Enfants", qui présentait dernièrement au Chef de l’Etat une proposition d’actions visant à renforcer les interventions psychiatriques chez les enfants et les adolescents. Y aurait-il une coincidence avec le fait que cette même Madame Versini a longtemps été la Directrice de Communication Internationale de Servier, numéro un des laboratoires pharmaceutiques français ?

Alors que la France est le premier consommateur européen de psychotropes psychiatriques (dont les antidépresseurs constituent la majeure partie), elle semble vouloir augmenter la consommation de ces substances licites pour l’étendre à toute personne qui de près ou de loin pourrait présenter des symptômes dépressifs. Pourtant de nombreux autres pays en sont revenus.

Les Etats-unis, après avoir découvert que les différents tueurs en série qui ont défrayé la chronique ces dernières années (Jeff Weise à Red Lake, Eric Harris à Columbine, Kip Kinkel à Springfield, etc.) étaient tous sous un traitement psychiatrique à base d’antidépresseurs, ont finalement cédé à la pression des associations d’aide aux victimes. Depuis 2004, la FDA (Food and Drug Administration) a imposé des règles strictes aux laboratoires pharmaceutiques qui sont aujourd’hui obligés de marquer la vérité sur leurs emballages d’antidépresseurs. Cette vérité la voilà : les antidépresseurs sont à la source de symptômes tels que insomnie, irritabilité, hostilité, anxiété, agitation, attaques de panique, hallucinations, impulsions suicidaires...

De nombreux cas de suicide tant chez les adolescents que chez les adultes ont été attribués à juste titre aux prises d’antidépresseurs. Il y a quelques jours, la presse Canadienne relatait le suicide par pendaison d’une sexagénaire soignée pour "dépression" dans une clinique psychiatrique, suite à une prise quotidienne d’antidépresseurs. En mai, la presse française relatait le cas de deux adolescentes ajacciennes qui se défenestraient volontairement. Comme de juste, au moins l’une d’entre elle était sous traitement psychiatrique, et s’était vue prescrire des antidépresseurs depuis plusieurs mois. Les cas recensés sont légions.
La séquence est toujours la même. Diagnostic un peu tiré par les cheveux, "Si par malheur je me réveille la nuit, j’ai mon petit moteur qui se met en route, je n’arrête plus de penser et je n’arrive plus à me rendormir" (extrait du livret d’info-dépression), prescription d’antidépresseurs, et c’est ensuite que les ennuis commencent : comportements extrêmes, voire meurtres et suicides.

Déjà en 2003 le gouvernement britannique avait lui-même interdit la prescription d’antidépresseurs aux adolescents de moins de 18 ans. Tandis que le Japon, le Canada, l’Australie suivaient la même route, la France, elle, voyait en 2004 cent-vingt mille prescriptions d’antidépresseurs destinées à des enfants.

Pourtant en 1996, le Ministère de la Santé avait confié au Docteur Zarifan la direction d’un rapport sur la surconsommation alarmante de psychotropes médicaux en France. Dans son rapport, cet éminent psychiatre avait attiré l’attention sur les collusions existant entre l’industrie pharmaceutique et le milieu psychiatrique. Congrès, formation des médecins, avantages en nature, tout était bon pour offrir aux médecins psychiatres et à l’industrie pharmaceutique un partenariat fructueux. Aujourd’hui, de nombreux professionnels de la santé s’insurgent contre les effets néfastes de cette campagne destinée à enrichir le milieu psychiatrique et l’industrie pharmaceutique au détriment des victimes de cet engrenage médicamenteux.
Jean Robert Rabanel, Président du Cercle Psychanalytique du Centre, déclarait il y a quelques jours : "Affirmer tout de go que la dépression est une maladie n’est pas scientifiquement recevable". Ce qui d’ailleurs semble être confirmé par le livret d’info-dépression dont les auteurs (psychiatres) n’hésitent pas à écrire : "La dépression résulte d’un ensemble de mécanismes de diverses natures, encore imparfaitement connus". Les effets dévastateurs des antidépresseurs sont eux parfaitement connus et ne semblent pas pour autant inquiéter ces mêmes auteurs.

Face à cette campagne de marketing, qui bien que financée par les contribuables va servir à enrichir le déjà bien portant lobby pharmaceutique, nous semblons être bien peu de choses. Les cibles d’un objectif évident : neuf millions de français sous traitement psychiatrique. Une menace qui va bien plus loin que les malheureux effets qu’elle aura sur les caisses de la Sécurité Sociale...

A suivre.

*Institut national de prévention et d’éducation pour la santé
Eric Roux
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Psychiatrie et antipsychiatrie

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05/05/2007
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La philosophie religieuse de Scientologie

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